L'exhortation apostolique
post-synodale de Benoît XVI |
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CITE DU VATICAN, le 26 Mars 2007 -
(E.S.M.) - Les Évêques et les prêtres savent que la parole « exhortatio », en latin, est synonyme de vive exhortation, qui comme le
rappelle le pape Benoît XVI « découle de l'obéissance fidèle aux normes
liturgiques dans leur totalité, puisque c'est justement cette façon de
célébrer qui a assuré, depuis 2000 ans, la vie de foi de tous les
croyants » (n° 38).
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Agneau-Mystique
L'exhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI
VATICAN - Les paroles de la Doctrine par l’abbé Nicola Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello - Une « Exhortation » qui convainc et qui avertit
On l’appelle « exhortation » parce que, de
l’étymologie latine, elle a pour but de convaincre ; elle est «
apostolique », parce qu’elle a l’autorité des
Successeurs des Apôtres, avec comme Chef, le Saint-Père, le Pape Benoît XVI
; « post synodale » parce qu’elle est le fruit
d’une Institution avec laquelle l’Eglise, à partir du V° siècle environ, a
voulu exprimer la nature de communauté qui fait un cheminement ensemble ;
elle a comme titre
"Sacramentum Caritatis" parce qu’il s’agit de ce mystère
du Corps et du Sang, que Jésus a transmis à ses disciples et à nous-mêmes,
et qui a pour effet la communion, le fait d’être une seul cœur et une seule
âme, semblable à celle qu’Il vit avec le Père et avec le Saint-Esprit, et
pour laquelle il a donné sa vie (cf. n° 10)
Le thème de l’Eucharistie a été proposé à Jean Paul II par les Évêques de l’Assemblée
Synodale de 2001, parce qu’ils voulaient se rendre compte de son incidence
réelle sur la vie de l’Eglise, étant le point culminant de son chemin
d’initiation et de réconciliation, et également source de sa vie et de sa
mission dans le monde. Le Pape Benoît XVI a présidé l’Assemblée Générale du
Synode de 2005, en souhaitant que l’on ne dise pas
seulement de belles choses sur l’Eucharistie,
mais que l’on vive plutôt et surtout de sa force.
Oui, la force du « Pain des forts », qui contient la puissance divine et
humaine du Sauveur, le Verbe Incarné, le Fils de Dieu né de la Vierge Marie,
le Seigneur Crucifié et Ressuscité, le Dieu vivant dans son corps, son sang,
son âme et sa divinité. Il est le réconfort - cum fortis - des
Saints, de nous tous qui nous unissons à Lui avec la Communion qui donne la
vie. C’est Lui le Vivant dont la présence, comme le rappelle l’Apocalypse,
est adorée par toutes les légions du Paradis, et qui, sur la terre, doit
l’être par tous ceux qui croient en Lui.
Seule la présence du Christ peut émouvoir la personne au plus profond de son
cœur, Lui qui a dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du
monde ». Pour cela, un synode enseigne particulièrement cette vérité,
au-delà des thèmes traités : l’Eglise est une communion qui a le Christ
comme Chef, représenté de manière visible sur terre par l’Évêque de Rome et
par les Évêques en communion avec Lui. Il est donc fondamental de comprendre
que l’Eucharistie est Jésus-Christ présent aujourd’hui même, et que, par
elle, la liberté de Dieu vient à la rencontre de la liberté de l’homme. Une
liberté qui traverse les préoccupations du monde à chaque époque.
En conclusion de l’Assemblée du Synode, les Pères ont approuvé
50 propositions (« propositiones » en latin). La troisième,
reprenant presque à la lettre le belle intervention du Pape Benoît XVI à l’Assemblée,
rappelait entre autres que « en instituant
l’Eucharistie Jésus a donné vie à une nouveauté radicale : il a réalisé en
Lui-même la nouvelle et éternelle Alliance. Le véritable Agneau Immolé s’est
sacrifié une fois pour toutes dans le mystère pascal, et est en mesure de
libérer pour toujours l’homme du péché et des ténèbres de la mort ».
Elle est développée dans les numéros 9 et 10 de l’Exhortation. C’est cet
Agneau qui est sacrifié et c’est de cet Agneau que nous nourrissons. La
Sainte Messe est ainsi un sacrifice authentique et mystique qui devient
banquet pour les invités aux noces de l’Agneau. Vraiment, ils sont
bienheureux les invités ! S’ils ont la robe requise, fruit d’une vie vécue
dans la grâce avec Dieu, dans la pratique des vertus de foi, d’espérance et
d’amour.
Ainsi, avec l’Exhortation «
Sacramentum Caritatis », l’Eglise tout entière reçoit un élan
nouveau pour sa foi en l’Eucharistie, dans laquelle Jésus est présent de
manière unique et incomparable. Mais les Évêques et les prêtres savent que
la parole « exhortatio », en latin, est
aussi synonyme de vive exhortation : aux fidèles,
pour participer pleinement, de manière active et fructueuse au mystère
célébré ; aux ministres ordonnés, « in primis » de célébrer «
comme il convient » (« l’art de célébrer
», « ars celebrandi »), chose qui comme le rappelle le pape Benoît
XVI « découle de l'obéissance fidèle aux normes
liturgiques dans leur totalité, puisque c'est justement cette façon de
célébrer qui a assuré, depuis 2000 ans, la vie de foi de tous les croyants
» (n° 38). De la sorte
l’Eglise tout entière renforcera sa foi dans le mystère eucharistique, qui
se manifeste par la liturgie célébrée et vécue comme adoration. Une liturgie
capable de communiquer à l’homme d’aujourd’hui la charité pour vivre dans le
monde, et l’espérance de la gloire future.
Tous les textes concernant
l'Exhortation post-Synodale de Benoît XVI sur l'Eucharistie
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 26.03.2007 - BENOÎT XVI - Doctrine -
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