Le tombeau de saint Paul à Rome |
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Le 27 février 2009 -
(E.S.M.)
- C’est au cours du Grand Jubilé de l’an 2000 que fut prise la
décision d’entreprendre des fouilles pour retrouver le tombeau de Saint
Paul. Puis, Benoît XVI a autorisé l’analyse du contenu du sarcophage.
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Saint Paul, place Saint
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Le tombeau de saint Paul à Rome
Le 27 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Les Actes des Apôtres s’achèvent abruptement sur l’ultime étape terrestre
de saint Paul, à Rome. L’Écriture est muette sur son procès devant
l’empereur (annoncé en Ac 25, 11 -12) et les
conditions de sa mort. La tradition la plus sûre, qui remonte au IIe siècle,
soutient qu’il fut décapité « ad Aquas Salvias », et que sa dépouille
fut inhumée à moins de 3 km du lieu du martyre, sur la voie Ostiense où fut
élevée, vers l’an 200, une cella memoriæ, un sanctuaire en l’honneur
de l’Apôtre.
Sur le lieu de sa sépulture s’élevèrent, à la demande des pèlerins voulant
venir vénérer le tombeau, deux basiliques successives au IVe siècle : celle
de Constantin Ier, puis celle dite « basilica trium Dominorum », des
trois empereurs (Théodose, Valentinien II et Arcadius),
qui fut consacrée par le pape Sirice le 18 novembre 390. C’est sur les
vestiges de ces vénérables basiliques que s’élève de nos jours
Saint-Paul-hors-les-Murs. Bien qu’on ait toujours conservé la certitude que
le tombeau se situait sous l’autel de la Confession, il n’était plus visible
dès le VIIe siècle. Après l’incendie de la basilique en 1823, et lors des
travaux de reconstruction qui débutèrent en 1829, on mit à jour, sous
l’autel de la Confession, deux plaques de marbre portant l’inscription PAULO
APOSTOLO MART., datant du pape Léon le Grand (440-461).
C’est au cours du Grand Jubilé de l’an 2000 que fut prise la décision
d’entreprendre des fouilles pour retrouver le tombeau.
Les premiers sondages de 2002-2003, exécutés par les archéologues du
Vatican, localisèrent son emplacement. Les travaux d’excavation, entrepris
du 2 mai au 17 novembre 2006, ont révélé l’existence d’un sarcophage de
marbre de 2,55 m de longueur sur 1,25 de largeur, haut de 0,97 m et avec un
couvercle de 30 cm d’épaisseur. Mais que contient-il ? On l’ignore encore.
Benoît XVI ayant autorisé l’analyse du contenu du sarcophage, les
archéologues envisagent de percer un trou dans la matière qui colmate le
couvercle, et de faire passer une sonde endoscopique susceptible d’offrir
des images de l’intérieur. En attendant, les pèlerins peuvent désormais, par
deux ouvertures contiguës, une verticale et une horizontale, voir le flanc
du sarcophage.
Daniel Hamiche
Source : Extrait du N° 1439 de L'homme nouveau
(14 février 2009).
Ce mois ci L'homme nouveau publie un dossier très complet
"Quand Rome n'était plus dans Rome".
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Sources : hommenouveau
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 27.02.2009 -
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