Un responsable orthodoxe russe
soutient Benoît XVI dans la question du préservatif |
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Le 28 mars 2009 -
(E.S.M.)
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Le responsable orthodoxe russe s'exprimait suite aux déclarations que le
pape a faites à des journalistes le 17 mars dans l'avion qui l'emmenait au
Cameroun. Benoît XVI avait alors déclaré que la distribution de préservatifs
aggravait le danger du sida.
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Le Père Vsevolod
Tchapline, chef adjoint du Département des relations extérieures du
Patriarcat de Moscou
Un responsable orthodoxe russe
soutient Benoît XVI dans la question du préservatif
Le 28 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Le Père Vsevolod Tchapline, chef adjoint du Département des relations
extérieures du Patriarcat de Moscou, a apporté son soutien aux propos du
pape Benoît XVI sur l'usage du préservatif dans la lutte contre le sida. Le
Père Tchapline assure que son Eglise a un enseignement similaire sur ce
thème et sur d'autres questions éthiques.
"Presque tout le monde dans notre Eglise partage l'opinion selon laquelle
l'éducation morale d'une personne et la diffusion des valeurs chrétiennes
sont le meilleur moyen de contrer la propagation du sida", a déclaré le père Tchapline au correspondant de l'agence de presse
œcuménique ENI.
Le responsable orthodoxe russe s'exprimait suite aux déclarations que le
pape a faites à des journalistes le 17 mars dans l'avion qui l'emmenait au
Cameroun. Benoît XVI avait alors déclaré que la distribution de préservatifs
aggravait le danger du sida.
Sur le site internet de l'Eglise orthodoxe russe en France
(www.egliserusse.eu), un communiqué indique que "le patriarcat de Moscou est
solidaire avec la position du pape Benoît XVI sur les moyens de lutter
contre le sida et le fait que les préservatifs ne peuvent pas être
considérés comme un remède contre cette maladie".
Selon le Père Tchapline, l'Eglise orthodoxe russe n'est "pas aussi stricte
que les catholiques romains" sur certaines questions, notamment concernant
la contraception et le remariage, mais généralement "très proche"
du Vatican dans son enseignement éthique. "Nous sommes plus conservateurs
dans certains domaines, tandis que nous laissons davantage de liberté
d'opinion dans d'autres", a-t-il affirmé. "Néanmoins, nous sommes
profondément convaincus qu'un comportement sexuel irresponsable cause des
torts physiques, mentaux et spirituels aux gens. Ni le préservatif, ni les
médicaments ne peuvent sauver les individus qui mènent une vie de pécheurs
dénuée de sens".
"Il est impossible de combiner la liberté sexuelle et la lutte contre le
sida. Ce sont les archi-relativistes qui répandent cette idée, or elle ne
fonctionnera pas", a poursuivi le Père Tchapline dans son interview à
l'agence ENI. "Le lien entre péché et maladie est évident pour les gens qui
suivent la tradition orthodoxe. Ignorer ce lien est un mensonge que des gens
cherchent à diffuser et à suivre afin de se convaincre qu'ils peuvent éviter
d'assumer leurs responsabilités vis-à-vis du péché". (radiovm)
ANGOLA - « Le Pape a été un missionnaire de
l’Evangile et n’a pas voulu être autre chose. Ce doit être le premier point
sur lequel méditer » : réflexions après la visite de Benoît XVI
« Le Pape a été un missionnaire de l’Evangile et n’a
pas voulu être autre chose. Ce doit être le premier point sur lequel méditer
» souligne don Filiberto Rodríguez, SDB, Supérieur de la Visitatoria
salésienne “Mamá Muxima” (ANG), qui à travers l’agence ANS nous communique
ses impressions sur la récente visite du Pape Benoît XVI en Angola.
« Mon opinion - écrit don Filiberto - est que la visite du Pape a abondamment
satisfait les attentes qu’on avait. Les gens ont fait de grands sacrifices
(des kilomètres et des kilomètres de route à pied, sans bus ni métro ni
autres moyens de transports) pour se déplacer d’un point à un autre, et ont
accompagné le Pape avec enthousiasme. L’Eglise fera une évaluation sérieuse
de la préparation, du déroulement et des résultats et prendra note des
lignes fondamentales sur lesquelles il faut insister : l’Eglise est
sacrement universel de salut, car elle offre à l’humanité la personne de
Jésus-Christ.
Le gouvernement a dépensé beaucoup d’argent (les voyages des délégations de
tous les diocèses ont été payés par les gouvernements provinciaux, des
routes ont été goudronnées, des églises ont été peintes…) et je crois qu’il
a obtenu quelques résultats, une image positive de la réalité angolaise
devant le monde. L’image a été obscurcie par la mort de deux jeunes filles
avant la rencontre des jeunes avec le Pape dans le stade des Coqueiros. Les
responsabilités seront mises au clair, mais cela reste un point obscur ».
Don Rodríguez ne manque pas d’exprimer ses critiques à l’égard d’une partie
de la presse internationale venue en Afrique à la suite du Pape: "lls
cherchent du sensationnel. Ils cherchent à vendre leur journal, la
population ne les intéresse pas (ils la manipulent en la considérant comme
un objet de musée et de marché), ni les buts du voyage du Pape. Nombreux
sont les journalistes qui nous ont dit : ‘Nous voulons raconter l’autre
visite’. Messieurs les journalistes : les rencontres du Pape avec la foule,
c’est ça la visite ! Les autres réalités, venez les voir et les dénoncer
pendant l’année, au lieu souvent de nous oublier dans beaucoup de
circonstances. Actuellement aucun gouvernement, aucune organisation n’a
jamais été, dans le cours de l’histoire, aussi proche des pauvres et de ceux
qui souffrent que l’a été et l’est l’Eglise et ses institutions". (S.L.)
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Toutes les
photos du voyage
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.03.09 -
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