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19 Avril 2005
 

Pour berner le Motu Proprio de Benoît XVI, il y a les ADAP !

 

Rome, le 31 août 2007 - (E.S.M.) - Dans son Motu Proprio, le pape Benoît XVI précise que l'histoire de la liturgie est faite de croissance et jamais de rupture. Le prêtre n'a donc pas à partager son rôle avec les laïcs. Pro Liturgia propose un billet humoristique mais comme le dit le proverbe, il n'y a jamais de fumée sans feu !

Si nous continuons, voilà ce qui nous attend ! 

Pour berner le Motu Proprio du pape Benoît XVI, il y a les ADAP !

Pro Liturgia a lu pour nous dans...

... le courrier des lecteurs de "Famille chrétienne":

"Au-delà des polémiques actuelles qui ne sont malheureusement pas toujours dénuées d'arrière-pensées, d'un côté comme de l'autre, l'impression générale que peut en tirer un "chrétien de base" est la suivante: après une époque marquée par une forte insistance sur l'aspect sacrificiel de la messe, l'accent a été mis sur l'aspect communautaire pour le valoriser, à l'issue du Concile Vatican II. Mais ce mouvement de balancier semble aujourd'hui parti un peu loin (...) En réalité, il y a trois aspects indissociables dans la liturgie: un aspect personnel et intérieur, un aspect communautaire, et un aspect transcendantal. Force est de reconnaître que l'exaltation de l'aspect communautaire se fait parfois au détriment des deux autres aspects. (...) Évidemment, selon sa sensibilité propre, on sera tenté de mettre l'accent plutôt sur un aspect, ou plutôt sur un autre... En fait, il n'y a vraisemblablement pas de solution miracle, parce qu'en vérité, comme un tabouret repose sur ses trois pieds, nous sommes invités à tenir les trois aspects ensemble..."

... dans L'Homme Nouveau (L'humeur de Pasquin):

"Après une année de ministère, le curé part en vacances quelques jours (...). L'arrivée tardive le samedi soir ne l'empêche pas de passer dans le village s'enquérir des horaires des messes le dimanche: il proposera demain à son confrère un "coup de main". A la porte de l'église, les horaires sont affichés: il s'agit d'une ADAP (Assemblée Dominicale en l'Absence de Prêtre [1]). Deo gratias, se dit-il, puisque je suis là, je pourrai célébrer la messe.

Le lendemain, il se rend à la sacristie où quelques personnes s'agitent, quelques femmes, saintes femmes certainement ! Il se présente, annonçant qu'il peut dire la messe. Alors, comme s'il avait proposé de tripoter toutes les majorettes du village, l'une des mémères caté-kermesse mute brutalement en pitbull et, dans une fulgurante colère, aussi immédiate qu'imprévue, le vire manu militari en hurlant: "Ils nous avaient bien dit qu'on risquait de se faire récupérer notre ADAP par des prêtres ! Il n'en est pas question, il n'y aura pas de messe aujourd'hui !"

Abasourdi, le curé "briseur d'ADAP" a repris sa voiture. Dans une église quasi désaffectée, accompagné par une nonagénaire parkinsonienne, gardienne des clés depuis toujours, le prêtre en vacances dit sa messe seul. Pendant ce temps, la pasto-mégère s'excite à faire chanter quelques anciens qu'elle a privés de messe. Très à son affaire à l'autel, elle gère: cantiques, parole, évangile, ciboire, calice, communion.

Seigneur! S'il y a toujours eu des grenouilles de bénitier, il y a maintenant des crapauds sur le tabernacle."

Ndlr : Quelques précisions, non exhaustives, à l'attention des lecteurs qui nous écrivent, généralement désorientés par la pratique des A.D.A.P. :

Ni les tentatives de cléricalisation des laïcs, ni les efforts en vue d'une laïcisation du clergé ne peuvent être porteurs des grâces divines.

[1] Les assemblées dominicales en l'absence de prêtre (A.D.A.P., on comprend aussi en l'attente de prêtre). De plus en plus, les évêques demandent que l'on n'y distribue pas systématiquement la communion, pour que ces célébrations ne soient pas comprises comme un ersatz de la messe ; certains évêques vont jusqu'à l'interdire. L'assemblée dominicale a sa raison d'être dans les paroisses, quand il ne peut y avoir de messe, car « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux », a dit Jésus (Mt 18, 20) : ceci exprime et nourrit la communauté locale. (Mgr Robert Le Gall, Président de la Commission épiscopale pour la Liturgie)

L'Église ne peut pas se passer des évêques et des prêtres. La diminution du nombre de prêtres n'est pas un progrès, ni une chance, encore moins une grâce. C'est une pauvreté à vivre comme une pauvreté. La disparition des prêtres serait, non une nouvelle image de l'Église, mais une mutilation du Corps du Christ. Personne ne peut remplacer ceux qui sont sacrements de la Tête.

S'il en est besoin, des suppléances pourront et devront être données, par exemple pour présider les ADAP, pour célébrer des baptêmes (tout à fait exceptionnellement en cas d'extrême nécessité, le baptême étant le premier sacrement d'appartenance au corps du Christ), pour être témoin de l'Église aux mariages (là encore en cas de vraie nécessité), etc. Mais il doit être clair que cela est de l'ordre de la suppléance en des circonstances où il n'est pas possible de faire autrement et en tendant à retrouver la situation normale du corps du Christ le plus vite possible.

Notre objectif à tous, ce n'est pas la promotion des évêques et des prêtres, ni la promotion des laïcs. C'est la promotion du corps du Christ. La suppléance ne peut jamais devenir un droit ou une situation normale. Le caractère de suppléance doit toujours être exprimé et manifesté. (Pour rappel, un laïc n'est également pas autorisé à prononcer l'homélie réservée aux seuls ministres ordonnés)

Même si d'autres font certaines activités que nous faisions, nous évêques et prêtres, nous ne sommes pas disqualifiés ni périmés Nous ne perdons pas notre absolue nécessité. Nous demeurons sacrements du Christ Tête. (Mgr Raymond Bouchex, Archevêque d'Avignon)

Enfin, soulignons que cette insistance sur la qualité de la liturgie de la Parole veut renouveler le sens des Assemblées dominicales en l'absence de prêtre, dans lesquelles la liturgie de la Parole prend une place importante. Benoît XVI reprend la proposition des Pères synodaux demandant qu'un rituel spécifique soit élaboré par les conférences épiscopales (cf. n° 75, suivant la proposition 10). Pour lui, ces liturgies, avec ou sans communion eucharistique, doivent « être des occasions privilégiées de prière adressée à Dieu pour qu'il envoie de saints prêtres selon son cœur» (Sacramentum Caritatis n° 75).

Dans les contrées où la messe dominicale ne peut pas être célébrée faute d’un nombre suffisant de prêtres, Benoît XVI exhorte malgré tout, les communautés chrétiennes à se réunir, pour lire les Écritures et pour prier: "Cela devra cependant se réaliser dans le cadre d'une instruction appropriée sur la différence entre la messe et les assemblées dominicales en l'absence de prêtre" (Sacramentum Caritatis n° 75).

Ce sujet avait déjà fait l'objet d'attentions particulières de la part du pape Jean-Paul II dans la Lettre apostolique Dies Domini sur la sanctification du Dimanche (§ 53).
 

Sources: Pro Liturgia - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 31.08.2007 - BENOÎT XVI - Liturgie

 

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