Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI débat sur l'Eglise et l'humanité contemporaines

 

Auronzo, le 26 juillet 2007 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a rencontré 400 prêtres des diocèses italiens de Belluno-Feltre et Trévise  dans l’église de sainte Justine martyre. Il a répondu à dix questions sur la formation des jeunes, la vie sacerdotale, le ministère face aux priorités pastorales et la société d'aujourd'hui.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI débat sur l'Eglise et l'humanité contemporaines

Rencontre avec le clergé des diocèses italiens de Belluno-Feltre et Trévise

Mercredi à Auronzo, près de Lorenzago di Cadore, Benoît XVI a rencontré 400 prêtres des diocèses italiens de Belluno-Feltre et Trévise  dans l’église de sainte Justine martyre. Il a répondu à dix questions sur la formation des jeunes, la vie sacerdotale, le ministère face aux priorités pastorales et la société d'aujourd'hui, ainsi que l'a expliqué à Radio Vatican le P. Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège.

Les autres sujets abordés ont été l'évangélisation et le dialogue interreligieux dans un contexte de forte immigration, mais aussi la question des divorcés remariés, "face auxquels - a dit le Pape - il faut concilier miséricorde et vérité, et enfin du Concile, de la fidélité à son esprit". Il s'agit, a souligné le P. Lombardi, de thèmes vastes et complexes que le Saint-Père a déjà traité tant dans des interventions que dans des documents.

Benoît XVI a notamment encouragé les prêtres "à vivre les pieds sur terre et les yeux au ciel", rappelant que "l'essence du christianisme ne saurait être une simple collection de dogmes. Une vie d'amour reste la meilleure manière de répandre l'annonce évangélique".

Ses hôtes lui ont offert une statuette en noyer de saint Benoît, patron de l'Europe, et en sortant de l'église paroissiale, le Pape a confié aux journalistes avoir débattu de l'Eglise et de l'humanité contemporaines. Il a renouvelé sa satisfaction pour l'accueil cordial qu'on lui a réservé pour ces vacances alpines.


Répondant à une question sur le divorce, Benoît XVI a expliqué que la grande nouveauté du phénomène du divorce, par rapport au passé, est que celui-ci fait désormais partie de la vie d’un très grand nombre de personnes ; il est ainsi devenu une chose normale et ternit la vision du mariage indissoluble.

« Le Droit canon suppose que l’homme en tant que tel, même s’il ne possède pas une grande instruction, ait l’intention de réaliser un mariage selon la nature humaine, comme il est indiqué dans les premiers chapitres de la Genèse. Il est homme, il possède une nature humaine et sait par conséquent en quoi consiste le mariage ».

« Mais aujourd’hui, cet axiome selon lequel l’homme entend faire ce qui est dans sa nature, un mariage unique, fidèle, se transforme en un axiome un peu différent » car le divorce est une expérience vécue par « les autres ».

« Ce n’est plus tout simplement la nature qui parle mais les ‘ceteri homines’, ce que fait tout le monde » et « ce que font les ‘ceteri homines’ est se marier avec l’idée qu’un jour le mariage puisse ne plus marcher et que l’on puisse ainsi passer à un autre, à un troisième et à un quatrième mariage ».

« Ce modèle ‘comme fait tout le monde’ devient ainsi un modèle en opposition avec ce que dit la nature ».

Pour cette raison, le Saint Père pense que « pour aider les personnes à parvenir réellement au mariage, non seulement au sens de l’Eglise mais du Créateur, nous devons réparer la capacité d’écouter la nature ».

« Redécouvrir derrière ce que tout le monde fait, ce que nous dit la nature elle-même, qui ne parle pas comme cette habitude moderne. Elle nous invite, en effet, au mariage pour la vie, dans une fidélité pour la vie, également avec les souffrances que comporte le fait de grandir ensemble dans l’amour ».

Le pape Benoît XVI encourage la promotion de « cours de préparation au mariage », « un chemin de redécouverte, pour réapprendre ce que nous dit notre être, aider les personnes à parvenir à une véritable décision pour le mariage selon le Créateur et selon le Rédempteur ».

« Mais la préparation ne suffit pas, les grandes crises viennent après », a reconnu le pape.

C’est pour cette raison qu’il a insisté sur l’importance de l’accompagnement « au moins pendant les dix premières années » du mariage.

« Que les prêtres, mais aussi les familles qui ont déjà fait ces expériences, qui connaissent ces souffrances, ces tentations, soient présents dans les moments de crise », a exhorté le pape.

Benoît XVI encourage le développement de réseaux de familles qui puissent s’entraider. Il précise que « différents mouvements peuvent apporter une grande contribution », dans « cette situation moderne dans laquelle tout va contre la fidélité à la vie ».

En cas « d’échec », le Saint Père a rappelé que s’il n’existait pas la volonté « au sens du sacrement » de vivre le mariage indissoluble, « il y a éventuellement le procès pour la déclaration de nullité ».

« S’il s’agissait d’un mariage authentique et que les personnes ne peuvent par conséquent pas se remarier, la présence constante de l’Eglise aide ces personnes à supporter une autre souffrance », celle de « vivre dans un lien nouveau, mais pas le lien sacramentel, qui ne permet donc pas la pleine communion dans les sacrements de l’Eglise ».

« Il faudrait ici enseigner et apprendre à vivre avec cette souffrance », a-t-il précisé.

Le pape a ajouté que « dans cette deuxième situation également, la présence du prêtre, des familles, des mouvements » est « extrêmement importante », ainsi que « l’amour du prochain, un amour très spécifique ».

« Et je crois que seul cet amour sincère de l’Eglise, qui se réalise à travers un accompagnement diversifié, peut aider ces personnes à reconnaître qu’elles sont aimées du Christ, qu’elles sont membres de l’Eglise même si elles se trouvent dans une situation difficile, et les aider à vivre ainsi la foi », a conclu le pape. Texte intégral de cette question Benoît XVI

Autre question:
L’un des prêtres a raconté au Saint Père qu’à l’époque où il faisait ses études au séminaire, ses supérieurs, particulièrement rigides, lui reprochaient de préférer « le football à l’adoration eucharistique ».

Benoît XVI a répondu qu’il n’est pas forcément nécessaire d’obliger à faire un choix entre « jouer au football et étudier les Saintes Ecritures ou le Droit canonique ». « Nous faisons les deux », a commenté le pape.

« Rapprocher l’homme de Dieu et Dieu de l’homme ne passe pas surtout à travers ce que nous appelons l’humanité, à laquelle nous ne pouvons renoncer, même nous les prêtres ? » a demandé le prêtre.

« Nous ne pouvons pas toujours vivre dans la haute méditation - un saint au dernier degré de son cheminement terrestre peut, peut-être, y arriver - mais nous vivons normalement avec les pieds sur terre et le regard tourné vers le ciel », a répondu Benoît XVI.

« Les deux choses nous sont données par le Seigneur et par conséquent, aimer les choses humaines, aimer la beauté de la terre n’est pas seulement très humain, c’est également très chrétien et précisément catholique ».

Le pape a expliqué qu’une bonne pastorale, véritablement catholique, enseigne à « vivre l’humanité et l’humanisme de l’homme, tous les dons que le Seigneur nous a donnés et que nous avons développés, et, en même temps, à ne pas oublier Dieu car en définitive la grande lumière vient de Dieu et la lumière qui donne la joie à tous ces aspects des choses qui existent ne vient que de Lui ».

Benoît XVI a conclu par une recommandation : « Etre vraiment homme, et, chacun selon ses dons et son charisme, aimer la terre et les belles choses que le Seigneur nous a données, mais être également reconnaissants pour la lumière de Dieu qui resplendit sur la terre, lumière qui donne splendeur et beauté à tout le reste ».

« Vivons ainsi joyeusement la catholicité. Voilà ma réponse », a conclut le pape, déclenchant les applaudissements de son auditoire.

 Réponse aux 10 questions   C'est ici
Texte
original des 10 questions
Italien

Les photos des vacances
C'est ici
 

Sources: VIS - ZF -  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.07.2007 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante