Benoît XVI a reçu le journaliste
Andrea Pamparana |
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Rome, le 03 mai 2008 -
(E.S.M.) - L'exemple de Bernard montre comment la route
pour retrouver les valeurs, l'identité et la civilisation, passe par par
la redécouverte de la foi, l'union à l'intérieur de la chrétienté,
l'acquisition de bases solides.
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Saint Bernard de
Clairvaux (1091-1153), docteur de l'Église -
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Saint Bernard, entre le cloître et la route, nous transmet “l'essence de
l'essence” du chrétien
Après un volume sur Benoît et un sur Abélard, le journaliste Andrea
Pamparana, termine sa première trilogie avec un autre personnage de grande
envergure : Saint Bernard (fondateur de l'ordre
cistercien). Le livre, intitulé 'Bernard, le cloître et la route'
(éditions Ancora) a été présenté mercredi 30
avril à l'Université pontificale du Latran. Soeur Maria Gloria Riva, abbesse
du monastère de Carpegna et auteur de la préface du livre, a souligné dans
un message vidéo la fascination qu'elle avait éprouvée en lisant le livre,
qui offre une lecture de l'histoire “autre” que celle qui nous est
transmise.
En introduisant la rencontre, Son Exc. Mgr Rino Fisichella, Recteur
magnifique de l'Université, a rappelé que l'époque dont Bernard est le
témoin et le réformateur, fut un moment fécond de l'histoire de l'Église,
dans laquelle la culture commençait à sortir des cloîtres et où se formaient
les premières universités. Le récit d'Andrea Pamparana, qui pour son livre
utilise les lettres de Bernard, est riche de particularités qui nous
introduisent dans le contexte où se déroule la scène de la vie de Bernard.
Bernard mystique et docteur de l'Église, mais surtout le Bernard de l'amour,
celui qui a affirmé: 'Ce qui me donne la liberté,
c'est la charité'. Un homme qui voulait une Église simple, austère et
nue, à la mesure du peuple de Dieu, et qui n'a pas suivi l'expérience de
Cluny, car il désirait quelque chose de plus radical et d'essentiel: Bernard
nous transmet “l'essence de l'essence” du chrétien. Et lui, qui désirait
exclusivement rester enfermé dans le cloître, d'où l'on ne peut contempler
que le ciel, il a voyagé et évangélisé l'Europe alors connue, non pour
enseigner, mais pour convertir: le cloître et la route, justement.
Magdi Cristiano Allam, Vice-directeur du “Corriere della sera”, a
souligné quelques ressemblances entre l'époque de Bernard et celle actuelle,
dans laquelle le nihilisme et le relativisme occupent tous les espaces de la
vie sociale. L'exemple de Bernard montre comment la
route pour retrouver les valeurs, l'identité et la civilisation, passe par
par la redécouverte de la foi, l'union à l'intérieur de la chrétienté,
l'acquisition de bases solides.
L'auteur du texte a raconté l'émotion de l'entretien, dans la matinée, avec
le Saint-Père Benoît XVI, enthousiaste en parlant de Bernard. Une rencontre
initialement difficile, celle entre Pamparana et la figure austère de
Bernard: mais la découverte de l'humanité du moine a peu à peu eut le
dessus. Si Dante dans la Divine Comédie le choisit pour se faire accompagner
en présence de Dieu, Bernard ne peut être le seul “tétragone” décrit par
l'histoire. Le livre redécouvre le Bernard poète, le moine qui pleure
désespéré par la mort du frère Gerardo, qui va trouver le frère Abélard qui
a résisté toute sa vie, qui se définit comme un explorateur curieux. Bernard
homme jusqu'au bout. (P.C.)
"Son exemple et ses enseignements se révèlent particulièrement utiles même à
notre époque", a reconnu le pape Benoît XVI en présentant le modèle de saint
Bernard, "celui qui a su harmoniser l'aspiration du
moine à la solitude et à la tranquillité du cloître avec l'urgence de
missions importantes et complexes au service de l'Église".
(lire)
OEUVRES
COMPLÈTES DE SAINT BERNARD
Sources :
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.05.08 -
BRÈVES |