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19 Avril 2005
 

Saint-Jacques-de-Compostelle

 

Le 28 février 2009 - (E.S.M.) - Jacques dit le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean, que les Évangiles et les Actes de Apôtres nomment à la seconde place après Pierre, ou à la troisième après André ou Jean, est présent aux principaux miracles de Jésus, à Sa Transfiguration sur le mont Tabor et à Son agonie au jardin de Gethsémani, la veille de la Passion.

Façade de la cathédrale dédiée à saint Jacques, Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice, Espagne - Pour agrandir l'image Cliquer

Saint-Jacques-de-Compostelle

Les tombes des apôtres - Saint Jacques le Majeur, La promptitude à accueillir l’appel du Seigneur

Le 28 février 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - par Lorenzo Bianchi

Jacques dit le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean, que les Évangiles et les Actes de Apôtres nomment à la seconde place après Pierre, ou à la troisième après André ou Jean, est présent aux principaux miracles de Jésus, à Sa Transfiguration sur le mont Tabor et à Son agonie au jardin de Gethsémani, la veille de la Passion. De caractère impétueux, lui et son frère sont appelés par Jésus Boanergéw
(fils du tonnerre). Il fut le premier des apôtres à subir le martyre, qui eut lieu à Jérusalem, à une date qui doit être située entre 42 et 44; cette information est donnée succinctement par Luc dans les Actes des Apôtres: « Vers ce temps-là, le roi Hérode mit la main sur quelques membres de l’Église pour les maltraiter. Il fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean » (Ac 12, 1-2). Cet Hérode est Hérode Agrippa Ier, petit-fils du tétrarque Hérode Antipa le Grand et ami de Caligula, par lequel il est envoyé en Palestine avec le titre de roi. Il régnera sur la Palestine de 41 à 44, année de sa mort. Comme le rapporte Clément d’Alexandrie (cité par Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, II, 9, 2-3), Jacques mourut décapité après avoir converti son accusateur: « Clément », écrit Eusèbe, « dans le septième livre des Hypotyposes cite un détail digne d’intérêt, qu’il reproduit tel qu’il lui a été légué par la tradition de ses prédécesseurs : celui qui l’avait conduit [saint Jacques] au tribunal fut si ému par le témoignage que celui-ci rendit qu’il confessa être lui aussi chrétien ». On n’a pas d’informations sur l’activité missionnaire de Jacques entre le jour de l’ascension de Jésus et celui de son martyre; cette activité se déroula probablement entre la Judée et la Samarie, même si une tradition parle d’un voyage qu’il aurait fait en Espagne, où, par la suite, parviendra, selon une autre tradition encore, sa dépouille mortelle. Ces deux traditions sont totalement indépendantes l’une de l’autre.

La tradition de l’apostolat de Jacques en Espagne apparaît pour la première fois dans la version latine du texte byzantin du Breviarium Apostolorum. Cette version remonte au VIIe siècle et a été composée hors d’Espagne : la phrase sur la prédication de Jacques en Espagne est un ajout du traducteur; elle n’est pas présente dans le texte grec original. De cette version dépend encore au VIIe siècle Isidore de Séville
(Sur la naissance et sur la mort des Pères, 71), mais le passage contenu dans l’œuvre d’Isidore est lui-même une interpolation, peut-être de la fin du VIIIe siècle, et remonte donc à quelqu’un qui a réélaboré le texte. D’autres textes, du Xe au XIIIe siècle, issus également du milieu espagnol, rejettent la tradition de la prédication de Jacques en Espagne, tradition qui, au contraire, prendra racine au siècle suivant au point d’être insérée dans le Martyrologe Romain de 1586 par le cardinal Baronio, lequel la rejettera en fait par la suite.

La tradition relative à la présence du corps de Jacques en Espagne est différente et plus solide. Malgré l’existence de nombreuses traditions discordantes qui assignent ses reliques, en le confondant parfois avec l’apôtre homonyme Jacques le Mineur, à différents lieux en Europe
(est conservé à Rome, par exemple, un bras considéré comme appartenant à Jacques dans l’église Saint Chrysogone, au Transtévère, à l’intérieur de l’autel central, où se trouvent aussi les reliques d’une partie du crâne et du corps de saint Chrysogone), la tradition espagnole est celle qui prévaut absolument. On ne sait quand ni par l’œuvre de qui les reliques de l’apôtre seraient arrivées en Espagne, à l’extrémité nord-ouest de la péninsule, en Galice, en un lieu appelé Compostelle. Le nom du lieu, qui, selon une étymologie récurrente liée au récit de la découverte du corps, dériverait de campus stellae, vient en fait probablement de l’expression compostum tellus, c’est-à-dire nécropole. Selon la tradition, le sépulcre contenant la dépouille de Jacques aurait été découvert au temps de Charlemagne, entre 812 et 814, par un anachorète du nom de Pélage à la suite d’une vision lumineuse. L’évêque Théodomir d’Iria-Flavia, après être arrivé sur les lieux et avoir ouvert le sépulcre, trouva à l’intérieur les reliques de l’apôtre. La recherche historique a établi que la découverte de la tombe et son identification comme celle de Jacques ne dérivent pas de la suggestion de la tradition de sa prédication supposée en Espagne; il s’agit, comme on l’a dit, de deux traditions totalement indépendantes et certains textes qui les citent toutes les deux les présentent même comme antithétiques. Le premier texte qui cite le sépulcre en Galice est le Martyrologe de Flore (808-838), au jour du 25 juillet, repris à la lettre par celui d’Adon (850-860); les premiers textes qui racontent la translation du corps de Jacques de Jérusalem en Espagne, tout de suite après le martyre, datent du Xe siècle. Quant à la description de la découverte du sépulcre, et à sa datation précise au temps de l’évêque Théodomir d’Iria-Flavia et du roi Alphonse II le Catholique ou le Chaste (donc, comme on l’a dit entre 812 et 814), elles se trouvent encore plus tardivement, dans un acte de 1077, puis dans un texte de la fin du XIe et du début du XIIe siècle.

L’habitude du pèlerinage au sépulcre, très vivante encore aujourd’hui, naît presque immédiatement. Disons en passant que, dans les sources que nous avons citées, le tombeau est décrit à travers une expression déformée de façons diverses mais qui a été interprétée comme in arcis marmoreis
(il s’agirait donc d’un sarcophage de marbre). Sur ce sépulcre, Alphonse II fait construire une petit église qui sera agrandie et embellie par Alphonse III le Grand en 899, puis détruite en 997 (mais sans que le sépulcre soit touché) et enfin reconstruite par le roi Vermude. Au-dessus de cette église, commence en 1075, la construction de la grandiose basilique romaine dédiée à Jacques, qui sera terminée en 1128. C’est celle que nous pouvons voir aujourd’hui augmentée de quelques éléments ajoutés jusqu’au XIXe siècle.

Si la tradition de la découverte des reliques de Jacques, et en particulier le récit plus tardif de leur translation depuis Jérusalem, furent l’objet de vives critiques relatives à leur valeur historique
(il suffit de citer celles de l’abbé Louis Duchesne), les fouilles archéologiques de la tombe (1878-1879 et 1946-1959) confirment au contraire la description que donnent les sources, pourtant tardives, du sépulcre. Le pape Léon XIII, par la bulle Deus omnipotens du 1er novembre 1884, déclara solennellement l’authenticité des reliques conservées à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Lors d'une catéchèse , le pape Benoît XVI avait évoqué la grande figure de Jacques le majeur Texte intégral de la catéchèse


 

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Sources  : www.vatican.va -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  28.02.2009 - T/Église

 

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