Dimanche 02 novembre 2008 |
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Les lectures de la 31e semaine du temps ordinaire
►L'Évangile
du jour
Commémoration de tous les fidèles défunts
Saint(s)
du jour :
Commémoration de tous les fidèles défunts
Livre
de la Sagesse 3,1-9.
Mais la vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n'a de prise
sur eux.
Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ
de ce monde a passé pour un malheur ;
quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans
la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance
ils avaient déjà l'immortalité.
Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils
seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de
lui.
Comme on passe l'or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un
sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis.
Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui
court à travers la paille.
Ils seront les juges des nations et les maîtres des peuples, et le Seigneur
régnera sur eux pour toujours.
Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à
ses élus grâce et miséricorde.
Psaume 27,1.4.7.8.9.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le
Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la
maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans
sa beauté et m'attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi !
Mon coeur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte
pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne
m'abandonne pas, Dieu, mon salut !
Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des
vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9.
Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus
Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés.
Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui,
c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le
Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts.
Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à
la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la
sienne.
Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec
lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous
ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous
vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt
plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
25,31-46.
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec
lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes
les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon
Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du
monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous
m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ;
j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons
vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous
t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous
t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous
l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous
l'avez fait.'
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi,
maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et
vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous
ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas
visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons
vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous
mettre à ton service ?'
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez
pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie
éternelle. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Braulion de Saragosse (vers 590-651) ; évêque
Lettre 19 ; PL 80, 665 (trad. bréviaire rev.)
« En voyant la veuve, le Seigneur Jésus...lui dit : ' Ne pleure pas ' » (Lc
7,13)
Le Christ, espérance de tous les croyants, appelle ceux qui quittent ce
monde non pas des morts mais des dormants lorsqu'il dit : « Lazare, notre
ami, s'est endormi » (Jn 11,11) ; l'apôtre Paul à son tour ne veut pas que
nous soyons « attristés au sujet de ceux qui se sont endormis » (1Th 4,13).
Par là, si notre foi tient que « tous ceux qui croient » au Christ, selon sa
parole dans l'Évangile, « ne mourront jamais » (Jn 11,26), nous savons que
lui n'est pas mort et que nous-mêmes ne mourrons pas. C'est parce que « au
signal donné par la voix de l'archange et à l'appel de la trompette divine,
le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts
ressusciteront » (1Th 4,16). Que l'espérance de la résurrection nous
encourage donc, puisque nous reverrons alors ceux que nous avons perdus. Il
importe que nous croyions fermement en lui, c'est-à-dire que nous obéissions
à ses préceptes, car il met sa puissance suprême à relever les morts plus
facilement que nous n'éveillons ceux qui sont endormis.
Voilà ce que nous disons et pourtant, je ne sais par quel sentiment, nous
nous réfugions dans les larmes, et le sentiment du regret entame notre foi.
Hélas ! que la condition de l'homme est pitoyable, et sans le Christ combien
notre vie est vaine ! Mais toi, ô mort, qui as la cruauté de briser l'union
des époux et de séparer ceux que l'amitié unit, dès maintenant ta force est
écrasée. Dès maintenant ton joug impitoyable est broyé par celui qui te
menaçait par les paroles du prophète Osée : « Ô mort, je serai ta mort » (Os
13,14 Vulg). C'est pourquoi, avec l'apôtre Paul, nous jetons ce défi : « Ô
mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton dard venimeux ? » (1Co 15,55)
Celui qui t'a vaincu nous a rachetés, il a livré son âme bien-aimée aux
mains des impies, afin de faire d'eux ses bien-aimés.
Il serait trop long de rappeler tout ce qui dans les saintes Écritures
devrait nous apporter à tous la consolation. Qu'il nous suffise d'espérer en
la résurrection et d'élever nos regards vers la gloire de notre Rédempteur,
car c'est en lui que nous sommes déjà ressuscités, comme notre foi nous le
fait penser, selon le mot de l'apôtre Paul : « Si nous sommes morts avec le
Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (2Th 2,11).
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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