Éditorial de L’Osservatore Romano sur
Hans Küng |
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Le 31 octobre 2009 -
(E.S.M.)
- Une nouvelle fois, une décision de Benoît XVI se retrouve
caricaturée, dépeinte avec des couleurs
outrancières, réécrite, et surtout fort loin de
la réalité.
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Le théologien suisse
Hans Küng
Éditorial de L’Osservatore Romano sur
Hans Küng
Le 31 octobre 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Alors que le théologien contestataire Hans Küng s’en est pris violemment,
mercredi 28 octobre, à la décision de Benoît XVI d’ouvrir la porte de
l’Église catholique aux fidèles anglicans déçus par les décisions de leur
Église, le directeur de L'Osservatore Romano, dans un éditorial daté du
jeudi 29 octobre, a estimé que cette réaction était « loin des réalités
»
Loin de la réalité
Une nouvelle fois, une décision de Benoît XVI se retrouve caricaturée,
dépeinte avec des couleurs outrancières, réécrite, et surtout fort loin de
la réalité. L’auteur en est malheureusement, à nouveau, le théologien suisse
Hans Küng, ancien collègue et ami du pape, celui-là même qu’en 2005, cinq
mois seulement après son élection, le Saint-Père voulut rencontrer, en toute
amitié, pour évoquer les fondements éthiques communs des religions et les
relations entre la raison et la foi. Et ce alors même qu'en 1979, aux débuts
du pontificat de Jean- Paul II, Küng avait été sanctionné pour ses positions
par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, alors dirigée par le
cardinal croate Franjo Seper. Celui-ci, au terme d’un processus engagé dans
les dernières années du pontificat de Paul VI, avait déclaré ne plus pouvoir
le considérer comme un théologien catholique.
Depuis lors, à plusieurs reprises, Küng, repris sans faiblir par des médias
influents, persiste à critiquer, avec âpreté et sans fondement, Benoit XVI.
Ainsi aujourd’hui, repris à grand bruit en Angleterre par le Guardian et en
Italie par la Repubblica, et sans doute par d’autres médias dans le monde, à
propos de l'annonce, en tous points historique, par le Saint-Siège de la
prochaine constitution apostolique qui permettra l'entrée dans la communion
avec l'Église catholique de nombreux anglicans. Un geste visant à
reconstruire l’unité voulue par le Christ, reconnaissant le long et
difficile chemin œcuménique parcouru en ce sens, mais que Küng déforme et
présente outrancièrement comme s’il s’agissait d’une opération astucieuse à
lire selon des critères politiques, forcément d’extrême-droite.
Il n’est pas nécessaire de souligner la fausseté et les inexactitudes de ce
dernier texte de Küng, dont le ton ne fait pas honneur à son histoire
personnelle, et qui, à certains égards, frise le comique, ignorant
volontairement les faits, allant jusqu’à railler le primat anglican, qui a
signé une déclaration conjointe avec l’archevêque de Westminster. Pour
autant, l'article du théologien suisse sera malheureusement, et
certainement, l’objet d’une diffusion massive, participant ainsi à une
représentation aussi sombre qu’infondée de l'Église catholique et de Benoît
XVI. Pour résumer la situation à laquelle serait arrivée aujourd’hui
l'Église catholique sous la conduite du Pape actuel, Küng parle d’une
tragédie. Il n’est pas nécessaire de recourir à des termes aussi outranciers
pour définir son article, même si on ne peut ressentir qu’une grande
amertume devant cette énième attaque gratuite contre l'Église de Rome et son
indiscutable engagement œcuménique.
Gian Maria Vian
►Nouvelle attaque de Hans Küng contre Benoît XVI - 29.10.09
Sources : L’Osservatore Romano (Traduction
la-croix)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 31.10.2008 -
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