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19 Avril 2005
 

Benoît XVI à Valence: catéchèse, la Très Sainte Vierge Marie.

 

 témoin de la ferveur populaire

MARDI 27 JUIN 2006. Neuvième et dernière catéchèse proposée par le Conseil Pontifical pour la Famille, en préparation de la 5ème Rencontre mondiale des familles qui se célèbrera à Valence du 1er au 9 juillet, sous le thème " la transmission de la foi dans la famille ".

Le pape Benoît XVI en prière devant l'icône de la Mère du Divin Amour. (mai 2006)

 

Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand . Elle est humble: elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (cf. Lc 1, 38. 48). Elle sait qu’elle contribue au salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu. (Encyclique de Benoît XVI)

 

CONSEIL PONTIFICAL POUR LA FAMILLE

Catéchèses préparatoires
pour la 5ème Rencontre mondiale des familles.


Neuvième et dernière catéchèse

La Très Sainte Vierge Marie:
 

Lecture de l'enseignement de l'Église:


1. La Vierge Marie est unie par un lien indissoluble à la vie et à l'œuvre salvifique de son Fils. Cette union se manifeste à partir du moment de la conception virginale du Christ jusqu'à sa mort ; à la naissance, lorsque Marie montra aux pasteurs et aux mages son Fils premier-né ; dans le Temple lorsque, une fois accomplie son offrande aux pauvres, elle le présenta à Dieu et entendit Simon prophétiser qu'une épée lui aurait transpercé l'âme ; dans la vie publique, lorsque avec sa propre intercession aux noces de Cana, Marie induit Jésus à faire le commencement des ses miracles ; durant la passion, en conservant fidèlement son union au Christ jusqu'à la Croix, en souffrant profondément avec Lui et en s'associant avec une âme maternelle à son sacrifice ; au moment pour Jésus de passer de ce monde au Père, lorsqu'elle fut confiée par son Fils agonisant comme mère au disciple ; à la Pentecôte, lorsque, ensemble avec les Apôtres, elle implora le don de l'Esprit, et en exerçant sa maternité depuis les débuts de l'Église.

2. De telle sorte que, en concevant le Christ, en l'engendrant, en le nourrissant, et le présentant au Père dans le Temple, en souffrant avec Lui mourant sur la croix, elle a coopéré de façon toute spéciale à l'oeuvre du Sauveur, avec l'obéissance, la foi, l'espérance et l'ardente charité, pour restaurer la vie surnaturelle des âmes. Pour cela, elle est devenue mère des hommes dans l'ordre de la grâce. Toutefois, cette fonction maternelle n'obscure pas ou ne diminue pas cette unique médiation du Christ, mais en montre l'efficacité.

3. Marie est en outre intimement unie à la vie et à la mission de l'Église. L'Église, en contemplant sa profonde sainteté, en y imitant la charité et en accomplissant fidèlement la volonté du Père, devient elle aussi mère, puisque, avec la prédication de la Parole de Dieu acceptée fidèlement, et le baptême, elle engendre à une vie nouvelle et immortelle les enfants, conçus par l'œuvre du Saint Esprit et nés de Dieu.

4. En plus, en Marie, l'Église admire et exalte le fruit plus excellent de la rédemption, et en elle, elle contemple avec joie, comme dans une très pure image, ce qu'elle désire et espère d'être dans sa totalité.

5. C'est pour cela que l'Église présente Marie aux fidèles pour qu'ils la contemplent comme première œuvre de la rédemption, la vénèrent comme Mère de Jésus et comme notre Mère et implorent son intercession, tant dans le culte liturgique que dans les pratiques et dans les exercices de piété envers Elle, recommandés par le Magistère dans le cours des siècles.

6. L'Église rappelle en même temps aux fidèles que la vraie dévotion à Marie ne consiste pas ni en un sentimentalisme stérile et transitoire, ni en une certaine vaine crédulité, mais plutôt procède de la vraie foi dans laquelle nous sommes portés à reconnaître la prééminence de la Mère de Dieu, et nous sommes poussés à l'amour filial envers Elle et à l'imitation de ses vertus.

7. Nous sommes tous conscients d'avoir reçu la dévotion à la Vierge dans le milieu de notre foyer domestique, comme une hérédité précieuse, à travers l'exemple et le témoignage de nos parents : avec la récitation du rosaire en famille, l'Angélus et le Salve, avec la célébration des fêtes mariales, du mois de mai, avec les visites à quelques sanctuaires, etc.

8. Les fêtes mariales ont toujours constitué une occasion spéciale pour fréquenter les sacrements de la pénitence et de l'eucharistie. Nombreuses sont les paroisses dédiées à un mystère de la vie de Marie et tel mystère devient ainsi un point de référence important dans la vie de chacune de ces communautés chrétiennes.
 

Prière pour la famille : O Dieu, notre Seigneur, qui par le moyen de la maternité de la Vierge Marie, tu as donné aux hommes les fruits du salut, accorde-nous d'expérimenter l'intercession de Celle dont nous avons reçu ton Fils Jésus Christ, Auteur de la vie, qui vit et règne. AMEN.

 

Pour compléter la lecture de cette catéchèse nous suggérons la méditation des § 41 et 42 de l'encyclique du pape Benoît XVI "Deus Caritas Est"

Parmi les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté. Dans l’ Évangile de Luc , nous la trouvons engagée dans un service de charité envers sa cousine Élisabeth, auprès de laquelle elle demeure «environ trois mois» (1, 56), pour l’assister dans la phase finale de sa grossesse. «Magnificat anima mea Dominum», dit-elle à l’occasion de cette visite – « Mon âme exalte le Seigneur » – ( Lc 1, 46). Elle exprime ainsi tout le programme de sa vie: ne pas se mettre elle-même au centre, mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service du prochain – alors seulement le monde devient bon - confie Benoît XVI. Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand . Elle est humble: elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (cf. Lc 1, 38. 48). Elle sait qu’elle contribue au salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu. Elle est une femme d’espérance: uniquement parce qu’elle croit aux promesses de Dieu et qu’elle attend le salut d’Israël; l’ange peut venir chez elle et l’appeler au service décisif de ces promesses. C’est une femme de foi: « Heureuse celle qui a cru », lui dit Élisabeth ( Lc 1, 45). Le Magnificat – portrait, pour ainsi dire, de son âme – est entièrement brodé de fils de l’Écriture Sainte, de fils tirés de la Parole de Dieu. On voit ainsi apparaître que, dans la Parole de Dieu, Marie est vraiment chez elle, elle en sort et elle y rentre avec un grand naturel. Elle parle et pense au moyen de la Parole de Dieu; la Parole de Dieu devient sa parole, et sa parole naît de la Parole de Dieu. De plus, se manifeste ainsi que ses pensées sont au diapason des pensées de Dieu, que sa volonté consiste à vouloir avec Dieu . Étant profondément pénétrée par la Parole de Dieu, elle peut devenir la mère de la Parole incarnée. Enfin, Marie est une femme qui aime. Comment pourrait-il en être autrement ? Comme croyante qui, dans la foi, pense avec les pensées de Dieu et veut avec la volonté de Dieu, elle ne peut qu’être une femme qui aime. Nous le percevons à travers ses gestes silencieux, auxquels se réfèrent les récits des Évangiles de l’enfance. Nous le voyons à travers la délicatesse avec laquelle, à Cana, elle perçoit les besoins dans lesquels sont pris les époux et elle les présente à Jésus. Nous le voyons dans l’humilité avec laquelle elle accepte d’être délaissée durant la période de la vie publique de Jésus, sachant que son Fils doit fonder une nouvelle famille et que l’heure de sa Mère arrivera seulement au moment de la croix, qui sera l’heure véritable de Jésus (cf. Jn 2, 4; 13, 1). Alors, quand les disciples auront fui, elle demeurera sous la croix (cf. Jn 19, 25-27); plus tard, à l’heure de la Pentecôte, ce seront les disciples qui se rassembleront autour d’elle dans l’attente de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14).

La vie des Saints ne comporte pas seulement leur biographie terrestre, nous rappelle Benoît XVI, mais aussi leur vie et leur agir en Dieu après leur mort. Chez les Saints, il devient évident que celui qui va vers Dieu ne s’éloigne pas des hommes, mais qu’il se rend au contraire vraiment proche d’eux. Nous ne le voyons mieux en personne d’autre qu’en Marie. La parole du Crucifié au disciple – à Jean, et à travers lui, à tous les disciples de Jésus: « Voici ta mère » ( Jn 19, 27) – devient, au fil des générations, toujours nouvellement vraie. De fait, Marie est devenue Mère de tous les croyants. C’est vers sa bonté maternelle comme vers sa pureté et sa beauté virginales que se tournent les hommes de tous les temps et de tous les coins du monde, dans leurs besoins et leurs espérances, dans leurs joies et leurs souffrances, dans leurs solitudes comme aussi dans le partage communautaire. Et ils font sans cesse l’expérience du don de sa bonté, l’expérience de l’amour inépuisable qu’elle déverse du plus profond de son cœur. Les témoignages de gratitude qui lui sont attribués dans tous les continents et dans toutes les cultures expriment la reconnaissance de cet amour pur qui ne se cherche pas lui-même, mais qui veut simplement le bien. De même, la dévotion des fidèles manifeste l’intuition infaillible de la manière dont un tel amour devient possible: il le devient grâce à la plus intime union avec Dieu, en vertu de laquelle elle s’est totalement laissé envahir par Lui – condition qui permet à celui qui a bu à la source de l’amour de Dieu de devenir lui-même une source d’où «jailliront des fleuves d’eau vive» ( Jn 7, 38). Marie, la Vierge, la Mère, nous montre ce qu’est l’amour et d’où il tire son origine, sa force toujours renouvelée. C’est à elle que nous confions l’Église, sa mission au service de l’Amour:

 

REPERES:
Le voyage du pape à Valence - table des articles:
Rencontre Mondiale des Familles à Valence


Les catéchèses préparatoires précédentes:

2) Benoît XVI à Valence: 2ème catéchèse préparatoire: Benoît XVI  
3) Le mariage affirme Benoît XVI est " patrimoine de l’humanité ", 3ème catéchèse :
Benoît XVI
4) Benoît XVI en Espagne: 4ème catéchèse préparatoire:  
Benoît XVI
5) Voyage apostolique de Benoît XVI, 5ème catéchèse: Benoît XVI

6) Benoît XVI, les commandements sont une vision de la vie: Benoît XVI
7) "le privilège de pouvoir participer à l’Eucharistie".  7ème catéchèse - Benoît XVI

8) Benoît XVI à Valence: catéchèse, la piété populaire, 8e catéchèse: Benoît XVI

 

La page web de la rencontre "Vème RMF " fournit en sept langues tous les renseignements nécessaires.


Source: Conseil Pontifical pour la Famille et l'Archevêché de Valence - Archives E.S.M. .

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 27.06.2006 - BENOÎT XVI - FAMILLE

 

 

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