 |
St Antoine Claret proposé par Benoît XVI aux jeunes
|
ROME, Mercredi 25 octobre 2006
(E.S.M.) - Après la prière de l'Angélus et les salutations en
langues, le pape Benoît XVI a terminé son audience en adressant une
exhortation aux jeunes.
|
|
Saint Antoine Marie Claret (1807-1870)
A la fin de l'audience Benoît XVI s'est adressé aux
jeunes.
"J'adresse une cordiale bienvenue aux pèlerins de
langue italienne. Je salue en particulier, ceux provenant de Saint Maria de
Castellabate, accompagnés de leur Évêque Mgr Joseph Rocco Favale. Chers
amis, je vous exhorte à vivre avec enthousiasme votre vocation chrétienne. "
"Que la Vierge Sainte, si vénérée dans votre communauté, vous guide et vous
soutienne dans vos voeux de fidélité à l'Évangile. Puis je salue les
représentants du Centre Missionnaire Franciscain des "Marche" et je les
encourage dans l'engagement de coopération missionnaire et de solidarité
chrétienne.
Ma pensée va finalement aux jeunes, aux malades et aux
jeunes mariés. Hier la liturgie nous a rappelé l'Évêque saint
Antoine Marie Claret, qui s'employa avec un grand engagement pour le salut
des âmes. Que son glorieux témoignage évangélique vous soutienne, chers
jeunes, dans l'engagement de fidélité quotidienne au Christ ; qu'il
vous encourage, vous les malades, à suivre toujours Jésus dans le chemin de
l'épreuve et de la souffrance ; qu'il vous aide, chers jeunes mariés, à
faire de votre famille le lieu de la rencontre avec Dieu et les frères.
Texte intégral de la catéchèse du Saint Père :
Benoît XVI évoque la figure de St Paul de Tarse
Saint Antoine-Marie Claret (1807-1870)
Archevêque
Né en 1807 au petit village de Sallent en Catalogne près
de de Barcelone, Antoine-Marie Claret apprend d'abord le métier de tisserand
à l'exemple de son père et se montra un modèle de piété pour ses camarades
ouvriers. Puis il fut typographe, juste le temps d'aimer la diffusion de la
Parole de Dieu par la presse. Ses dons intellectuels facilitent son
orientation vers le séminaire et le sacerdoce.
Il trouva sa
voie à 22 ans en entrant au séminaire de Vicq. Après un essai en chartreuse
et chez les Jésuites, il exerce son ministère en région rurale, et là,
constatant que le péché était souvent dû à l'ignorance, il se lance dans les
missions populaires et dans l'apostolat par la presse dont il est l'un des
pionniers. Prêtre, il parcourt la Catalogne, chapelet en main, distribuant
des brochures édifiantes qu'il avait lui-même imprimées. Mais ces horizons
étaient encore trop étriqués à ses yeux.
En 1849, il crée pour son
apostolat la Congrégation des Missionnaires de Coeur Immaculé de Marie, ou
Clarétins. Sa réussite exceptionnelle lui vaut d'être remarqué par Pie IX
qui le fait ordonner évêque pour la ville de Santiago de Cuba en 1950. Il y
exerce un intense apostolat, homme de feu brûlé par l'amour du Christ. Là
encore il imprime et distribue images et brochures, prend la défense des
esclaves, condamne les exactions des grands propriétaires. Ce qui lui attire
bien des ennemis. Il échappe alors à quinze tentatives d'assassinat.
En 1857, après 6 années d'un tel ministère, la reine Isabelle l'appelle
en Espagne comme conseiller et confesseur Là il montre comme toujours sa
fidélité au Siège Apostolique, jointe à cette "dévotion à la mère de Dieu"
qui est dans cette vie si riche en contraste, "la douce lumière illuminant
tout" (Pie XII).
En 1868, la révolution éclate. Saint Antoine-Marie
suit la reine, réfugiée à Paris. Les Claretains sont expulsés de leurs six
maisons et fondent en France celle de Prades. Il prend part au concile du
Vatican en 1869 et 1870. Au retour, il se retirera au monastère cistercien
de Fontfroide où il meurt le 24 octobre 1870.
Sources: Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) - 24.10.2006 - BENOÎT XVI |