Pourquoi Benoît XVI est-il tant
critiqué? Parce qu'il ose dire la vérité ! |
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Le 26 mars 2009 -
(E.S.M.)
- Voici un article que nous transmet notre ami Patrick de Pontonx
qu'il publie sur hermas.info et
nous démontre à quel point la presse a joué un rôle néfaste en cette
affaire, soit par ignorance, soit par sottise, soit par complicité.
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Le pape Benoît XVI et
le président du Cameroun
Pourquoi Benoît XVI est-il tant
critiqué? Parce qu'il ose dire la vérité !
Le 26 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Il n'est plus à démontrer à quel point la presse a joué un rôle néfaste en
cette affaire, soit par ignorance, soit par sottise, soit par complicité. Le
journal Le Figaro n'y a pas peu contribué, loin s'en faut, ce qui a
déclenché de vives critiques de la part de ses lecteurs, dont beaucoup de
naïfs croient sans doute encore qu’il est digne du défunt Aurore.
La manipulation devenant chaque jour plus évidente - grâce, notamment, aux
nombreuses réactions des catholiques, par les moyens dont ils disposent - la
position devenait cependant inconfortable. Comme il ne s’agit pas,
évidemment, d’avouer ses turpitudes et moins encore de s’en excuser, la
presse négocie de petits virages par lesquels elle espère faire illusion.
C’est, en particulier, le cas du Figaro.
Après avoir crié à tue-tête au scandale, à l’incompétence, voire à la
sottise du Pape, on en vient à reconnaître aujourd’hui que, dans le fond, à
bien regarder les choses, il n’avait peut-être pas totalement tort. Le
Figaro, que la crainte du ridicule n’étouffe pas, va jusqu’à prendre
quasiment sa défense en parlant, dans un article de Jean-Marie Guénois, du
25 mars, du combat « totalement incompris » (sic)
du Pape. Mais la tendance actuelle est désormais de dire que tout cela est
tout de même de sa faute parce que, de toute façon, il s’est très mal
exprimé. C’est le refrain désormais bien appris de la “mauvaise
communication” que l’on reprend ainsi, et qui convainc pas mal de gogos.
En réalité, que le Pape ait dit que les préservatifs « aggravent » ou
« risquent d’aggraver » la diffusion du sida, les deux propositions sont
également vraies. Elles ne sont simplement pas prises sous le même rapport :
la première décrit une situation de fait, observée, qui résulte de la
croyance erronée que le préservatif arrêterait la propagation du sida, ce
qui provoque la multiplication des comportements à risques et, partant,
celle de l’épidémie. La seconde est une position de principe. Le préservatif
ne cause évidemment pas le sida, il ne l’aggrave évidemment pas en soi, mais
il peut contribuer à sa propagation. De fait, c’est le cas, en sorte que la
vérité de la seconde affirmation se trouve vérifiée dans la première. L’une
et l’autre proposition sont confirmées par des analyses scientifiques, en
particulier celle du Prof. Green, de Harvard, dont nous nous sommes déjà
fait l’écho.
Le Figaro du 25 mars, dans sa version internet, a publié l’article susvisé
sous le titre : « Sida : l’Eglise ne proscrit pas le préservatif », avec,
bon goût suprême du journal informatif, une photo de manifestants, devant
Saint-Pierre de Rome, brandissant des préservatifs. « La nouvelle peut
surprendre », commence-t-il, après la polémique ouverte contre le Pape «
mais l'Église catholique admet implicitement le préservatif pour lutter
contre le sida ». On croirait lire Le Monde des bonnes années de
manipulation mentale, comme pour dire sans le dire, par la juxtaposition des
événements, que l’Eglise change sa position – fût-ce implicitement. C’est
d’ailleurs ainsi, visiblement, que des lecteurs le comprennent, scandalisés,
d’après leurs réactions. L’article se fonde sur une étude menée en Ouganda,
publiée par l’Osservatore romano du 22 septembre 2009, « mettant en évidence
l'efficacité du préservatif dans la lutte contre la maladie ».
Or si l’exemple de l’Ouganda est cité par cette étude, et par l’article de
l’Osservatore romano, ce n’est nullement pour « mettre en évidence
l'efficacité du préservatif dans la lutte contre la maladie », mais tout au
contraire pour montrer qu’en ce pays, qui est le seul qui en ait vu un recul
significatif, ce résultat a été obtenu par tout autre chose que ce moyen
technique, à savoir la rupture avec des comportements sexuels débridés,
l’abstinence, en particulier chez les jeunes, avant le mariage, et la
fidélité. L’article est donc mensonger, comme son intitulé, contredit
d’ailleurs par certaines citations que son auteur ne peut manquer
d’apporter, sauf à se couvrir entièrement de ridicule. Le même article se
garde évidemment de mentionner que l’Osservatore romano cité souligne que le
Daily Telegraph britannique a donné raison au Pape, que selon l’OMS
elle-même « la distribution de préservatifs n’a pas servi par elle-même à
endiguer l’épidémie », que le préservatif fait surtout l’affaire des
laboratoires pharmaceutiques qui les vendent, et que selon le magazine
Science, qui fait autorité, « (…) la réduction du nombre de partenaires
sexuels et l'abstinence chez les jeunes non mariés, plutôt que l'utilisation
des préservatifs, ont été les principaux facteurs de réduction de l'épidémie
du sida ».
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose. La vérité de la
situation est dans la conclusion de l’Osservatore Romano, que Le
Figaro, bien évidemment, se garde de reprendre :
« Nombreux sont les pays occidentaux qui ne veulent pas reconnaître la
vérité des paroles prononcées par Benoît XVI, soit pour des motifs
économiques – les préservatifs rapportent de l’argent, tandis que
l’abstinence et la fidélité sont évidemment gratuits – soit parce qu’ils
craignent que le fait de donner raison à l’Eglise sur un point central du
comportement sexuel puisse signifier un pas en arrière dans la jouissance
purement hédoniste et récréative du sexe, laquelle est considérée comme un
important acquis de notre époque. Le préservatif est renforcé au-delà de sa
capacité réelle à stopper le sida, parce qu’il permet à la modernité de
continuer à croire en elle-même et en ses principes, et parce qu’il paraît
permettre le contrôle de la situation sans avoir rien à changer. C’est
précisément parce qu’elle touche ce point névralgique, ce mensonge
idéologique, que la parole du Saint-Père a été tellement critiquée. Mais
Benoît XVI, qui le sait parfaitement, est resté fidèle à sa mission, qui est
de dire la vérité. »
Voici, en version française, traduite par
hermas.info, l’article de l’Osservatore Romano du 22 mars 2009. ►
Benoît XVI est resté fidèle à sa mission, qui est de dire la vérité
Sources : hermas.info
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 26.03.09 -
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