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L'Évangile du jour et son commentaire

Si vous désirez consulter les évangiles précédents   Calendrier de l'année liturgique complété chaque semaine

Dimanche 1er juillet 2007

Treizième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Gall, évêque (+ 554), St Theodoric (Thierry), abbé (+ 533)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,51-62

Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Méditation pour la fête de l’Exaltation de la croix (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 277)

« Suis-moi »

Le Sauveur nous a précédés sur le chemin de la pauvreté. Tous les biens du ciel et de la terre lui appartenaient. Ils ne présentaient pour lui aucun danger ; il pouvait en faire usage tout en gardant son coeur entièrement libre. Mais il savait qu'il est presque impossible à un être humain de posséder des biens sans s'y subordonner et en devenir esclave. C'est pourquoi il a tout abandonné et nous a montré ainsi par son exemple plus encore que par ses paroles que seul possède tout celui qui ne possède rien. Sa naissance dans une étable et sa fuite en Egypte montraient déjà que le Fils de l'homme ne devait pas avoir d'endroit où reposer la tête. Qui veut le suivre doit savoir que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente. Plus vivement nous en prendrons conscience, plus ardemment nous tendrons vers notre demeure future et nous exulterons à la pensée que nous avons droit de cité au ciel.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 2 juillet 2007

Le lundi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Sts Processus et Martinien, martyrs (Ier siècle)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,18-22

Jésus, voyant la foule autour de lui, donna l'ordre de partir vers l'autre rive du lac.
Un scribe s'approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête. »
Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine
1ère lettre à Agnès de Prague, §15-23 (trad. Vorreux rev. ; cf SC 325)

« Maître, je te suivrai partout où tu iras »

Bienheureuse pauvreté, qui prodigue des richesses éternelles à ceux qui l'aiment et qui l'embrassent ! Sainte pauvreté -– à ceux qui la possèdent et la désirent Dieu promet sûrement le Royaume des cieux et donnent la gloire éternelle et la vie bienheureuse. Chère pauvreté, que le Seigneur Jésus Christ a daigné préférer à toute autre chose, lui qui régnait et qui règne sur le ciel et la terre, « et par sa parole tout a été fait » (Ps 32,9). « Les renards, dit-il en effet, ont leur tanière et les oiseaux du ciel leur nid, mais le Fils de l'homme (c'est a dire le Christ) n'a pas trouvé où reposer sa tête. » Quand enfin il a laissé reposer sa tête [sur la croix], il a remis l'esprit (Jn 19,30).

Puisqu'un si grand Seigneur a voulu descendre dans le sein de la Vierge, puisqu'il a voulu apparaître au monde méprisé, indigent et pauvre afin que les hommes, indigents, pauvres et affamés de nourriture céleste, deviennent riches en lui en entrant en possession du Royaume des cieux, exultez de joie. Réjouissez-vous d'un grand bonheur et d'une allégresse spirituelle. Si vous préférez le mépris aux honneurs, et la pauvreté aux richesses de ce monde, si vous confiez vos trésors non pas à la terre mais au ciel, où la rouille ne ronge pas, « la mite ne détruit pas, et les voleurs ne peuvent s'approcher » (Mt 6,20), « votre récompense sera grande dans les cieux » (Mt 5,12).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 3 juillet 2007

Fête de saint Thomas, Apôtre

Saint(s) du jour :  St Thomas, apôtre (1er s.), St Raymond Lulle, o.f.m. (v. 1315)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,24-29

Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Pape Benoît XVI
Audience générale du 27/09/06 (trad. DC 2367, p. 958 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Mon Seigneur et mon Dieu »

Bien connue et même proverbiale est la scène de Thomas l'incrédule, qui s'est passée huit jours après la Pâque. En un premier temps, il n'avait pas cru que Jésus était apparu en son absence et il avait dit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque de ses clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ». Au fond, il ressort de ces paroles la conviction que Jésus est désormais reconnaissable non seulement à son visage mais à ses plaies. Thomas pense que les signes qualifiant l'identité de Jésus sont désormais surtout les plaies, par lesquelles se révèle à quel point il nous a aimés. En cela l'apôtre ne se trompe pas. Comme nous le savons, huit jours plus tard, Jésus apparaît à nouveau au milieu de ses disciples, et cette fois Thomas est présent. Et Jésus l'interpelle : « Avance ton doigt ici et vois mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse d'être incrédule, sois croyant ». Thomas réagit par la profession de foi la plus belle de tout le Nouveau Testament: « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Saint Augustin commente à cet égard : Thomas « voyait et touchait l'homme, mais il confessait sa foi en Dieu, qu'il ne voyait pas et ne touchait pas. Mais ce qu'il voyait et touchait l'amenait à croire en ce dont il avait douté jusqu'alors » (In Iohann. 121, 5). L’évangéliste poursuit par une dernière parole de Jésus à Thomas: « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croiront sans avoir vu »…

Le cas de l'apôtre Thomas est important pour nous pour au moins trois raisons : la première, parce qu'il nous réconforte dans nos insécurités ; la seconde, parce qu'il nous montre que tout doute peut déboucher sur une issue lumineuse, au-delà de toute incertitude ; et enfin parce que les paroles que Jésus lui adresse nous rappellent le vrai sens de la foi qui a mûri et nous encouragent à poursuivre, malgré la difficulté, sur notre chemin d'adhésion à sa personne.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 4 juillet 2007

Le mercredi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :    Ste Elisabeth du Portugal, reine (+ 1336), Bx Pierre de Luxembourg, cardinal (+ 1387), Ste Berthe, o.s.b. (+ 723)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,28-34

Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région .

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 13

La liberté humaine : « les gens le supplièrent de partir de leur région »

Etabli par Dieu dans un état de justice, l'homme, séduit par le Malin, dès le début de l'histoire, a abusé de sa liberté en se dressant contre Dieu et en désirant parvenir à sa fin hors de Dieu. Ayant connu Dieu, « ils ne lui ont pas rendu gloire comme à un Dieu..., mais leur coeur inintelligent s'est enténébré » et ils ont servi la créature de préférence au Créateur (Rm 1,21-25). Ce que la Révélation divine nous découvre ainsi, notre propre expérience le confirme. Car l'homme, s'il regarde au dedans de son coeur, se découvre enclin aussi au mal, submergé de multiples maux qui ne peuvent provenir de son Créateur, qui est bon. Refusant souvent de reconnaître Dieu comme son principe, l'homme a, par le fait même, brisé l'ordre qui l'orientait à sa fin dernière, et en même temps il a rompu toute harmonie, soit par rapport à lui-même, soit par rapport aux autres hommes et à toute la création.

C'est donc en lui-même que l'homme est divisé. Voici que toute la vie des hommes, individuelle et collective, se manifeste comme une lutte, combien dramatique, entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. Bien plus, voici que l'homme se découvre incapable par lui-même de vaincre effectivement les assauts du mal ; et ainsi chacun se sent comme chargé de chaînes. Mais le Seigneur en personne est venu pour restaurer l'homme dans sa liberté et sa force, le rénovant intérieurement, et jetant dehors « le prince de ce monde » (Jn 12,31), qui le retenait dans l'esclavage du péché. Quant au péché, il amoindrit l'homme lui-même en l'empêchant d'atteindre sa plénitude.

Dans la lumière de cette Révélation, la sublimité de la vocation humaine, comme la profonde misère de l'homme, dont tous font l'expérience, trouvent leur signification ultime.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 5 juillet 2007

Le jeudi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  St Antoine-Marie Zaccaria, fondateur (+ 1539)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,1-8

Jésus monta en barque, traversa le lac et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés...» alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. »
L'homme se leva et rentra chez lui.
En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Isaac de l'Étoile (?-vers 1171), moine cistercien
Homélie 11 (trad. bréviaire ; cf Orval)

« Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » (Mc 2,7)

Il y a deux choses qui reviennent à Dieu seul : l'honneur de recevoir la confession et le pouvoir de pardonner. Nous devons lui faire notre confession et attendre de lui le pardon. A Dieu seul il appartient, en effet, de pardonner les péchés ; c'est donc à lui seul qu'il faut les confesser. Mais le Tout-Puissant, le Très-Haut, ayant pris une épouse faible et insignifiante, a fait de cette servante une reine. Celle qui était en retrait à ses pieds, il l'a placée à côté de lui ; car c'est de son côté qu'elle est sortie et c'est par là qu'il se l'est fiancée (Gn 2,22;Jn 19,34). Et de même que tout ce qui est au Père est au Fils et tout ce qui est au Fils est au Père de par leur unité de nature (Jn 17,10), de même l'Époux a donné tous ses biens à l'épouse et il a pris en charge tout ce qui appartient à l'épouse qu'il a unie à lui-même et aussi à son Père…

C’est pourquoi l'Époux, qui est un avec le Père et un avec l'épouse, a enlevé en celle-ci tout ce qu'il a trouvé chez elle d'étranger, le fixant à la croix où il a porté ses péchés sur le bois et les a détruits par le bois. Ce qui est naturel et propre à l'épouse, il l'a assumé et revêtu ; ce qui lui est propre et divin, il l'a donné à l'épouse... Il partage ainsi la faiblesse de l'épouse ainsi que son gémissement, et tout est commun à l'Époux et à l'épouse : l'honneur de recevoir la confession et le pouvoir de pardonner. C'est la raison de cette parole : « Va te montrer au prêtre » (Mc 1,44).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 6 juillet 2007

Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  Ste Maria Goretti, vierge et martyre (+ 1902), St Goar, ermite (+ 575)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 30 : PL 52, 285-286 (trad. En Calcat rev.)

« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »

Dieu est accusé de se pencher vers l'homme, de s'asseoir près du pécheur, d'avoir faim de sa conversion et soif de son retour, de prendre l'aliment de la miséricorde et la coupe de la bienveillance. Mais le Christ, mes frères, est venu à ce repas; la Vie est venue parmi ces convives pour que, condamnés à mort, ils vivent avec la Vie ; la Résurrection s'est couchée pour que ceux qui gisaient se lèvent de leurs tombes ; la Bonté s'est abaissée pour élever les pécheurs jusqu'au pardon ; Dieu est venu à l'homme pour que l'homme parvienne à Dieu ; le juge est venu au repas des coupables pour soustraire l'humanité à la sentence de condamnation ; le médecin est venu chez les malades pour les rétablir en mangeant avec eux ; le Bon Pasteur a penché l'épaule pour rapporter la brebis perdue au bercail du salut.

« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Mais qui est pécheur, sinon celui qui refuse de se voir tel ? N'est-ce pas s'enfoncer dans son péché, et à vrai dire s'identifier à lui, que cesser de se reconnaître pécheur ? Et qui est injuste, sinon celui qui s'estime juste ? ... Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur, et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 7 juillet 2007

Le samedi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Bx Raoul Milner et ses compagnons, martyrs en Angleterre (+ 1591)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,14-17

Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ? »
Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
Et personne ne coud une pièce d'étoffe neuve sur un vieux vêtement ; car le morceau ajouté tire sur le vêtement et le déchire davantage.
Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 210 (trad. En Calcat rev.)

« Alors ils jeûneront »

« Des jours viendront où l’Epoux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. » Puisque l'Epoux nous a été enlevé, c'est pour nous le temps de la tristesse et des pleurs. Cet Epoux « est plus beau que tous les enfants des hommes ; la grâce est répandue sur ses lèvres » (Ps 44,3) et pourtant, sous la main de ses bourreaux, il a perdu tout éclat, toute beauté, et il a été retranché de la terre des vivants (Is 53,2.8). Or notre deuil est juste si nous brûlons du désir de le voir. Heureux ceux qui, avant sa Passion, ont pu jouir de sa présence, l’interroger comme ils le voulaient et l’écouter comme il se devait… Quant à nous, nous voyons maintenant l’accomplissement de ce qu’il a dit : « Le temps viendra où vous désirerez voir un des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas » (Lc 17,22)…

Qui ne dirait pas avec le roi prophète : « Mes larmes sont devenues ma nourriture jour et nuit, pendant qu'on me dit sans cesse : ‘ Où est ton Dieu ? ’ » (Ps 41,4) Nous croyons en lui sans doute, assis déjà à la droite du Père, mais tant que nous sommes dans ce corps, nous voyageons loin de lui (2Co 5,6), et nous ne pouvons pas le montrer à ceux qui doutent de son existence, et même qui la nient en disant : « Où est ton Dieu ? »…

« Encore un peu de temps, disait le Seigneur à ses disciples, et vous ne me verrez plus, et encore un peu de temps et vous me verrez » (Jn 16,19). Maintenant, c’est l'heure dont il a dit : « Vous serez dans la tristesse, mais le monde sera dans la joie… Mais, ajoute-t-il, je vous verrai de nouveau et votre coeur se réjouira, et nul ne vous enlèvera votre joie » (v. 20). L’espérance que nous donne ainsi celui qui est fidèle dans ses promesses ne nous laisse pas, dès maintenant, sans quelque joie -- jusqu'à ce que vienne la joie surabondante du jour où nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est (1Jn 3,2)… « Une femme qui enfante, dit notre Seigneur, est dans la peine, parce que son heure est venue. Mais, quand l’enfant est né, elle éprouve une grande joie, parce qu'un être humain est venu dans le monde » (Jn 16,21). C'est cette joie que personne ne pourra nous enlever, et dont nous serons comblés lorsque nous passerons de la conception présente de la foi à la lumière éternelle. Jeûnons donc maintenant, et prions, puisque nous sommes encore au jour de l’enfantement.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 8 juillet 2007

Quatorzième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Thibaud de Marly, abbé (+ 1247)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,1-12.17-20

Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.'
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.'
Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites :
'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche.'
Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville.
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair.
Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal.
Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Pape Benoît XVI
Message pour la Journée mondiale des missions 2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

La charité, âme de la mission

La mission, si elle n'est pas guidée par la charité, si elle ne jaillit pas d’un profond acte d'amour divin, risque de se réduire à une simple activité philanthropique et sociale. L’amour que Dieu nourrit pour chaque personne constitue en effet le coeur de l'expérience et de l'annonce de l'Évangile, et tous ceux qui l'accueillent en deviennent à leur tour des témoins. L’amour de Dieu qui donne vie au monde est l'amour qui nous a été donné en Jésus, Parole de salut, icône parfaite de la miséricorde du Père céleste.

Le message salvifique pourrait bien être résumé par les paroles de l'évangéliste Jean : « En ceci s'est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1Jn 4,9). Le mandat de diffuser l'annonce de cet amour a été confié par Jésus aux apôtres après sa résurrection, et les apôtres, transformés intérieurement le jour de la Pentecôte par la puissance de l’Esprit Saint, ont commencé à rendre témoignage au Seigneur mort et ressuscité. Depuis, l'Église poursuit cette même mission, qui constitue pour tous les croyants un engagement permanent auquel il est impossible de renoncer.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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