Reconnaissance constitutionnelle
maximale pour le mariage et la famille à Porto Rico |
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Cité du Vatican, le 15 février 2008 -
(E.S.M.) - Dans un message
diffusé cette semaine l'archevêque de San Juan de Porto Rico, Mgr
Roberto Octavio Gonzalez Nieves, demande la reconnaissance
constitutionnelle maximale pour le mariage et la famille dans le pays.
Au Porto Rico un amendement est effectivement en discussion pour élever
une définition du mariage au rang constitutionnel.
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L'archevêque de San
Juan de Porto Rico, Mgr Roberto Octavio Gonzalez Nieves
Reconnaissance constitutionnelle maximale pour le mariage et la famille à
Porto Rico
AMERIQUE/PORTO RICO - L'archevêque de San Juan demande “la protection
constitutionnelle du mariage, afin qu’il jouisse de la reconnaissance
maximale dans notre cadre juridique”
Dans un message diffusé cette semaine l'archevêque de San Juan de Porto Rico,
Mgr Roberto Octavio Gonzalez Nieves, demande la
reconnaissance constitutionnelle maximale pour le mariage et la famille dans
le pays. Au Porto Rico un amendement est effectivement en discussion
pour élever une définition du mariage au rang constitutionnel. La Résolution
“Concurrente 99” est un document présenté par le sénateur portoricain Castro
Font, qui propose d’amender l’article II de la Constitution, incluant une
“section 21 pour élever au rang constitutionnel le droit d’un homme et d’une
femme” à “contracter le mariage”. L’Assemblée législative de Porto Rico est
en train de discuter en même temps, en tant que partie de la révision du
Code Civile, la possibilité de concéder certains des droits et des
responsabilités des conjoints aux couples de fait, tant hétérosexuels
qu’homosexuels.
Face à une telle proposition, Mgr Gonzalez Nieves a fait savoir que “la
vérité sur le mariage s’inscrit au plus profond de l’être humain comme
instinct naturel : c’est dans l’union d’un homme et d’une femme que leur
amour se réalise pleinement et porte comme fruit les fils et les filles qui
garantissent la continuité”. Cette vérité n’était pas contenue dans
la Constitution de Porto Rico de 1952, parce qu’il n’était pas nécessaire à
ce moment d’affirmer que le mariage devait être hétérosexuel. Toutefois on
rend à présent nécessaire, affirme encore l’archevêque de San Juan, de
protéger la famille dans la Constitution puisque “dans le monde moderne on
prétend redéfinir et créer par voie législative d’autres formes de famille,
en commençant ainsi un processus de démantèlement et de destruction
familiale”; parce que “la famille est un bien commun pour l’humanité, dont
le service a été pendant des milliers et des milliers d’années, et dont
l’avenir est garant, en étant l’institution unique qui garantit la
continuité de l’humanité”; parce qu’“il existe des forces philosophiques,
économiques et idéologiques au niveau mondial qui organisent des concepts de
l’être humain qui l’éloignent de la Vérité de sa dignité et identité”.
Pendant ces moments, donc, pour l’archevêque, il est fondamental de donner
“une protection constitutionnelle majeure au mariage, afin qu’il jouisse
d’une reconnaissance maximale dans notre cadre juridique”. En même temps il
demande “de commencer un processus de consultation dans lequel on donne
l’opportunité au peuple de déterminer quel type de protection l’on doit
donner au mariage dans notre société. S’il s’agit de la protection à travers
une loi, où d’une protection importante, celle-ci avec la reconnaissance la
plus élevée : la protection constitutionnelle”.
“Nous continuons d’insister, avec un respect profond, sans offenser
personne, et avec amour envers tous, afin d’imposer la définition forte,
claire, sans équivoque qui apparaît dans le texte de l’Art. 69 du Code
Civile actuel, où est établi qu’à Porto Rico le mariage consiste seulement
et exclusivement dans l’union entre un homme et une femme et qu’il ne sera
pas concédé de reconnaissance à toute autre hypothèse de mariage, à aucun
autre sujet juridique qui se compare au mariage” conclut l’archevêque.
►
La
famille fondée sur le mariage
Sources:
www.vatican.va (RG)-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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