Intention de prière générale de Benoît XVI
pour le mois d'octobre 2008
Cité du Vatican, le 29 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Pour ce mois d'octobre 2008, voici les intentions de prière
générales que nous propose le pape Benoît XVI.
Le pape Benoît XVI
Intention de prière générale de Benoît XVI pour le mois d'octobre 2008
Intention de prière générale
Le 29 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
Le Saint-Père Benoît XVI propose tous les mois aux fidèles du monde entier
des intentions de prière pour l'Église Universelle et pour ce mois
d'octobre, alors que le Synode sur la Parole de Dieu va s'ouvrir au Vatican,
le thème de l'intention de prière générale proposée par Benoît XVI est
précisément tourné vers cet évènement.
"Pour que le Synode des Évêques aide les pasteurs et les théologiens, les
catéchistes et les animateurs engagés au service de la Parole de Dieu à
transmettre avec courage les vérités de la foi, en communion avec toute
l'Église."
Le Saint-Père Benoît XVI a convoqué la XIIe Assemblée Générale Ordinaire du
Synode des Évêques, qui se tiendra au Vatican du dimanche 5 au dimanche 26
octobre 2008, et qui aura pour thème : La Parole de Dieu dans la vie et
la mission de l’Église. Le Cardinal André Vingt-Trois a été nommé pour y
participer. Plus de renseignement º
Synode 2008 : "la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise"
Mettre en avant la beauté et la réalité de la vocation du prêtre dans l’Église
aujourd’hui : telle est la dynamique de cette année du prêtre qui s’ouvrira
le 28 septembre dans le diocèse de Paris. Le cardinal André Vingt-Trois nous
l’explique dans un message vidéo (catholique-paris.cef.f)
En commentaire, un extrait de l'homélie du cardinal
Vingt-Trois à l’occasion de la messe de rentrée de la maison diocésaine
Parmi ces richesses, c’est évidemment la Parole de Dieu qui
est la plus centrale et la plus décisive pour notre mission. Le Livre des
Proverbes nous le disait : « Toute parole de Dieu est garantie, c’est un
bouclier pour ceux qui cherche en Lui leur refuge » (Pr 30,5).
La place centrale de la Parole de Dieu dans l’expérience de la foi
chrétienne et de la vie de l’Église doit être approfondie pour que l’annonce
et le commentaire en soient renouvelés.
C’est ce que fera l’Église universelle au cours de la session ordinaire du
Synode des évêques qui commence le 5 octobre prochain. Pendant trois
semaines nous allons plancher matin et soir sur ce sujet, et j’ose espérer
que, compte tenu de l’indice très fort d’intelligences rassemblées dans la
même salle, ce travail portera des fruits, et des fruits abondants pour
l’Église entière. Nous ne savons pas encore comment le Pape utilisera ce
travail.
Ce sera la deuxième fois qu’il présidera une session ordinaire du Synode des
évêques. Lors de la précédente, il avait ordonné immédiatement la
publication des conclusions du travail des évêques avant de rédiger son
exhortation apostolique. Je ne sais pas s’il fera la même chose cette
fois-ci.
Mais nous sommes sûrs que ces trois semaines de travail intense sont
appelées à renouveler notre approche de la Parole de Dieu dans notre vie
personnelle, dans la manière dont nous nous nourrissons de cette Parole,
dans la vie de nos communautés, dans l’annonce de cette Parole à nos
contemporains et dans la manière dont nous la proclamons et la recevons au
cours des célébrations communes ou dans les autres tâches de notre mission.
Prions donc le Seigneur pour que la Parole du Christ soit vraiment notre
bouclier et pour que nous sachions nous appuyer sur elle pour annoncer la
Bonne Nouvelle et proposer aux hommes la guérison qu’ils espèrent.
+André cardinal Vingt-Trois (Extrait
de l'homélie à l’occasion de la messe de rentrée de la maison diocésaine)
Autre commentaire, un extrait d'une
Homélie du saint-Père prononcée lors de son voyage
en Pologne
"Demeurez forts dans la foi!". Nous venons d'entendre les paroles de
Jésus: "Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements; et je prierai le
Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à
jamais, l'Esprit de Vérité" (Jn 14, 15-17a).
Dans ces paroles, Jésus révèle le lien profond qui existe entre la foi et la
profession de la Vérité Divine, entre la foi et le dévouement à Jésus Christ
dans l'amour, entre la foi et la pratique de la vie inspirée par les
commandements. Ces trois dimensions de la foi sont toutes le fruit de
l'action de l'Esprit Saint. Cette action se manifeste comme une force
intérieure qui harmonise les coeurs des disciples avec le Coeur du Christ et
rend capable d'aimer ses frères comme Lui les a aimés. Ainsi la foi est un
don, mais dans le même temps elle est un devoir.
"Il vous donnera un autre Consolateur - l'Esprit de Vérité". La foi, comme
connaissance et profession de la vérité sur Dieu et sur l'homme, "naît de ce
qu'on entend; et ce qu'on entend, c'est l'annonce de la parole du Christ",
dit saint Paul (Rm 10, 17). Au cours de
l'histoire de l'Église, les Apôtres ont prêché la Parole du Christ en se
préoccupant de la remettre intacte à leurs successeurs, qui à leur tour
l'ont transmise aux générations successives, jusqu'à nos jours. Beaucoup de
prédicateurs de l'Évangile ont donné leur vie précisément à cause de la
fidélité à la vérité de la Parole du Christ. Et ainsi, de l'attention pour
la vérité est née la Tradition de l'Église. Comme dans les siècles passés,
aujourd'hui aussi existent des personnes et des milieux qui, négligeant
cette Tradition séculaire, voudraient falsifier la Parole du Christ et ôter
de l'Évangile les Vérités selon eux trop malcommodes pour l'homme moderne.
On cherche à créer l'impression que tout est relatif: les vérités de la foi
dépendraient elles aussi de la situation historique et de l'évaluation
humaine. Cependant, l'Église ne peut pas faire taire l'Esprit de Vérité. Les
successeurs des Apôtres, avec le Pape, sont les responsables de la Vérité de
l'Évangile, et tous les chrétiens sont également appelés à partager cette
responsabilité en acceptant leurs indications faisant autorité. Chaque
chrétien est sans cesse tenu de confronter ses propres convictions avec les
indications de l'Évangile et de la Tradition de l'Église, dans l'engagement
pour rester fidèle à la Parole du Christ, même quand celle-ci est exigeante
et humainement difficile à comprendre. Nous ne devons pas tomber dans la
tentation du relativisme ou de l'interprétation subjective et sélective des
Écritures Saintes. Seule la vérité intégrale peut nous ouvrir à l'adhésion
au Christ mort et ressuscité pour notre salut.
Le Christ dit en effet: "Si vous m'aimez...". La foi ne signifie pas
seulement accepter un certain nombre de vérités abstraites à propos des
mystères de Dieu, de l'homme, de la vie et de la mort, des réalités futures.
La foi consiste en un rapport intime avec le Christ, un rapport fondé sur
l'amour de Celui qui nous a aimés le premier (cf. 1 Jn 4,
11), jusqu'à l'offrande totale de lui-même. "Or, la preuve que
Dieu nous aime, c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions
encore pécheurs" (Rm 5, 8). Quelle autre
réponse pouvons-nous donner à un amour aussi grand, sinon celle d'un coeur
ouvert et prêt à aimer? Mais que signifie aimer le Christ? Cela signifie
avoir confiance en Lui également à l'heure de l'épreuve, Le suivre
fidèlement également sur la Via Crucis, dans l'espérance que bientôt
viendra le matin de la résurrection. En nous confiant au Christ, nous ne
perdons rien, mais nous gagnons tout. Entre ses mains notre vie acquiert son
sens véritable. L'amour pour le Christ s'exprime dans la volonté
d'harmoniser sa propre vie avec les pensées et les sentiments de son Coeur.
Cela se réalise à travers l'union intérieure fondée sur la grâce des
Sacrements, renforcée par la prière, la louange, l'action de grâce et la
pénitence incessantes. Il ne peut manquer une écoute attentive des
inspirations qu'Il suscite à travers sa Parole, les personnes que nous
rencontrons, les situations de vie quotidienne. L'aimer signifie rester en
dialogue avec Lui, pour connaître sa volonté et la réaliser promptement.
Mais vivre sa propre foi comme un rapport d'amour avec le Christ signifie
également être prêts à renoncer à tout ce qui constitue la négation de son
amour. Voilà pourquoi Jésus a dit aux Apôtres: "Si vous m'aimez, vous
observerez mes commandements". Mais quels sont les commandements du Christ?
Quand le Seigneur enseignait aux foules, il ne manqua pas de confirmer la
loi que le Créateur avait inscrite dans le coeur de l'homme et avait ensuite
formulée sur les Tables du Décalogue. "Ne pensez pas que je suis venu abolir
la Loi ou les prophètes; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen,
je vous le dis: Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre,
pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se
réalise" (Mt 5, 17-18). Jésus nous a cependant
montré avec une nouvelle clarté le centre unifiant des lois divines révélées
sur le Sinaï, c'est-à-dire l'amour de Dieu et du prochain: "Aimer [Dieu] de
tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son
prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les
sacrifices" (Mc 12, 33). Plus encore, Jésus,
dans sa vie et dans son mystère pascal, a conduit toute la loi à son
accomplissement. En s'unissant à nous à travers le don de l'Esprit Saint, il
porte avec nous et en nous le "joug" de la loi, qui devient ainsi un
"fardeau léger" (Mt 11, 30). C'est dans cet
esprit que Jésus formula sa liste des attitudes intérieures de ceux qui
cherchent à vivre profondément la foi: Heureux ceux qui ont une âme de
pauvres, les affligés, les doux, les affamés et assoiffés de justice, les
miséricordieux, les coeurs purs, les artisans de paix, les persécutés pour
la justice... (cf. Mt 5, 3-12).
Chers frères et soeurs, - a conclu le pape Benoît XVI - la foi en tant
qu'adhésion au Christ se révèle comme amour qui pousse à promouvoir le bien
que le Créateur a inséré dans la nature de chacun et de chacune de nous,
dans la personnalité de chaque autre homme et dans tout ce qui existe dans
le monde. Celui qui croit et qui aime devient ainsi le constructeur de la
véritable "civilisation de l'amour", dont le Christ est le centre. Il y a
vingt-sept ans, en ce lieu, Jean-Paul II disait: "La Pologne est devenue à
notre époque une terre de témoignage particulièrement responsable"
(Varsovie, 2 juin 1979). Je vous en prie, cultivez
ce riche héritage de foi qui vous a été transmis par les générations
précédentes, l'héritage de la pensée et du service de ce grand Polonais que
fut le Pape Jean-Paul II. Restez forts dans la foi, transmettez-la à vos
enfants, témoignez de la grâce, dont vous avez fait l'expérience de manière
si abondante à travers l'Esprit Saint dans votre histoire. Que Marie, Reine
de la Pologne, vous indique la route vers son Fils et vous accompagne vers
un avenir heureux et plein de paix. Que ne manque jamais dans vos coeurs
l'amour pour le Christ et pour son Église.
« Pour qu’en ce mois consacré aux
Missions, à travers l’activité d’animation des Œuvres Pontificales
Missionnaires et des autres organismes, chaque communauté chrétienne éprouve
le besoin de participer à la Mission universelle de l’Église par la prière,
le sacrifice et l’aide concrète ».
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Intention missionnaire de Benoît XVI pour le mois d'octobre 2008
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Les intentions de prière du Pape pour le mois
d’octobre
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Sources :
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 29.09.2008 -
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