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19 Avril 2005
 

L'Évangile du jour et son commentaire

 

Dimanche 24 décembre 

Quatrième Dimanche de l'Avent


Ce soir : Nativité du Seigneur (Noël), solennité - Messe de la nuit
Saint(s) du jour : Ste Adèle, veuve et abbesse (+ 735), Sts Martyrs d'Antioche en Syrie

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église
(in Ephata I, Le Sarment/Fayard 1988)

« Le Puissant fit pour moi des merveilles »

C'est le propre de l'Esprit Saint, lorsqu'il touche un coeur, d'en chasser toute tiédeur. Il aime la promptitude, il est ennemi des délais, des retards dans l'exécution de la volonté de Dieu... « Marie partit en hâte »...

Quelles grâces tombèrent sur la maison de Zacharie lorsque Marie y entra ! Si Abraham reçut tant de grâces pour avoir hébergé trois anges en sa maison, quelles bénédictions tombèrent sur la maison de Zacharie où entra l'ange du grand conseil (Is 9,6), la vraie arche d'alliance, le divin prophète, Notre Seigneur enclos dans le sein de Marie ! Toute la maison en fut comblée de joie : l'enfant tressaillit, le père recouvra la vue, la mère fut remplie du Saint Esprit et reçut le don de prophétie. Voyant Notre Dame entrer dans sa maison, elle s'écria : « D'où me vient ceci que la Mère de mon Dieu vienne me visiter ? »... Et Marie, entendant ce que sa cousine disait à sa louange, s'humilia et rendit gloire à Dieu de tout. Confessant que tout son bonheur procédait de ce que Dieu « avait regardé l'humilité de sa servante », elle entonna ce beau et admirable cantique de son Magnificat.

Combien devons-nous être comblés de joie, nous aussi, lorsque nous visite ce divin Sauveur dans le Saint Sacrement et par les grâces intérieures, les paroles qu'il dit journellement dans notre coeur !

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 25 décembre

Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18

Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,et le Verbe était auprès de Dieu,et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait,et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu.Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque, docteur de l'Église
Sermon n° 38, pour la Nativité ; PG 36, 311s (trad. coll. Icthus, vol 8, p. 143s rev.)

« Toi qui as merveilleusement créé l'homme, tu as plus merveilleusement encore rétabli sa dignité » (Collecte)

Jésus Christ est né, rendez-lui gloire ! Christ est descendu du ciel, courez vers lui ! Christ est sur la terre, exaltez-le ! « Chantez au Seigneur, terre entière. Joie dans le ciel ; terre, exulte de joie ! » (Ps 96,1.11) Du ciel, il vient habiter parmi les hommes ; tressaillez de crainte et de joie : de crainte à cause du péché, de joie à cause de notre espérance. Aujourd'hui, les ombres se dissipent et la lumière se lève sur le monde ; comme autrefois dans l'Egypte frappée de ténèbres, aujourd'hui une colonne de feu illumine Israël. O peuple qui étais assis dans les ténèbres de l'ignorance, aujourd'hui contemple cette immense lumière de la vraie connaissance car « le monde ancien a disparu, toute chose est nouvelle » (2Co 5,17). La lettre recule, l'esprit triomphe (Rm 7,6) ; la préfiguration passe, la vérité apparaît (Col 2,17).

Celui qui nous a donné l'existence veut aussi nous combler de bonheur ; ce bonheur que le péché nous avait fait perdre, l'incarnation du Fils nous le rend... Telle est cette solennité : nous saluons aujourd'hui l'avènement de Dieu parmi les hommes afin que nous puissions, non pas parvenir, mais revenir auprès de Dieu ; afin que nous nous dépouillions du vieil homme et que nous revêtions l'Homme nouveau (Col 3,9); afin que, morts en Adam, nous vivions dans le Christ (1Co 15,22)... Célébrons donc ce jour, remplis d'une joie divine, non pas mondaine, mais une vraie joie céleste. Quelle fête, ce mystère du Christ ! Il est mon achèvement, ma nouvelle naissance.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 26 décembre 2006

Fête de Saint Etienne, premier martyr

Saint(s) du jour :  Saint Etienne (+ 35)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,17-22

Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Méditation pour le 6 janvier 1941 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 271)

« Me voici, je viens pour faire ta volonté » (He 10,7)

Nous nous agenouillons une fois encore devant la crèche... Tout près du Sauveur nouveau-né, nous voyons saint Étienne. Qu'est-ce qui a valu cette place d'honneur à celui qui le premier a rendu au Crucifié le témoignage du sang ? Il a accompli dans son ardeur juvénile ce que le Seigneur a déclaré en entrant dans le monde : « Tu m'as donné un corps. Me voici, je viens pour faire ta volonté » (He 10,5-7). Il a pratiqué l'obéissance parfaite, qui plonge ses racines dans l'amour et s'extériorise dans l'amour. Il a marché sur les traces du Seigneur en ce qui, selon la nature, est peut-être pour le coeur humain le plus difficile, qui semble même impossible : comme le Sauveur lui-même, il a accompli le commandement de l'amour des ennemis. L'Enfant dans la crèche, qui est venu pour accomplir la volonté de son Père jusqu'à la mort sur la croix (Ph 2,8), voit en esprit devant lui tous ceux qui le suivront sur cette voie. Il aime ce jeune homme qu'il attendra un jour pour le placer le premier près du trône du Père, une palme à la main. Sa petite main nous le désigne comme modèle, comme s'il nous disait : « Voyez l'or que j'attends de vous. »

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 27 décembre 2006

Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

Saint(s) du jour : Saint Jean (+ 103)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 21,20-24

En se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. (C'est lui qui, pendant le repas, s'était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »)
Pierre, voyant ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. »
Ainsi se répandit parmi les frères l'idée que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n'avait pas dit à Pierre : « Il ne mourra pas », mais : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? »
C'est lui, le disciple qui rend témoignage de tout cela, et qui l'a rapporté par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Méditation pour le 6 janvier 1941 (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 272-3)

« Nous savons que son témoignage est vrai »

Près de sa crèche, le Sauveur désire également la présence de celui qui lui était particulièrement cher pendant sa vie : Jean, le disciple que Jésus aimait (Jn 13,23). Nous le connaissons bien comme figure de la pureté virginale. Parce qu'il était pur, il a plu au Seigneur. Il a pu reposer sur le Coeur de Jésus et y être initié aux mystères du Coeur divin (Jn 13,25). Comme le Père céleste a rendu témoignage à son Fils en proclamant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » (Lc 9,35), de même l'Enfant divin semble aussi nous désigner son disciple bien-aimé et nous dire : « Nul encens ne m'est plus agréable qu'un coeur pur qui se donne avec amour. Écoutez celui qui a pu voir Dieu parce qu'il avait un coeur pur » (Mt 5,8).

Nul n'a pu plonger plus profondément que lui dans la contemplation des abîmes cachés de la vie divine. C'est pourquoi il nous annonce le mystère de l'engendrement éternel du Verbe divin... Il a partagé les combats de son Seigneur comme seule peut le faire une âme qui aime d'un amour sponsal... Il nous a fidèlement conservé et transmis les témoignages que le Sauveur rendait lui-même à sa propre divinité devant ses amis et ses ennemis... Par lui nous savons à quelle participation à la vie du Christ et à la vie du Dieu-Trinité nous sommes destinés...

La présence de Jean à la crèche du Seigneur nous dit : voyez ce qui est préparé pour ceux qui s'offrent à Dieu d'un coeur pur. Toute la plénitude inépuisable de la vie à la fois humaine et divine de Jésus leur est royalement accordée en échange. Venez et buvez aux sources de l'eau de la vie, que le Seigneur fait couler pour les assoiffés et qui jaillissent en vie éternelle (Jn 7,37;4,14). Le Verbe est devenu chair et il est couché devant nous sous la figure d'un enfant nouveau-né.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 28 décembre 2006

Fête des Saint Innocents, martyrs

Saint(s) du jour :  Saints Innocents
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,13-18

Après le départ des mages, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils.
Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages.
Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie :
Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Grégoire de Nysse (vers 335-395), moine et évêque
Sermon sur la Nativité du Christ ; PG 46,1128s (trad. coll. Icthus, vol. 8, p. 170)

Aujourd'hui commence le mystère de la Passion

« A la nouvelle de la naissance du Sauveur, Hérode devint soucieux, et tout Jérusalem avec lui » (Mt 2,2)... C'est le mystère de la Passion que figurait déjà la myrrhe des mages ; on fait massacrer sans pitié des nouveau-nés... Que signifie cette tuerie d'enfants ? Pourquoi oser un crime si horrible ? « C'est que, disent Hérode et ses conseillers, un signe étrange a paru dans le ciel ; il assure aux mages la venue d'un autre roi. » Comprends-tu ce que sont ces signes avant-coureurs ?... Si Jésus est maître des astres, n'est-il pas à l'abri de tes attaques ? Tu crois avoir le pouvoir de faire vivre ou mourir, mais tu n'as rien à craindre de quelqu'un de si doux. Dieu le soumet à ta puissance ; pourquoi conspirer contre lui ?...

Mais laissons là le deuil, « la plainte amère de Rachel qui pleure ses enfants » -- car aujourd'hui le Soleil de justice (Ma 3,20) dissipe les ténèbres du mal et répand sa lumière sur toute la nature, lui qui assume notre nature humaine... En cette fête de la Nativité « les portes de la mort sont fracassées, les barres de fer sont brisées » (Ps 107,16) ; aujourd'hui, « s'ouvrent les portes de la justice » (Ps 118,19)... Car par un homme, Adam, est venue la mort ; aujourd'hui par un homme vient le salut (Rm 5,18)... Après l'arbre du péché se dresse l'arbre de la bonté, la croix... Aujourd'hui commence le mystère de la Passion.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 29 décembre 2006

5e jour de l'Octave de Noël

Saint(s) du jour : Saint Thomas Becket (+ 1170)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-35

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien anglais
In Ypapanti Domini. (Sermons inédits p. 51-52, trad. Brésard, 2000 ans B, p. 272)

« Syméon prit l'enfant dans ses bras »

« Syméon vint au temple, poussé par l'Esprit. » Et toi, si tu as bien cherché Jésus partout, c'est-à-dire si -- comme l'Épouse du Cantique des Cantiques (Ct 3,1-3) -- tu l'as cherché sur la couche de ton repos, tantôt en lisant, tantôt en priant, tantôt en méditant, si tu l'as cherché aussi dans la cité en interrogeant tes frères, en parlant de lui, en échangeant sur lui, si tu l'as cherché par les rues et les places en profitant des paroles et des exemples des autres, si tu l'as cherché auprès des guetteurs, c'est-à-dire en écoutant ceux qui ont atteint la perfection, tu viendras alors au temple, « poussé par l'Esprit. » Certes, c'est le meilleur endroit pour la rencontre du Verbe et de l'âme : on le cherche partout, on le rencontre dans le temple... « J'ai trouvé celui qu'aime mon âme » (Ct 3,4). Cherche donc partout, cherche en tout, cherche auprès de tous, passe et dépasse tout pour passer enfin au lieu de la tente, jusqu'à la demeure de Dieu, et alors tu trouveras.

« Syméon vint au temple, poussé par l'Esprit. » Lors donc que ses parents apportèrent l'Enfant Jésus, lui aussi le reçut dans ses mains : voici l'amour qui goûte par le consentement, qui s'attache par l'étreinte, qui savoure par l'affection. Oh, frères, qu'ici la langue se taise... Ici, rien de plus désirable que le silence : ce sont les secrets de l'Époux et de l'Épouse..., l'étranger ne saurait y avoir part. « Mon secret est à moi, mon secret est à moi ! » (Is 24,16 Vlg) Où est, pour toi, ton secret, Épouse qui seule a expérimenté quelle est la douceur qu'on éprouve quand, dans un baiser spirituel, l'esprit créé et l'Esprit incréé vont au devant l'un de l'autre et s'unissent l'un à l'autre, au point qu'ils sont deux en un, bien mieux, dis-je, un seul : justifiant et justifié, sanctifié et sanctifiant, déifiant et déifié ?...

Puissions-nous mériter de dire aussi ce qui suit : « Je l'ai tenu et je ne le lâcherai pas » (Ct 3,4). Cela, saint Syméon l'a mérité, lui qui dit : « Maintenant, Seigneur, laisse aller ton serviteur dans la paix. » Il a voulu qu'on le laisse aller, délivré des liens de la chair, pour étreindre plus étroitement de l'embrassement de son coeur Jésus Christ notre Seigneur, à qui est gloire et honneur dans les siècles sans fin.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 30 décembre2006

6e jour de l'Octave de Noël

Saint(s) du jour :   Saint Roger (12ème siècle), Sts Sabin, Exupérance, Marcel, Vénustien et comp., martyrs (+ 303)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,36-40

Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Cyprien (vers 200-258), évêque de Carthage et martyr
Sur le Notre Père ; PL 4, 544 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 280)

« Servant Dieu jour et nuit »

Dans les Saintes Écritures, le vrai soleil et le jour véritable, c'est le Christ ; c'est pourquoi pour les chrétiens, aucune heure n'est exclue, et sans cesse et toujours il faut adorer Dieu. Puisque nous sommes dans le Christ, c'est-à-dire dans la lumière véritable, tout au long du jour, soyons en supplications et en prière. Et quand selon le cours du temps, la nuit revient après le jour, rien dans les ténèbres nocturnes ne nous empêche de prier : pour les fils de lumière (1Th 5,5), il fait jour même dans la nuit. Quand donc est-il sans la lumière, celui dont la lumière est dans le coeur ? Quand donc fait défaut le soleil, quand donc n'est-ce plus jour pour celui dont le Christ est Soleil et Jour ?

Pendant la nuit donc ne laissons pas la prière. C'est ainsi qu'Anne, la veuve, obtenait la faveur de Dieu en persévérant dans la prière et dans les veilles comme il est écrit dans l'Évangile : « Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant jour et nuit dans les jeûnes et la prière »... Que la paresse et le laisser-aller ne nous empêchent pas de prier. Par la miséricorde de Dieu, nous avons été recréés dans l'Esprit et nous sommes renés. Imitons donc ce que nous serons. Nous devons habiter un royaume où il n'y aura plus de nuit, où brillera un jour sans déclin, veillons déjà pendant la nuit comme s'il faisait plein jour. Appelés à prier et à rendre grâces sans fin à Dieu au ciel, commençons déjà à prier sans cesse et à rendre grâces ici-bas.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 31 décembre

Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

Saint(s) du jour : Saint Sylvestre (+ 335)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-52

Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son coeur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Mariage et concupiscence, 1,11 ; Sermon 51 (trad. En Calcat)

Un vrai mariage, une vraie famille

En disant à Joseph : « Prends sans crainte avec toi Marie, ta femme » (Mt 1,20), l'ange ne se trompait pas... Le titre de « femme » n'était ni vain, ni mensonger, car cette Vierge faisait le bonheur de son mari, d'une manière d'autant plus parfaite et admirable qu'elle devenait mère sans la participation de ce mari, féconde sans lui, mais fidèle avec lui. C'est à cause de ce mariage authentique qu'ils ont mérité d'être appelés l'un et l'autre « parents du Christ » -- non seulement elle, « sa mère », mais lui aussi « son père », en tant qu'époux de sa mère, père et époux selon l'esprit, non selon la chair. Tous les deux -- lui seulement par l'esprit, elle jusque dans sa chair -- sont parents de son humilité, non de sa noblesse, parents de sa faiblesse, non de sa divinité. Voyez l'Evangile, qui ne saurait mentir : « Sa mère lui a dit : ‘ Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi nous te cherchions, angoissés ' ».

Lui, voulant montrer qu'il avait aussi en dehors d'eux un Père qui l'avait engendré sans mère, leur a répondu : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » Et, pour qu'on ne pense pas qu'en parlant ainsi, il reniait ses parents, l'évangéliste ajoute : « Il redescendit avec eux et revint à Nazareth, et il leur demeurait soumis »... Pourquoi se soumettait-il à ceux qui étaient si inférieurs à sa nature divine ? Parce que « s'anéantissant lui-même, il s'était fait une nature de serviteur » (Ph 2 7), selon laquelle ils étaient ses parents. S'ils n'avaient pas été unis par un mariage véritable, bien que sans commerce charnel, ils n'auraient pas pu être appelés tous deux les parents de cette nature de serviteur.
* * *
Prenons donc à partir de Joseph la généalogie du Christ : époux dans la chasteté, il est père de la même manière... Il n'a pas, direz-vous, engendré Jésus par l'opération de la nature ? Mais Marie elle-même, l'a-t-elle conçu par l'opération de la nature ? Eh bien : ce que le Saint Esprit a opéré, il l'a fait pour les deux ensemble. Car Joseph était, nous dit Matthieu (1,19), « un homme juste ». Ils étaient justes, mari et femme. L'Esprit Saint a reposé dans leur commune justice, et leur à donné un fils à tous deux.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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