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Calendrier de l'année liturgique 4e
Semaine de Pâques
► L'Évangile
du jour
Cinquième dimanche de Pâques
Saint(s) du jour :
Saint Isidore le Laboureur (+ 1170), Ste
Solange (+ 880), Bienheureux
Ivan Merz (1896-1928)
Livre des Actes des Apôtres 9,26-31.
Après
sa conversion, Paul vint à Jérusalem. Il cherchait à entrer dans le groupe
des disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne pouvaient pas
croire que lui aussi était un disciple du Christ.
Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta
ce qui s'était passé : sur la route, Saul avait vu le Seigneur, qui lui
avait parlé ; à Damas, il avait prêché avec assurance au nom de Jésus.
Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec les Apôtres, prêchant
avec assurance au nom du Seigneur.
Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci
cherchaient à le supprimer.
Les frères l'apprirent ; alors ils l'accompagnèrent jusqu'à Césarée, et le
firent partir pour Tarse.
L'Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie. Dans
la crainte du Seigneur, elle se construisait et elle avançait ; elle se
multipliait avec l'assistance de l'Esprit Saint.
Psaume 22(21),26-29.31-32.
Tu
seras ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent, je
tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur,
ceux qui le cherchent : « A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille
de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté, le pouvoir sur les nations ! »
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ; on annoncera le
Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître : Voilà son oeuvre !
Première lettre de saint Jean 3,18-24.
Mes
enfants, nous devons aimer, non pas avec des paroles et des discours, mais
par des actes et en vérité.
En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et
devant Dieu nous aurons le coeur en paix ;
notre coeur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur,
et il connaît toutes choses.
Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous accuse pas, nous nous tenons avec
assurance devant Dieu.
Tout ce que nous demandons à Dieu, il nous l'accorde, parce que nous sommes
fidèles à ses commandements, et que nous faisons ce qui lui plaît.
Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous
aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.
Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui
; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son
Esprit.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.
À
l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père
l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en
donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai
dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas
porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous
non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en
qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi,
vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté
dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette
au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout
ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit
: ainsi, vous serez pour moi des disciples.
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de
l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 80, 1; 81, 1.3-4; CCL 36, 527-531.
« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments »
Dans le passage de l'Evangile où notre Seigneur dit qu'il est la vigne et
ses disciples les sarments, il parle en tant que Tête de l'Église et nous
ses membres (Ep 5,25), en tant que « le médiateur entre Dieu et les hommes »
(lTm 2,5). En effet, la vigne et les sarments sont de même nature ; voilà
pourquoi celui qui était Dieu, d'une autre nature que nous, s'est fait homme
: afin qu'en lui la nature humaine soit comme une vigne dont nous pourrions
être les sarments...
Il disait aux disciples : « Demeurez en moi, comme moi en vous. » Ils
n'étaient pas en lui de la même manière que lui était en eux. Cette union
réciproque ne lui procure aucun profit ; c'est pour eux qu'elle est un
avantage. Les sarments sont étroitement unis à la vigne mais ne lui
communiquent rien ; c'est d'elle qu'ils reçoivent le principe de leur vie.
La vigne, au contraire, est unie aux sarments pour leur communiquer sa sève
vivifiante, sans rien recevoir d'eux. C'est ainsi que le Christ demeure dans
ses disciples...
Si le Christ n'avait pas été un homme, il n'aurait pas pu être la vigne ;
cependant, s'il n'était pas également Dieu, il ne fournirait pas cette grâce
aux sarments. Parce qu'on ne peut pas vivre sans cette grâce et parce que la
mort est au pouvoir de notre libre arbitre, notre Seigneur ajoute : « Si
quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors
et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu,
et ils brûlent. » (Jn 15,6) C'est pourquoi, si le bois de la vigne n'a plus
de valeur lorsqu'il ne demeure pas uni à la vigne, il est d'autant plus
glorieux quand il le demeure.
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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