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19 Avril 2005
 

Benoît XVI et les dix commandements

 

 non à l'anti-culture

Le visage de Dieu, le contenu de cette culture de la vie, le contenu de notre grand « oui », s'exprime dans les dix commandements , qui ne sont pas un ensemble d'interdits, de « non », mais qui représentent en réalité une grande vision de vie. Ils sont un « oui » à un Dieu qui donne sens à l'existence ( les trois premiers commandements ); « oui » à la famille ( quatrième commandement ); « oui » à la vie ( cinquième commandement ); « oui » à l'amour responsable ( sixième commandement ); « oui » à la solidarité, à la responsabilité sociale, à la justice ( septième commandement ); « oui » à la vérité ( huitième commandement ); « oui » au respect de l'autre et de ce qui lui est propre ( neuvième et dixième commandements ) .

 
 

 

 

Voici l'Evangile ainsi que l’homélie spontanée que le pape Benoît XVI a prononcée lors de la messe du dimanche 8 janvier, solennité du Baptême du Seigneur , au cours de laquelle le Saint-Père a baptisé dix nouveau-nés.

Ensuite vous trouverez une lectio de l'Evangile et des pistes de réflexion.
 

EVANGILE   Marc 1, 7-8 ; Matthieu 3, 13-17 

Le Père reconnaît son Fils dans l'Esprit

 

« Jean Baptiste proclamait dans le désert :

« Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisé dans l'eau ;
lui vous baptisera dans l'Esprit-Saint »

« Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l'en empêcher et disait :

« C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! »

Mais Jésus lui répondit :

« Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. »

Alors Jean le laisse faire.

Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait :


« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour . »

Homélie de Benoît XVI sur le Baptême

Voici texte intégral de l’homélie spontanée de notre pape Benoît XVI .

Chers parents, parrains et marraines,
Chers frères et sœurs!

Que se passe-t-il lors du Baptême ? Qu'attend-on du Baptême ? Vous avez donné une réponse au seuil de cette Chapelle: nous attendons pour nos enfants la vie éternelle . Tel est le but du Baptême. Mais comment peut-il être réalisé ? Comment le Baptême peut-il donner la vie éternelle ? Qu'est-ce que la vie éternelle ?

On pourrait dire avec des paroles plus simples : nous attendons pour nos enfants une vie bonne ; la vraie vie ; le bonheur même dans un avenir encore inconnu. Nous ne sommes pas en mesure d'assurer ce don pour tout le temps de cet avenir inconnu et, par conséquent, nous nous tournons vers le Seigneur pour obtenir ce don de Lui.

A la question: « Comment cela adviendra-t-il ? » nous pouvons apporter deux réponses. La première : dans le Baptême chaque enfant est introduit dans une compagnie d'amis qui ne l'abandonnera jamais dans la vie ni dans la mort, parce que cette compagnie d'amis est la famille de Dieu, qui porte en elle la promesse de l'éternité. Cette compagnie d'amis, cette famille de Dieu, dans laquelle à présent l'enfant est introduit, l'accompagnera toujours même aux jours de la souffrance, dans les nuits obscures de la vie ; elle lui donnera consolation, réconfort, lumière. Cette compagnie, cette famille lui donnera la parole de vie éternelle. Paroles de lumière qui répondent aux grands défis de la vie et donnent l'indication juste sur la route à prendre. Cette compagnie offre à l'enfant consolation et réconfort, l'amour de Dieu même au seuil de la mort, dans la vallée obscure de la mort. Elle lui donnera l'amitié, elle lui donnera la vie. Et cette compagnie, absolument fiable, ne disparaîtra jamais. Personne d'entre nous ne sait ce qui adviendra sur notre planète, dans notre Europe, dans les cinquante, soixante, soixante-dix années à venir. Mais nous sommes sûrs d'une chose : la famille de Dieu sera toujours présente et celui qui appartient à cette famille ne sera jamais seul, il aura toujours l'amitié sûre de Celui qui est la vie .

Et nous sommes ainsi arrivés à la seconde réponse. Cette famille de Dieu, cette compagnie d'amis est éternelle , parce qu'elle est communion avec Celui qui a vaincu la mort, qui a entre les mains les clés de la vie. Etre dans la compagnie, dans la famille de Dieu, signifie être en communion avec le Christ, qui est vie et donne l'amour éternel au-delà de la mort. Et si nous pouvons dire qu'amour et vérité sont source de vie, qu'ils sont la vie – et une vie sans amour n'est pas la vie – nous pouvons dire que cette compagnie avec Celui qui est réellement la vie, avec Celui qui est le Sacrement de la vie, répondra à votre attente, à votre espérance.

Oui, le Baptême introduit dans la communion avec le Christ et ainsi donne vie, donne la vie. Nous avons ainsi interprété le premier dialogue que nous avons eu ici, sur le seuil de la Chapelle Sixtine. A présent, après la bénédiction de l'eau, suivra un second dialogue d'une grande importance. Son contenu est celui-ci: le Baptême – comme nous l'avons vu – est un don ; le don de la vie. Mais un don doit être accueilli, doit être vécu. Un don d'amitié implique un « oui » à l'ami et implique un « non » à ce qui n'est pas compatible avec cette amitié, à ce qui est incompatible avec la vie de la famille de Dieu, avec la vraie vie dans le Christ. Et ainsi, dans ce second dialogue, sont prononcés trois « non » et trois « oui ». On dit « non » et on renonce aux tentations, au péché, au diable. Ces choses, nous les connaissons bien, mais peut-être justement pour les avoir entendues trop souvent, ces paroles ne nous disent pas grand chose. Alors, nous devons un peu approfondir les contenus de ces « non ». A quoi disons-nous « non » ? C’est le seul moyen de comprendre à quoi nous voulons dire « oui ».

Dans l'Eglise antique, ces « non » étaient résumés en une parole qui pour les hommes de ce temps était bien compréhensible : on renonce – disait-on – à la « pompa diabuli », c'est à dire à la promesse de vie en abondance, à cette apparence de vie qui semblait venir du monde païen, de ses libertés, de sa manière de vivre uniquement selon son bon plaisir. C'était donc un « non » à une culture apparemment d'abondance de la vie, mais qui en réalité était une « anti-culture » de la mort. C'était un « non » à ces spectacles où la mort, la cruauté, la violence étaient devenus divertissement. Pensons à ce qui était organisé au Colisée ou ici, dans les jardins de Néron, où les hommes étaient brûlés comme des torches vivantes. La cruauté et la violence étaient devenues un motif de divertissement, une vraie perversion de la joie, du vrai sens de la vie. Cette « pompa diabuli », cette « anti-culture » de la mort était une perversion de la joie, était amour du mensonge, de la tromperie, était un abus du corps comme marchandise et comme commerce.

Et si nous réfléchissons à présent, nous pouvons dire qu'à notre époque aussi il est nécessaire de dire « non » à la culture largement dominante de la mort. Une « anti-culture » qui se manifeste, par exemple, dans la drogue, dans la fuite de la réalité au profit de l'illusion, dans un bonheur faux qui s'exprime dans le mensonge, dans la tromperie, dans l'injustice, dans le mépris de l'autre, de la solidarité, de la responsabilité envers les pauvres et les personnes qui souffrent; qui s'exprime dans une sexualité qui devient un pur divertissement sans responsabilité, qui devient une « chosification » – pour ainsi dire – de l'homme, qui n'est plus considéré comme une personne, digne d'un amour personnel qui exige fidélité, mais devient une marchandise, un simple objet. A cette promesse de bonheur apparent, à cette « pompa » d'une vie apparente qui en réalité est seulement un instrument de mort, à cette « anti-culture », nous disons « non », pour cultiver la culture de la vie. C'est pourquoi le « oui » chrétien, des temps antiques jusqu'à aujourd'hui, est un grand « oui » à la vie. C'est notre « oui » au Christ, le « oui » au vainqueur de la mort et le « oui » à la vie dans le temps et dans l'éternité.

Comme dans ce dialogue baptismal, le « non » est articulé autour de trois renonciations, de même le « oui » s'articule autour de trois adhésions: « oui » au Dieu vivant, c'est-à-dire au Dieu créateur, à une raison créatrice qui donne sens au cosmos et à notre vie; « oui » au Christ, c'est-à-dire à un Dieu qui n'est pas resté caché mais qui a un nom, qui a des paroles, qui est fait de corps et de sang; à un Dieu concret qui nous donne la vie et nous montre le chemin de la vie; « oui » à la communion de l'Eglise, dans laquelle le Christ est le Dieu vivant, qui entre dans notre temps, entre dans notre profession, entre dans la vie de chaque jour.

Nous pourrions également dire que le visage de Dieu, le contenu de cette culture de la vie, le contenu de notre grand « oui », s'exprime dans les dix commandements , qui ne sont pas un ensemble d'interdits, de « non », mais qui représentent en réalité une grande vision de vie. Ils sont un « oui » à un Dieu qui donne sens à l'existence ( les trois premiers commandements ); « oui » à la famille ( quatrième commandement ); « oui » à la vie ( cinquième commandement ); « oui » à l'amour responsable ( sixième commandement ); « oui » à la solidarité, à la responsabilité sociale, à la justice ( septième commandement ); « oui » à la vérité ( huitième commandement ); « oui » au respect de l'autre et de ce qui lui est propre ( neuvième et dixième commandements ) . Telle est la philosophie de la vie, telle est la culture de la vie, qui devient concrète, praticable et belle dans la communion avec le Christ, le Dieu vivant, qui marche avec nous dans la compagnie de ses amis, dans la grande famille de l'Eglise. Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie.

J'ai dit cela en guise de bref commentaire aux paroles qui, dans le dialogue baptismal, interprètent ce qui se réalise dans ce Sacrement. Au-delà des paroles, nous avons les gestes et les symboles, mais je serai très bref dans ma présentation. Le premier geste, nous l'avons déjà accompli: c'est le signe de la croix, qui nous est donné comme bouclier qui doit protéger cet enfant dans sa vie ; c'est comme un « indicateur » pour le chemin de la vie, parce que la croix est le résumé de la vie de Jésus. Puis il y a les éléments : l'eau, l'onction avec l'huile, le vêtement blanc et la flamme du cierge. L'eau est le symbole de la vie : le Baptême est une vie nouvelle dans le Christ. L'huile est le symbole de la force, de la santé, de la beauté, parce qu'il est vraiment beau de vivre en communion avec le Christ. Puis le vêtement blanc, comme expression de la culture de la beauté, de la culture de la vie. Et enfin, la flamme du cierge, comme expression de la vérité qui resplendit dans les ténèbres de l'histoire et nous indique qui nous sommes, d'où nous venons et où nous devons aller.

Chers parrains et marraines, chers parents, chers frères, rendons grâce en ce jour au Seigneur, parce que Dieu ne se cache pas derrière les nuages du mystère impénétrable, mais comme l'a dit l'Evangile d'aujourd'hui, il a ouvert les cieux, il s'est montré, il parle avec nous et il est avec nous; il vit avec nous et il nous guide dans notre vie. Rendons grâce au Seigneur pour ce don et prions pour nos enfants, pour qu'ils aient réellement la vie, la vraie vie, la vie éternelle. Amen .

(ZENIT.org) ZF06011008

Déjà relaté à ce sujet: Benoît XVI: "Nous devons dire non à l'anti-culture", 09.01.2006

Lectio sur l'Évangile concernant le Baptême de Jésus


par AeJ   (simple propos d'un chrétien)

Introduction

Le récit des Mages de dimanche dernier nous a préparé à la Parole de ce dimanche qui nous fait revivre le Baptême de Jésus. Les présents offerts à Jésus par les Mages mettaient en lumière la triple dimension de " l'Emmanuel " :

Dieu avec nous (encens)
Christ- Messie (Myrrhe)
Fils de l'Homme (or)

Le Baptême de Jésus relaté par les évangélistes Matthieu [ Année A ] et Marc [ Année B ] vient donner sens non seulement au récit des Mages, à la naissance de l'Emmanuel, à la Passion du Christ, au Roi des rois, mais aussi à notre propre baptême.

Ce que dit la Parole

Deux personnages nous indiquent les signes des temps. Deux cousins de la même génération mais représentant deux époques spirituelles. Jean dit le Baptiste clôture l'époque des prophètes de l'Ancien Testament et Jésus inaugure la venue du Royaume de Dieu et scellera de son sang le Nouveau Testament entre Dieu et l'humanité.

Alors que Jean se sent indigne de le baptiser, Jésus lui rappelle l'importance que tout s'accomplisse conformément aux Écritures, donc à la Loi. Il n'en demeure pas moins qu'une originalité entoure cet événement. Alors que ses contemporains reçoivent de Jean un baptême de conversion, Jésus est confirmé comme « Fils bien-aimé du Père » et il est « oint » dans sa mission messianique devant les hommes. Par ce baptême, il est investi de l'Esprit Saint et inaugure le baptême chrétien dans l'Esprit, comme enfants bien-aimés de Dieu.

L'Évangile de Jean est très éclairant sur ce point :

« Le lendemain, il [Jean Baptiste] voit Jésus venir vers lui et il dit :

« Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. C'est de lui que j'ai dit :

Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'avant moi il était.
Et moi je ne le connaissais pas ; mais c'est pour qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l'eau. »

Et Jean rendit témoignage en disant :

« J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau, celui-là m'avait dit :
« Celui que tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint. »

Et moi, j'ai vu et je témoigne que celui-ci est l'Élu de Dieu. » [ Jean 1, 29-34 ]

Nous le savons maintenant, à la lumière des trois présents offerts par les Mages, la Parole retentissante au moment du baptême de Jésus : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, il a tout mon amour » est d'une profondeur insondable . Jésus reçoit cette triple mission de prêtre par excellence, de prophète et de roi. Il s'agit de lire attentivement les textes du prophète Isaïe, dont les chants du Serviteur, pour saisir cette élection spirituelle.

La Parole, lumière de vie pour nous, aujourd'hui

Pour nous chrétiens, qui avons reçu le Baptême dans l'Esprit, sommes aussi porteurs, à notre mesure, de cette triple vocation de prêtre, prophète et roi.

Prêtre , non pas dans le sens de l'ordination, mais dans le sens évangélique.

Nous avons pour mission d'Intercéder pour nos contemporains et nos proches.
Cette intercession passe tant par la prière que par le pardon :

« Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs, afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. »
[ Matthieu 5, 44-45 ].

Certains pardons sont plus difficiles et plus longs à accorder que d'autres. Particulièrement dans ces cas douloureux, prier pour ces personnes aide le coeur à se tourner vers l'amour inconditionnel et à s'ouvrir à un cheminement vers le pardon.

Prêtre de par notre baptême, c'est aussi manifester notre FOI :

La prière c'est aussi une manifestation de foi qu'elle sera entendue et que des choses changeront éventuellement au moment choisi par le Père.

Prophète , non pour prédire l'avenir, mais pour promouvoir la Parole de Dieu à temps et à contretemps.

Nous avons pour vocation d'être lumière du monde et sel de la terre.

Il ne nous est pas demandé de vivre comme les prophètes de l'Ancien Testament, mais de donner sens à notre action au coeur de notre quotidien :

d'être une lumière d'espérance à tout le moins pour nos proches et nos collègues de travail ;

d'être porteurs de valeurs chrétiennes (pour nous chrétiens) et modèles inspirants pour nos enfants, nos jeunes d'aujourd'hui ;

l'exercice de notre vocation de prophète passe par l'incarnation de la Parole dans notre quotidien et la constance dans son application dans notre vie, à temps et à contretemps.

« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. »  [ Matthieu 10, 16 ]

Roi - non pas en termes de pouvoirs et de gloire, mais dans le sens de serviteurs dans le service et le don de soi - nous sommes appelés à contribuer à l'édification du Règne de paix, d'amour et de justice cher à Dieu.

Jésus, dans sa prière apostolique, prie pour nous :

« Comme tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Je ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. »
[ Jean 17, 18 . 20 ]

Particulièrement dans le monde de notre temps, chaque effort pour humaniser nos milieux respectifs est d'une extrême importance. La mondialisation, la productivité et la consommation à outrance sont des pièges subtils entraînant les personnes dans la dévalorisation, la détresse psychologique, dans la pauvreté et l'exclusion sociale.

Lorsqu"il neige abondamment, demandons nous combien il aura fallu de flocons pour que la frêle branche de sapin fléchisse enfin. Il en est ainsi pour chacun des actes de générosité, des « dons de soi », des sourires que nous offrons gratuitement, comme ça, parce qu'on aime :

coopérer à ce projet nécessite une CHARITÉ qui implique le partage, l'entraide, l'action et des prises de décision ;

cette vocation de roi passe par cette capacité d'aimer l'autre tel qu'il est aujourd'hui et non comme il devrait être à nos yeux.

Pistes de réflexion

La meilleure façon pour nous de vivre intensément cette triple vocation baptismale, est de méditer sur le Baptême de Jésus et de se laisser inspirer par sa vie cohérente avec son baptême.

Pour cette semaine, je choisis au moins un des éléments ci-après pour prendre conscience de la signification de mon baptême dans ma vie courante ( familiale, sociale et de travail )

Comment est-ce que j'exerce ma vocation de prophète dans mon milieu ;
quel en est le fruit [ je tente de me rappeler de l'effet de mes paroles sur ceux et celles qui m'entourent. ] ?

Comment est-ce que j'exerce ma vocation de roi dans mon milieu ;
quel en est le fruit [ je tente de prendre conscience de l'effet de mes actes que j'accomplis dans mon milieu. ] ?

Comment est-ce que j'exerce ma vocation de prêtre dans mes relations avec les autres ;
quel en est le fruit [ je tente de prendre conscience de l'effet de mes prières sur ceux et celles qui m'entourent, comme sur mes propres dispositions intérieures à leur égard. ] ?

Je prends quelques instants d'intériorité pour laisser pénétrer dans mon coeur cette parole retentissante du Père :

« Tu es mon enfant qui a tout mon amour. »
 

 
 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 11.01.2006 - BENOIT XVI        

 

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