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L'Évangile du jour et son commentaire

Si vous désirez consulter les évangiles précédents   Calendrier de l'année liturgique complété chaque semaine

Dimanche 5 août 2007

Dix-huitième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  Dédicace de la basilique Sainte Marie-Majeure, St Abel de Lobbes, archevêque (+ 751)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,13-21

Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.'
Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence.'
Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ?'
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie 31 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 116 rev.)

Construire d'autres greniers

« Insensé, cette nuit même, on te redemandera ta vie, et ce que tu as préparé, qui donc l'aura ? » La conduite du riche de l'Évangile est plus dérisoire que le châtiment éternel n'est rigoureux. En effet, cet homme qui va être enlevé de ce monde dans si peu de temps, quels projets agite-t-il dans son esprit ? « Je vais démolir mes greniers et j'en rebâtirai de plus grands. » Moi, je lui dirais volontiers : Tu fais bien, car ils ne méritent que trop d'être démolis, les greniers de l'injustice. De tes propres mains, détruis de fond en comble ce que tu as bâti malhonnêtement. Laisse s'écrouler tes réserves de blé dont personne n'est jamais parti réconforté. Fais disparaître tout bâtiment refuge de ton avarice, enlève les toits, abats les murs, expose au soleil le blé qui moisit, sors de leur prison les richesses qui y étaient captives...

« Je vais démolir mes greniers et j'en rebâtirai de plus grands. » Une fois que tu les auras remplis à leur tour eux aussi, quel parti prendras-tu ? Les démoliras-tu pour en rebâtir d'autres une fois encore ? Est-il pire folie que de se tourmenter sans fin, de construire avec acharnement et de s'acharner à détruire ? Tu as pour greniers, si tu le veux, les demeures des indigents. « Amasse-toi des trésors dans le ciel. » Ce qui est entreposé là « les vers ne le mangent pas, la rouille ne le ronge pas, les voleurs ne le dérobent pas » (Mt 6,20).

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Sévère d’Antioche (vers 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.)

« Il est descendu du ciel » (Credo)

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ…n'a pas dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem -- nom qui signifie « la Paix de Dieu » -- et est descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante. Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu... Une fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie…, la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l’image divine (Gn 1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la laissent enfin à demi morte...

La loi donnée par Moïse a passé…, mais elle a manqué de force, elle n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui gisait… Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,14)...

Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom de Samaritain. Car…c’est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la Loi et faisant voir par ses oeuvres « qui est le prochain » et qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 6 août 2007

Fête de la Transfiguration du Seigneur

Saint(s) du jour :  Transfiguration du Seigneur, Sts Sixte II (pape) et comp., martyrs (+ 258), St Hormisdas, pape (+ 523)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,28-36

Et voici qu'environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier.
Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante.
Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait.
Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul.Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Un auteur syrien anonyme
Homélie attribuée à tort à Saint Ephrem (trad. Coune, in L’Année en fêtes, Migne 2000, p. 474)

« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu »

Notre Seigneur Jésus Christ a emmené Pierre, Jacques et Jean sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par les prophètes. Il voulait prévenir aussi qu'ils ne soient pas scandalisés à la vue des souffrances librement consenties qu'il allait souffrir pour nous dans sa nature humaine. Ils le connaissaient en effet comme homme, mais ils ignoraient qu'il soit Dieu ; ils le connaissaient comme fils de Marie, un homme séjournant avec eux dans le monde, mais sur la montagne il leur a fait connaître qu'il était le Fils de Dieu, et Dieu lui-même.

Ils l'avaient vu manger et boire, travailler et se reposer, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et paraissaient ne convenir qu'à son humanité. Voilà pourquoi il les a emmenés sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils et qu’il était Dieu. Il les a emmenés sur la montagne et leur a montré son Règne avant de manifester ses souffrances, sa puissance avant sa mort, sa gloire avant les outrages et son honneur avant l'ignominie. Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres sauraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse mais par consentement et de son plein gré, pour le salut du monde.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 7 août 2007

Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Gaétan (Cajetan) de Thienne, fondateur (+ 1547)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,22-36

Aussitôt Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Thomas More (1478-1535), homme d'Etat anglais, martyr
Lettre écrite prison 1534 (trad. Rogers/bréviaire rev.)

« Seigneur, sauve-moi ! »

Ma chère Meg, je ne peux pas manquer de confiance en Dieu ; pourtant je sens que la peur pourrait bien me submerger. Je me rappellerai que saint Pierre, à cause de son peu de foi, commençait à s'enfoncer sous un coup de vent, et je ferai comme lui : j'en appellerai au Christ et lui demanderai son secours. Ainsi j'espère qu'il me tendra la main, me saisira et ne me laissera pas sombrer dans la mer démontée.

Et s'il permet que je joue le rôle de Pierre dans sa conduite ultérieure, que je tombe tout à fait, en jurant et en abjurant (mais que notre Seigneur, dans la tendresse de sa miséricorde, m'en préserve, et qu'une telle chute me nuise plutôt que de me rapporter aucun avantage)…, s'il permet que je tombe, j'espère pourtant que dans sa bonté il jettera sur moi, comme sur Pierre, un regard plein de compassion (cf Lc 22,61) et qu'il me relèvera pour que je confesse de nouveau la vérité et que je libère ma conscience. J'espère aussi qu'il me fera supporter courageusement le châtiment et la honte d'un tel reniement.

Bref, ma chère Margot, je suis absolument certain que, sauf péché de ma part, Dieu ne m’abandonnera pas. En toute espérance et sécurité, je vais donc me confier totalement en lui… Donc, ma chère fille, garde un bon moral, ne te laisse troubler par rien de ce qui peut m'arriver en ce monde. Rien ne peut arriver sans que Dieu le veuille. Et, j’en ai la certitude, tout ce que cela peut être, si mauvais que cela nous paraisse, sera vraiment le meilleur.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 8 août 2007

Le mercredi de la 18e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Dominique de Guzman, fondateur (+ 1221)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28

Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. -
C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur saint Matthieu, n° 52, 1-3 (trad. Véricel, L’Evangile commenté, p. 200)

La puissance d'une prière persévérante
Alors qu’elle devrait se retirer découragée, la Cananéenne approche de plus près et, adorant Jésus, elle lui dit : « Seigneur, viens à mon secours ! » Mais alors, femme, tu ne l'as pas entendu dire : « Je n'ai été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d’Israël » ? Je l'ai entendu, réplique-t-elle ; mais il est le Seigneur...

C'est parce qu'il prévoyait sa réponse que le Christ différait d'exaucer sa prière. Il refusait sa demande pour souligner sa piété. S'il n'avait pas voulu l'exaucer, il ne lui aurait pas accordé sa demande à la fin… Ses réponses n'étaient pas destinées à lui faire de la peine, mais plutôt à l'attirer et à révéler ce trésor caché.

Mais considère, je te prie, en même temps que sa foi, son humilité profonde. Jésus a donné aux juifs le nom d'enfants ; la Cananéenne renchérit encore sur ce titre et les appelle des maîtres, tant elle était loin de souffrir de l'éloge d'autrui : « Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table des maîtres »... Et c'est pour cela qu'elle a été admise au nombre des enfants. Le Christ lui dit alors : « Femme, ta foi est grande ». Il lui tardait de prononcer cette parole et de récompenser cette femme : « Qu'il t'advienne selon ton désir ! » Tu le vois, la Cananéenne a une grande part dans la guérison de sa fille. En effet, le Christ ne dit pas : Que ta fille soit guérie, mais : « Ta foi est grande, qu'il t'advienne selon ton désir ! » Et remarque encore bien ceci : là où les apôtres avaient échoué et n’avaient rien obtenu, elle a réussi. Telle est la puissance d'une prière persévérante.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 9 août 2007

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe

Saint(s) du jour :   Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), o.c.d. (+ 1942), St Amour, martyr (8ème s.)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,1-13

« Alors, le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux.
Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes :
les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre.'
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe.
Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.'
Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands.'
Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !'
Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.'
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Jean Paul II
Homélie pour la canonisation de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), 11/10/98 (trad. DC n° 2192, p. 955 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Une philosophe découvre la vérité

L'amour du Christ a été le feu qui a embrasé la vie de Thérèse Bénédicte de la Croix. Avant même de s'en rendre compte, elle en a été totalement consumée. Au début, son idéal a été la liberté. Pendant longtemps, Edith Stein a vécu l'expérience de la recherche. Son esprit ne se lassait pas de chercher et son coeur d'espérer. Elle a parcouru le chemin difficile de la philosophie avec une ardeur passionnée et, à la fin, elle a été récompensée : elle a conquis la vérité, ou plutôt, elle a été conquise. En effet, elle a découvert que la vérité portait un nom : Jésus Christ. À partir de ce moment, le Verbe incarné a été tout pour elle. Considérant cette période de sa vie d'un point de vue de carmélite, elle écrivait à une bénédictine : « Consciemment ou inconsciemment, qui cherche la vérité cherche Dieu ».

Bien qu'elle ait été élevée dans la religion juive de sa mère, Edith Stein, à quatorze ans, « avait librement décidé d'abandonner la prière ». Elle ne voulait compter que sur elle-même, soucieuse d'affirmer sa propre liberté dans ses choix de vie. À la fin d'un long chemin, il lui a été donné de parvenir à une constatation surprenante : seul celui qui se lie à l'amour du Christ devient vraiment libre. L'expérience de cette femme, qui a affronté les défis d'un siècle tourmenté comme le nôtre, représente un exemple pour nous : le monde moderne invite à franchir la porte attrayante de la permissivité, ignorant la porte étroite du discernement et du renoncement. C’est pourquoi je m’adresse spécialement à vous, jeunes chrétiens…: méfiez-vous, gardez-vous de concevoir votre vie comme une porte ouverte à tous les choix ! Écoutez la voix de votre coeur ! Ne soyez pas superficiels, mais allez au fond des choses. Et lorsque le moment sera venu, ayez le courage de vous décider. Le Seigneur attend que vous placiez votre liberté entre ses mains miséricordieuses.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 10 août 2007

Le vendredi de la 18e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Laurent de Rome, martyr (+ 258)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,24-26

Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Maxime de Turin (?-vers 420), évêque
Sermon 40 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 178 rev.)

Saint Laurent, comme un grain jeté en terre

De prime abord, un grain de moutarde a l'air petit, commun et méprisable ; il n'a pas de goût, n'exhale pas de senteur, ne laisse pas présumer de douceur. Mais quand il a été broyé, il répand son odeur, il montre sa vigueur, il a un goût de flamme et il brûle d'une telle ardeur que l'on s'étonne de trouver un si grand feu lové en un si petit grain… De même, la foi chrétienne semble à première vue petite, commune et faible ; elle ne montre pas sa puissance, elle ne fait pas étalage de son influence. Mais quand elle a été broyée par différentes épreuves, elle montre sa vigueur, fait éclater son énergie, exhale la flamme de sa foi dans le Seigneur. Le feu divin la fait vibrer d'une telle ardeur que, tout en brûlant elle-même, elle réchauffe ceux qui la partagent, comme l'ont dit Cléophas et son compagnon dans le saint Evangile, tandis que le Seigneur s'entretenait avec eux après sa Passion : « Notre coeur n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin, quand il nous expliquait les Ecritures ? » (Lc 24,32)…

Nous pouvons comparer le saint martyr Laurent au grain de moutarde ; broyé par de multiples tortures, il a mérité devant la terre entière la grâce d'un martyre éclatant. Alors qu'il habitait encore son corps, il était humble, ignoré et commun ; après avoir été torturé, déchiré et brûlé, il a répandu sur tous les fidèles à travers le monde la bonne odeur de sa noblesse d’âme... Vu de l'extérieur, ce martyr brûlait dans les flammes d'un tyran cruel ; mais une plus grande flamme, celle de l'amour du Christ, le consumait à l'intérieur. Un roi impie a beau rajouter du bois et allumer des feux plus grands, saint Laurent, dans l'ardeur de sa foi, ne sent plus ces flammes… Aucune souffrance sur terre n'a plus prise sur lui : son âme demeure déjà au ciel.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 11 août 2007

Le samedi de la 18e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :   Ste Claire d'Assise, fondatrice (+ 1253)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,14-20

Quand ils rejoignirent la foule, un homme s'approcha, et tombant à genoux devant lui,
il lui dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d'épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l'eau.
Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi ici. »
Jésus l'interpella vivement, le démon sortit de lui et à l'heure même l'enfant fut guéri.
Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? »
Jésus leur répond : « C'est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : 'Transporte-toi d'ici jusque là-bas', et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Séraphim de Sarov (1759-1833), moine russe
Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979,1995, p. 183)

« Vous avez trop peu de foi »

« Le Seigneur est proche de ceux qui l'invoquent. Il ne fait pas acception des personnes. Le Père aime le Fils et a tout remis entre ses mains » (Ps 145,18;Rm 2,11;Jn 3,35). Pourvu que nous aimions notre Père céleste vraiment comme des fils, le Seigneur écoute également un moine et un homme du monde, un simple chrétien. Pourvu que les deux aient la vraie foi, aiment Dieu du fond de leur coeur et possèdent une foi « grande comme une graine de moutarde », tous deux « soulèveront des montagnes »… Le Seigneur lui-même dit : « Tout est possible à celui qui croit » (Mc 9,23). Et le saint apôtre Paul s'écrie : « Je peux tout avec le Christ qui me fortifie » (Ph 4,13). Plus merveilleuses encore sont les paroles du Seigneur concernant ceux qui croient en lui : « Celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jn 14,12-14).

Et c'est bien ainsi, ami de Dieu. Tout ce que vous demanderez à Dieu, vous l'obtiendrez, pourvu que votre demande soit à la gloire de Dieu ou pour le bien de votre prochain. Car Dieu ne sépare pas le bien du prochain de sa gloire : « Tout ce que vous ferez au plus petit d'entre vous, c'est à moi que vous le ferez » (cf Mt 25,45).

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 12 août 2007

Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  Ste Jeanne de Chantal, fondatrice (+ 1641), Bx Innocent XI, pape (+ 1689), Ste Clarisse, abbesse (6ème s.), Bx Karl Leisner
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,32-48

Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. Faites-vous une bourse qui ne s'use pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n'approche pas, où la mite ne ronge pas.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.
Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Cyprien (vers 200-258), évêque de Carthage et martyr
De l’unité, 26-27 (trad. cf DDB 1979, p. 49 et AELF)

« Tenez-vous prêts »

C'est à notre temps que songeait le Seigneur quand il a dit : « Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (Lc 18,8) Nous voyons cette prophétie se réaliser. La crainte de Dieu, la loi de la justice, la charité, les bonnes oeuvres, on n’y croit plus… Tout ce que craindrait notre conscience, si elle y croyait, elle ne le craint pas, parce qu'elle n’y croit pas. Car si elle y croyait, elle serait vigilante ; et si elle était vigilante, elle se sauverait.

Réveillons-nous donc, frères très chers, autant que nous en sommes capables. Secouons le sommeil de notre inertie. Veillons à observer et à pratiquer les préceptes du Seigneur. Soyons tels qu'il nous a prescrit d'être, quand il a dit : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ».

Oui, restons en tenue de service, de peur que, quand viendra le jour du départ, il ne nous trouve embarrassés et empêtrés. Que notre lumière brille et rayonne de bonnes oeuvres, qu'elle nous achemine de la nuit de ce monde à la lumière et à la charité éternelles. Attendons avec soin et prudence l'arrivée soudaine du Seigneur, afin que, lorsqu'il frappera à la porte, notre foi soit en éveil pour recevoir du Seigneur la récompense de sa vigilance. Si nous observons ces commandements, si nous retenons ces avertissements et ces préceptes, les ruses trompeuses de l’Accusateur ne pourront pas nous accabler pendant notre sommeil. Mais reconnus serviteurs vigilants, nous régnerons avec le Christ triomphant.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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