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Mes étés avec Benoît XVI à Castel Gandolfo, le directeur des Villas Pontificales raconte

 

Le 26 septembre 2008  - (E.S.M.) - Les enfants nés dans la chambre à coucher de Pie XII. Les fugues secrètes de Jean XXIII. Les baignades de Jean-Paul II. Les sonates au piano de Benoît XVI. Et bien plus encore, dans une interview accordée par un témoin d'exception

Le pape Benoît XVI à Castel Gandolfo  - Pour agrandir l'image Cliquer

Mes étés avec les papes à Castel Gandolfo, le directeur des Villas Pontificales raconte

Le 26 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les enfants nés dans la chambre à coucher de Pie XII. Les fugues secrètes de Jean XXIII. Les baignades de Jean-Paul II. Les sonates au piano de Benoît XVI. Et bien plus encore, dans une interview accordée par un témoin d'exception

par Sandro Magister

Benoît XVI quittera à la fin du mois, pour retrouver le Palais Apostolique du Vatican, les Villas Pontificales de Castel Gandolfo. Ce village juché en haut d’une colline, à une quarantaine de kilomètres de la place Saint-Pierre, a été la résidence du pape depuis le début du mois de juillet. Le séjour d’été à Castel Gandolfo est entré dans les mœurs des derniers papes. Mais peu de gens savent en quoi la vie quotidienne des papes change lorsqu’ils y vivent.

Un premier aperçu de la vie des "papes à la campagne" a été donné par un livre portant ce titre, publié en 1953 par Emilio Bonomelli, qui était alors directeur des Villas Pontificales. Un autre livre est sorti en 2000, écrit par son successeur Saverio Petrillo: "Le Ville Pontificie di Castel Gandolfo", édité par les Musées du Vatican. L’ouvrage confirme que les Villas Pontificales occupent la partie centrale et la plus élevée de l’une des plus fastueuses villas de l’Antiquité romaine, l’"Albanum Domitianum", résidence de l’empereur Domitien qui régna de 81 à 96. Huit siècles plus tôt, l’éperon rocheux où se trouve Castel Gandolfo était occupé par la ville d’Albalonga, la rivale de Rome à ses débuts.

Petrillo, le directeur des Villas Pontificales, est revenu récemment sur le sujet dans une longue interview accordée à "L’Osservatore Romano". Il y révèle de nombreux aspects inédits des séjours des derniers papes à Castel Gandolfo.

On ignorait, par exemple, qu’au cours de la Seconde Guerre Mondiale Pie XII avait logé des réfugiés dans ses appartements. Et que dans sa chambre à coucher sont nés une cinquantaine d’enfants, qui ont reçu les noms d’Eugène ou de Pie.

On ignorait que Jean XXIII disparaissait de temps en temps sans prévenir personne. On le retrouvait plus tard en train de se promener dans un village des collines ou du bord de mer, au milieu de la foule.

On ignorait que Jean-Paul II aimait jouer à cache-cache avec les enfants de ses employés et enchaîner les longueurs dans la piscine qu’il avait fait construire.

Le soir, on entend Benoît XVI jouer au piano les sonates de ses compositeurs préférés: Bach, Mozart, Beethoven.

Et puis, à côté de la Villa, il y a l’exploitation agricole créée par Pie XI, avec ses cultures, son poulailler et ses vaches laitières, qui approvisionne chaque jour, entre autres, la Cité du Vatican.

Bref, une interview à savourer. Réalisée par Mario Ponzi, elle a été publiée dans "L’Osservatore Romano" du 27 août 2008:

Cinq papes à la campagne
Interview de Saverio Petrillo

Q. – Quand a commencé votre aventure dans ce monde si particulier que sont les Villas de Castel Gandolfo?

R. – Je suis entré pour la première fois dans les Villas Pontificales il y a tout juste cinquante ans. C’était en juin 1958. Je dois dire que cela n’a pas très bien commencé. Pie XII est mort le 9 octobre. Cet événement m’a fait beaucoup de peine. Il est encore gravé dans ma mémoire. Avant d’entrer dans cet univers, je pensais que le pape était toujours entouré d’une foule de personnes prêtes à répondre à chacun de ses désirs. Quand j’ai compris que Pie XII était en train de mourir, je me suis rendu compte à quel point il était au contraire seul. Il n’y avait personne. Notamment parce qu’il n’y avait pas de secrétaire d’état à cette époque. Il n’y avait pas non plus de camerlingue. Les cardinaux en ont élu un tout de suite, pendant les vacances du Saint-Siège. J’ai été stupéfait de voir que la dépouille de ce grand pape n’était pas traitée avec le plus grand soin. Le médecin du pape, Riccardo Galeazzi Lisi, a fait une sorte d’embaumement, en n’utilisant que certains onguents. Le corps a été placé provisoirement dans la Salle des Suisses. Ce n’est que le lendemain qu’on l’a revêtu des habits pontificaux avant de le montrer au public. Cela m’a vraiment choqué. Je me suis consolé en voyant l’immense foule défiler devant le cercueil dès le premier jour de sa présentation. J’en garde le souvenir d’une magnifique manifestation populaire. Beaucoup de gens venaient dans ce palais pour la seconde fois. Comme on le sait, Pie XII a ouvert les portes des Villas à ceux qui tentaient de fuir les rafles des Allemands à l’époque du débarquement des Alliés à Anzio. Il y avait aussi bon nombre de ces mères à qui le pape avait alors cédé sa chambre parce qu’elles étaient enceintes. Une cinquantaine d’enfants y sont nés. Devenus aujourd’hui des hommes, ils s’appellent presque tous comme lui, Eugène ou Pie. Il y a même une jolie anecdote à propos de deux d’entre eux, des jumeaux. La femme qui s’occupait d’eux juste après leur naissance a enlevé par inadvertance les bracelets où figuraient leurs noms de baptême. Il était donc impossible de les distinguer. C’est leur mère qui, d’une certaine façon, les a rebaptisés, en décidant d’elle-même qui serait Eugène et qui serait Pie.

Q. – Avez-vous un souvenir particulier de Jean XXIII ?

R. – Je dirais que son époque a été marquée par des innovations. De temps en temps, Jean XXIII disparaissait. Il sortait des Villas par une des grilles, sans prévenir personne et sans escorte. Il partait se promener dans les Castelli Romani, au milieu des passants. Un dimanche matin, nous avons appris par téléphone que le pape était à Anzio. Imaginez notre surprise: nous croyions qu’il était dans ses appartements. Plus tard, une voix agitée nous signale sa présence à Nettuno. Puis, on nous a avertis que le pape a été vu au lac. Imaginez les moments que nous avons vécus ce matin-là! Le pape, lui, est rentré tranquillement à temps pour réciter l’Angélus depuis le balcon du Palais. Une autre fois, à Genazzano, il a failli se faire écraser par la foule chaleureuse qui l’avait reconnu. Et cela aurait pu mal tourner si un capitaine des carabiniers qui était là par hasard ne l’avait pas fait monter dans sa voiture pour le ramener aux Villas. Mais pour lui, c’était comme s’il ne s’était rien passé. Il n’a jamais renoncé au contact avec les gens.

Q. – Puis est arrivée l’époque de Paul VI.

R. – J’ai un souvenir bien précis du pape Montini. Une semaine avant le conclave qui allait l’élire, le cardinal-archevêque de Milan était ici, chez nous. Il était l’invité de son vieil ami le directeur des Villas de l’époque, Emilio Bonomelli. Il s’était réfugié ici pour échapper à la curiosité de nombreux journalistes qui le harcelaient, parce qu’on disait qu’il serait le prochain pape. Je me souviens parfaitement de ce matin du 19 juin 1963, quand il est parti pour la messe d’ouverture du conclave. On s’était tous regroupés devant le portail pour le saluer. Le gardien, qui avait une certaine familiarité avec lui, l’a salué en disant: "Saint-Père, tous mes vœux!". Bonomelli l’a fusillé du regard: on ne dit jamais une chose pareille à un cardinal qui entre en conclave! Mais quand Montini est revenu chez nous, il était pape. Je me souviens qu’il était très réservé. Quand il venait, il consacrait sa première semaine à une retraite spirituelle très personnelle. Il priait, c’est tout. Puis il reprenait une activité normale. Je me souviens avec émotion de la fête de l’Assomption, en 1977, quand le pape a inauguré l’église de la Vierge du Lac. A cette occasion, à la fin de l’homélie, il a soudain déclaré: "Qui sait si j’aurai encore la possibilité de vivre cette belle fête avec vous. Je profite en tout cas de cette occasion pour vous embrasser tous et vous remercier de tout ce que vous m’avez donné". Il était ému et nous a transmis à tous son émotion. De fait, c’était la dernière fois qu’il fêtait l’Assomption avec nous, puisqu’il est mort le 6 août de l’année suivante. C’est seulement à ce moment-là que nous avons repensé à ce qu’il nous avait dit l’année précédente. Dès le matin de ce dimanche, on a senti qu’il allait mourir. Il n’a pas eu la force de réciter l’Angélus. On n’a pas été étonnés. Il y a eu un grand va-et-vient de médecins et d’infirmiers qui apportaient des bombonnes d’oxygène depuis l’hôpital voisin. Jusqu’au bout, nous avons espéré que nos craintes seraient démenties. Mais quand le va-et-vient s’est arrêté, on s’est tous mis à prier, spontanément. C’est comme cela que nous avons accompagné sa mort. Pendant trois jours, sa dépouille est restée exposée ici, chez nous. C’était un défilé permanent, jusqu’au moment où un simple corbillard de la municipalité décoré d’un ruban noir a transporté sa dépouille à Rome.

Q. – Le pape Luciani n’est en revanche jamais venu, même lorsqu’il était cardinal?

R. – Nous avons un grand regret concernant Jean-Paul Ier: celui de ne pas avoir pu lui témoigner notre affection.

Q. – Puis est venu le temps de Karol Wojtyla.

R. – Ma rencontre avec Jean-Paul II a eu lieu avant même son élection. Le dimanche avant le conclave qui allait l’élire, j’ai reçu un coup de téléphone de Mgr Andrzej Deskur. Il m’a demandé s’il pouvait venir aux Villas avec l’archevêque de Cracovie - "Un très bon cardinal, grand travailleur", m’a-t-il dit - qui souhaitait passer quelques heures seul pour prier. Naturellement, ils sont venus ensemble. Ils ont déjeuné au restaurant qui se trouve juste au pied du Palais
(d’ailleurs, par la suite, recevant en audience des gens de la région des Castelli Romani, le pape a reconnu la propriétaire du restaurant et l’a remerciée de nouveau "pour ces délicieuses fettuccine"). Puis il s’est retiré dans la Villa pour se promener en priant. Quand on a annoncé le nom du nouveau pape, beaucoup de gens pensaient que c’était un Africain, mais j’étais fier de pouvoir expliquer à tout le monde qui il était réellement. Jean-Paul II a donné à cette résidence une utilisation un peu différente, en ce sens qu’elle est vraiment devenue la résidence secondaire du pape. Il s’y rendait à différents moments de l’année, en particulier quand il revenait de voyage ou pendant les fêtes. Il y faisait aussi de brefs séjours pour préparer des documents ou des discours. Il a redonné vie à ces lieux, en particulier au cours des premières années. Le soir, il rencontrait des jeunes. Cela lui permettait de connaître à fond les différents mouvements de jeunes catholiques. C’étaient vraiment des moments de fête, avec des feux de joie et des chants. Chacun racontait sa vie et son expérience. Mais, surtout, c’est ainsi que de nombreux jeunes ont appris à vivre "cum Petro", avec le pape. Et ça, c’était très important.

Q. – Avez-vous un souvenir particulier de votre expérience auprès de Jean Paul II ?

R. – Sa présence était vivante, en ce sens que, quand il était ici parmi nous, il sortait vraiment à toute heure, parfois même tard le soir. L'hiver, il sortait aussi, même quand il faisait froid. Il mettait un manteau noir et y ajoutait quelquefois un capuchon de laine, toujours noir. Et puis je me rappelle combien il s’amusait avec les enfants, ceux des employés. Quand ils le voyaient arriver de loin, ils se cachaient derrière les buissons et, quand le pape passait près d’eux, ils sortaient brusquement en criant et en allant vers lui. On aurait dit qu’ils jouaient à cache-cache avec lui. Il en était heureux et il se prêtait toujours volontiers à leurs jeux. Pour les enfants, c’était devenu un rendez-vous fixe. D’ailleurs le pape allait souvent aussi chez les employés qui vivent à l’intérieur des Villas Pontificales. Il était content de connaître leurs familles, de comprendre comme ils vivaient. Ils lui offraient un café, un thé, un petit gâteau, comme on fait lorsqu’un ami vient vous voir. C’était très beau et ils gardent tous un très bon souvenir de sa manière de se comporter avec eux.

Q. – Vous vous souvenez des polémiques quand il a décidé de faire construire une piscine dans les Villas ?

R. – C’étaient des polémiques à double but. Le pape l’utilisait surtout pour raison de santé. Il avait déjà des problèmes et on lui avait prescrit des heures de natation pour améliorer ou du moins contrôler les troubles dont il souffrait. Il était sportif, mais ça n’avait pas grand-chose à voir avec la piscine. Elle ne fait que 18 mètres et elle fonctionne toujours. Le pape l'a beaucoup utilisée. Je me souviens qu’un jour, commentant les critiques concernant le coût de construction de la piscine il a dit avec humour: "Un conclave coûterait beaucoup plus cher". C’était pour faire comprendre combien l'exercice physique l’aidait à supporter les efforts que demandait son difficile pontificat. Il aimait plaisanter sur le fait qu’il était un pape sportif. Il nous rappelait que, devant d’autres confrères, il répétait que les cardinaux polonais étaient plus sportifs que les italiens puisque cinquante pour cent des polonais pratiquait au moins un sport. Or, comme cardinaux polonais, il n’y avait que lui et Wyszynski. C’est sous son pontificat que j’ai été nommé directeur des Villas Pontificales, en 1986, à la mort de Carlo Ponti, qui l’était depuis 1971.

Q. – Venons-en à Benoît XVI.

R. – Ce qui est impressionnant, chez lui, c’est son extraordinaire délicatesse d'âme, son extrême sensibilité, sa profonde spiritualité. Il connaissait bien les Villas parce que, au moins une fois par an, en général pour sa fête, il prenait un jour de repos et il venait ici. Donc, en un certain sens, cela a facilité son insertion dans ce cadre, auquel il s’est tout de suite attaché. Par exemple, nous avons été très heureux de l’entendre dire, dès le début: "Castel Gandolfo est ma seconde maison". Dans ce cadre silencieux, il travaille beaucoup. Et puis nous aimons beaucoup l’entendre jouer du piano. Bien sûr, il n’est pas le premier pape à jouer d’un instrument. Pie XII, par exemple, jouait du violon, mais il n’a jamais joué ici, dans les Villas; en tout cas, personne ne l’a jamais entendu. Mais maintenant, il nous arrive d’écouter, surtout le soir, des sonates de Mozart, Bach ou Beethoven, que joue le pape. Cela nous fait plaisir, parce que cela veut dire que Benoît XVI se sent vraiment chez lui.

Q. – Les Villas sont un logement pour le pape mais elles lui fournissent aussi, d’une certaine manière, certains produits agricoles. Voulez-vous nous parler de la petite ferme qui est en bordure de la Villa ?

R. – C’est une institution. Assez ancienne. Quand le Saint-Siège est entré en possession de la Villa Barberini, en 1929, Pie XI a fait acheter des terrains voisins, du côté d’Albano, et les a affectés à des activités agricoles. L’idée était de souligner l'intérêt de l’Église pour le monde rural. Comme il aimait à toujours faire au mieux, il a voulu que cette ferme, même si elle était de petite taille, soit dotée d’équipements d'avant-garde. C’est du temps de Pie XI, par exemple, qu’ont été introduites aux Villas l’une des premières trayeuses mécaniques mais aussi les premières couveuses à poussins. Aujourd’hui l’exploitation s’étend sur une vingtaine d’hectares. L’élément le plus important, ce sont les 26 vaches laitières, qui donnent de 500 à 600 litres par jour.

Q. – Et que devient tout ce lait ?

R. – Ce qui n’est pas livré au Palais Pontifical est vendu à l'Annone, le supermarché du Vatican. Mais aussi à des cafés près d’ici pour que les gens de la région puissent en profiter. Autrefois nous fournissions aussi l'Hôpital de l’Enfant Jésus, mais nous ne le faisons plus parce que maintenant les hôpitaux recourent à des approvisionnements globaux.

Q. – Vous avez parlé de livraison au Palais. Est-ce que cela veut dire que vous recevez du Vatican une espèce de liste de produits que vous devez fournir ?

R. – La tradition de la fourniture de produits pour le pape remonte à 1929. Tous les jours on nous demande des produits parmi ceux que nous produisons. Et nous les envoyons.

Q. – La livraison au Vatican est quotidienne ?

R. – Oui, elle est faite tous les jours. Laissez-moi vous raconter une anecdote. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, craignant que la camionnette qui partait tous les matins ne puisse arriver à destination à cause des combats – ce qui d’ailleurs n’est jamais arrivé –, le directeur des Villas, pour que le pape ne manque jamais de lait, a envoyé au Vatican un vacher avec sept vaches laitières. Une étable a été préparée dans l’avenue des Quattro Cancelli, dans les jardins du Vatican. Les vaches ont été transportées par camion, en pleine nuit. Quand le camion est arrivé devant la grille, le problème a été de convaincre les gardes suisses de le laisser passer. Évidemment ils craignaient un traquenard. Il a fallu le meuglement des vaches, fatiguées par le voyage et qui étaient dans une situation peu confortable, pour que les Suisses soient convaincus qu’il n’y avait effectivement aucun danger et qu’ils laissent passer le camion. Les vaches sont restées au Vatican de janvier 1944 jusqu’à la libération de Rome.

Q. – Que produit-on d’autre dans les Villas ?

R. – Des œufs, une centaine; de l’huile, entre dix et quinze quintaux par an; et puis des fruits et d’autres produits agricoles. L'excédent est vendu à l'Annone. Très importante aussi, la production de fleurs. Toutes les plantes et fleurs qui ornent les jardins des Villas sont produites dans nos serres. A Noël nous faisons une production extraordinaire d’étoiles de Noël, dont la vente couvre les frais de chauffage des serres.

Q. – Combien y a-t-il de personnes qui travaillent dans les Villas ?

R. – L’effectif total est de 56 personnes, dont une moitié de techniciens pour l’entretien ordinaire dans chaque secteur, l’autre moitié travaillant sur l’exploitation agricole. Ils constituent une grande famille qui, je dois le dire, travaille en parfaite harmonie.

Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.

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Sources : La chiesa.it
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) - 26.09.2008 - T/Eglise

 

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