Le pape Benoît XVI ouvre le Carême et
appelle à la conversion |
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Le 27 février 2009 -
(E.S.M.)
- Le Pape Benoît XVI commence le Carême : « Paul a expérimenté de
manière extraordinaire la puissance de la grâce de Dieu, la grâce du
Mystère Pascal dont vit le Carême lui-même ».
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Le pape Benoît XVI
Le pape Benoît XVI ouvre le Carême et
appelle à la conversion
VATICAN - Le Pape Benoît XVI commence le Carême : « Paul a expérimenté de
manière extraordinaire la puissance de la grâce de Dieu, la grâce du Mystère
Pascal dont vit le Carême lui-même »
Le 27 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Ce 25 février dans l’après-midi, Mercredi des Cendres,
et début du Carême, le Pape Benoît XVI s’est rendu à l’église Saint Anselme
à l’Aventin, d’où, après un temps de prière, il s’est rendu en procession
jusqu’à la Basilique de Sainte Sabine où il a célébré la Messe, avec le rite
de l’imposition des Cendres.
Dans l’homélie, le Saint-Père a rappelé que l’appel à la conversion était le
thème dominant dans tous les éléments de la liturgie du Mercredi des
Cendres, « porte liturgique qui introduit dans le Carême ». En cette
Année
de Saint Paul, le Saint-Père a parlé en particulier de deuxième Lettre aux
Corinthiens : « Nous vous en supplions au Nom de Jésus : laissez-vous
réconcilier avec Dieu (5, 20). « Cette invitation de l’Apôtre résonne comme
une nouvelle invitation à prendre au sérieux l’appel du Carême à la
conversion. Paul a expérimenté de manière extraordinaire la puissance de la
grâce de Dieu, la grâce du Mystère Pascal dont vit le Carême lui-même. Il se
présente à nous comme ‘ambassadeur du Seigneur’. Qui donc, mieux que lui
peut nous aider à parcourir de manière fructueuse cet itinéraire de
conversion intérieure ? ».
« L’Apôtre est conscient d’avoir été choisi comme exemple, a poursuivi le
Saint-Père, et ce caractère d’exemplarité concerne précisément la
conversion, la transformation de sa vie, survenue grâce à l’Amour
miséricordieux de Dieu. Sa prédication tout entière, et, même avant, toute
son existence missionnaire, furent soutenues par un élan intérieur qui se
rapporte à l’expérience fondamentale de la ‘grâce’. Il s’agit d’une
conscience qui affleure dans chacun de ses écrits, et qui a agi comme un
‘levier’ intérieur sur lequel Dieu a pu agir pour le pousser en avant, vers
des frontières toujours nouvelles, qui n’étaient pas seulement
géographiques, mais aussi spirituelles ».
« Saint Paul, a poursuivi le Saint-Père, reconnaît que tout en lui est
l’œuvre de la grâce divine, mais il n’oublie pas qu’il faut adhérer
librement au don de la vie reçue au Baptême ». A partir de cela, nous
pouvons toucher la perspective baptismale du temps du Carême : « D’une part,
on affirme la victoire du Christ sur le péché, qui s’est produite une fois
pour toutes par sa Mort et sa Résurrection, d’autre part, nous sommes
invités à ne pas offrir nos membres au péché, c’est-à-dire à ne pas
concéder, pour ainsi dire, une possibilité de revanche au péché. La victoire
du Christ attend que le disciple la fasse sienne, et cela se produit avant
tout par le Baptême ».
Pour mener à son accomplissement la vocation baptismale, en sortant de
nouveau victorieux dans la lutte entre le bien et le mal, le Saint-Père a
rappelé les « trois moyens utiles » que le Seigneur indique dans le
passage évangélique de la
liturgie du Mercredi des Cendres – la prière, l’aumône, et
le jeûne – dont nous trouvons aussi des rappels « dans l’expérience de
Saint Paul et dans ses écrits ».
Enfin, le Saint-Père a rappelé quelle était la vocation des chrétiens : «
Ressuscités avec le Christ, ils sont passés à travers la mort, et,
désormais, leur vie est cachée avec le Christ en Dieu. Pour vivre cette
‘nouvelle’ existence en Dieu, il est indispensable de se nourrir de la
Parole de Dieu. C’est seulement ainsi que nous pouvons être unis avec Dieu,
vivre en sa présence, si nous sommes en dialogue avec Lui. Et en cela aussi,
l’Apôtre est avant tout un témoin : ses Lettres sont la preuve éloquente du
fait qu’il vivait dans un dialogue permanent avec la Parole de Dieu :
pensée, action, prière, théologie, prédication, exhortation, tout en lui
était le fruit de la Parole, reçue dès sa jeunesse dans la foi juive,
pleinement dévoilée à ses yeux par la rencontre avec le Christ Mort et
Ressuscité, prêchée pendant tout le reste de sa vie lors de sa ‘course’
missionnaire. C’est à lui que fut révélé que Dieu avait prononcé en
Jésus-Christ la Parole définitive, Lui-même, Parole de Salut qui coïncide
avec le Mystère Pascal, de don de soi dans la Croix, qui devient ensuite
Résurrection, parce que l’amour est plus fort que la mort ».
Le Saint-Père a terminé l’homélie par cette invitation : « Que la Carême,
marqué par une écoute plus fréquente de cette Parole, par une prière plus
intense, par un style de vie plus austère et marqué par la pénitence, soit
un élan vers la conversion et vers l’amour sincère envers nos frères,
spécialement ceux qui sont les plus pauvres et les plus nécessiteux ».
Autres synthèses
►
Benoît XVI - ouvrons notre cœur aux pauvres
►
Benoît XVI invite les chrétiens à la conversion en ce Mercredi des Cendres
Texte
original du discours du Saint Père
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Benoît XVI invite les chrétiens à la conversion en ce Mercredi des Cendres
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Message de Benoît XVI pour le Carême 2009
Sources : www.vatican.va
(S.L.)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 27.02.2009 -
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