Cité du Vatican, le 03 décembre 2007 - (E.S.M.) - Un concert très privé pour célébrer l'anniversaire du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone de Romano Canavese au quel s'est ajouté un hôte inattendu, l'illustre locataire de l'étage du dessus, le pape Benoît XVI.

Masha Diatchenko

Une  jeune violoniste interprète Paganini pour le card. Bertone et le pape Benoît XVI

Concert privé pour l'anniversaire du cardinal Bertone

Un concert très privé pour célébrer l'anniversaire du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone de Romano Canavese, né le 2 décembre 1934. Davide Viziano, Président du conservatoire genovese Nicolò Paganini l'a organisé hier après-midi. Et au dernier moment, s'est ajouté un hôte inattendu, l'illustre locataire de l'étage du dessus, le pape Benoît XVI, qui ne pouvait pas rester indifférent aux notes du violon et à la célébration en l'honneur de son ami cardinal.

Les parents les plus proches du cardinal, son frère Valeriano et son épouse  Claudia, les neveux Pinuccia et Alexandre, le beau-frère Giovanni, sont partis pour Rome et se sont présentés aux gardes suisses qui les attendaient. Mais il y avait aussi la petite Masha Diatchenko, treize ans seulement, un talent de violoniste, formée au Nicolò Paganini de Genova : née à Rome malgré le nom et l'origine russe évidente, elle jouait déjà à quatre ans du piano, à cinq est tombée amoureuse du violon en écoutant les élèves de son père, musicien depuis six générations. À neuf ans, elle jouait le Concerto numéro 1 de Paganini.

Une carrière éclair qui, sans doute, la mènera loin. Masha, cependant, est plus qu'une enfant. Et lorsqu'elle arrive dans la seconde loggia du Palais Apostolique, dans le salon où furent signés les Pactes du Latran, elle est visiblement très émue. L'hésitation cependant dure seulement un instant. « Le temps de prendre en main son violon et elle est transformée. Le spectacle auquel nous avons eu l'honneur d'assister a été extraordinaire ». D'une part Masha avec son violon, accompagnée au piano par le génois Massimo Spada, s'exhibe avec sûreté dans des œuvres de Nicolas Paganini.

D'autre part, l'auditoire. La calotte rouge pourpre du cardinal Bertone et la blanche du Saint Père Benoît XVI,  l'un à côté de l'autre, le père Georg et don Lech Vicino, d'autres invités un peu en arrière par respect.
« Le pape Benoît battait la mesure avec le pied - racontent les personnes présentes - l'émotion était très grande pour tous ». Au terme, compliments sans fin et la promesse de se revoir.

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 03.12.2007 - BENOÎT XVI - Brèves