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19 Avril 2005
 

Benoît XVI envoie une délégation guidée par Mgr Parolin à Annappolis

 

Cité du Vatican, le 27 novembre 2007 - (E.S.M.) - Le P. Federico Lombardi, SJ, a confirmé la présence d'une délégation du Saint-Siège à la conférence internationale sur le Moyen-Orient qui s'ouvre aujourd'hui à Annapolis (USA). Lors de l'Angélus dominical, le pape Benoît XVI avait demandé aux fidèles de s'unir à la journée de prière lancée par la Conférence épiscopale des Etats-Unis pour la paix dans cette région.

Mgr. Pietro Parolin

Benoît XVI envoie une délégation guidée par Mgr Parolin à Annappolis

Conférence d'Annapolis

Le P. Federico Lombardi, SJ, a confirmé la présence d'une délégation du Saint-Siège à la conférence internationale sur le Moyen-Orient qui s'ouvre aujourd'hui à Annapolis (USA). Elle est composée de Mgr. Pietro Parolin, Sous-secrétaire aux rapports avec les états, et de Mgr. Franco Coppola, Conseiller de nonciature.

Lors de l'Angélus dominical, le pape Benoît XVI avait demandé aux fidèles de s'unir à la journée de prière lancée par la Conférence épiscopale des Etats-Unis pour la paix dans cette région et l'illumination des participants à cette importante assise.

Le Pape avait rappelé que les "israéliens et les palestiniens, avec l'appui de la communauté internationale, entendent relancer le processus de paix en vue d'une solution juste et définitive à un conflit qui ensanglante la Terre- Sainte depuis une soixantaine d'années, et qui a causé trop de larmes et de souffrances aux deux peuples".

Une représentation du Saint Siège avait été initialement invitée par les américains, ensuite elle avait disparu de la liste, et ce n'est que dernièrement seulement, qu'elle a été à nouveau rajoutée. Le nouveau Cardinal des Etats -Unis, Daniel DiNardo, archevêque de Houston-Galveston,  s'unit à l'appel de Benoît XVI pour la Conférence internationale sur le Moyen orient, sur l'Osservatore Romano.

À propos de la journée de prière annoncée par les évêques américains pour le succès de la rencontre d'Annapolis, le cardinal explique qu'on agit sur une ''initiative qui s'insère dans le chemin que la Conférence épiscopale du Pays a entrepris déjà depuis des décennies pour promouvoir la paix en Terre Sainte. Plus récemment - rappelle-t-il - les prélats et les représentants religieux juifs, chrétiens et musulmans ont donné vie au National interreligious leadership initiative for peace en the Middle East, précisément pour soutenir la solution pacifique au conflit.

ANNAPOLIS: UNE "COMÉDIE À L''HAPPY END' OBLIGÉE", SELON UN PROFESSEUR ISRAÉLIEN

"Le sommet d'Annapolis sera un théâtre où l'on jouera une comédie au dénouement heureux ; une opération de parade à laquelle les Israéliens s'affichent pour rendre service à leur allié George W. Bush ; à laquelle certains responsables palestiniens se rendront dans l'espoir d'une chute éventuelle du Hamas dans la Bande de Gaza ; et à laquelle la Syrie, poussée par la volonté de sortir de l'isolement auquel elle est contrainte, se présente par l'intermédiaire d'un sous-Secrétaire aux Affaires étrangères, entraînant les protestations de l'Arabie Saoudite ; mais dans le cadre de laquelle les États-Unis ne tenteront en réalité que de souder une alliance arabe contre l'Iran" : c'est le point de vue sur le sommet, qui s'ouvre aujourd'hui dans la capitale du Maryland, de Zvi Schuldiner, directeur du département d'administration publique et politique près le 'Sapir Academic College' d'Ashkelon, en Israël, un point de vue qu'il confie à notre agence MISNA.

"Un processus de paix qui ne tient pas compte de Gaza ne peut pas marcher – ajoute M. Schuldiner – et en l'état actuel des choses, les conditions nécessaires à l'instauration de la paix ne sont pas réunies, pas même du côté israélien". Et par 'paix', M. Schuldiner entend : Israël avec un gouvernement disposé à accepter les frontières de 1967, à se retirer du Golan syrien et des territoires palestiniens, à anéantir les colonies 'légales' et illégales qu'elle a construites au fil des ans en Cisjordanie, à reconnaître Jérusalem en tant que capitale du futur État de Palestine ; mais aussi les Palestiniens réunis sous un seul drapeau, prêts à un compromis historique, c'est-à-dire à reconnaître Israël avec les frontières de 1967. "Il y a des dirigeants palestiniens du Fatah qui envisagent une intervention d'Israël à Gaza contre le Hamas – dit encore à notre agence M. Schuldiner –, mais ils oublient que le Hamas est non seulement un mouvement militaire mais aussi une force politique dotée d'un vaste soutien populaire bien enraciné à Gaza et en Cisjordanie.

D'autre part, les roquettes 'Qassam' pleuvaient déjà sur le territoire israélien il y a deux ans, lorsque Gaza était encore directement contrôlée par Tel-Aviv". La réalité d'Annapolis, selon le responsable du 'Shapir Academic College', n'est qu'une étape le long d'un parcours tracé par les milieux néo-conservateurs proches du président Bush qui ont réalisé les campagnes militaires des dernières années : "Si les États-Unis parvenaient réellement à former un front arabe anti-iranien, personne ne pourrait alors exclure une attaque militaire contre Téhéran. Dans ce cas, dans le cadre d'un projet impérialiste auquel on a déjà assisté avec les interventions en Afghanistan et en Irak, plus que de 'Grand Proche-Orient' – une définition chère au cercle des néo-conservateurs –, nous devrions commencer à parler de Grande Poudrière du Proche-Orient". (Article de Gianfranco Belgrano, traduit de l'italien) (CN) Agence Misna
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 27.11.2007 - BENOÎT XVI - Inter.

 

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