Benoît XVI en France, les préparatifs
s'intensifient |
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Le 24 juillet 2008 -
(E.S.M.)
- Pour la venue du Saint-Père Benoît XVI à Lourdes, cité mariale
des Hautes Pyrénées, ce sont 600 chasubles qui sont actuellement en
train d'être confectionnées par l'ouvroir liturgique des Sanctuaires.
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Benoît XVI en France, les préparatifs s'intensifient
Les liens qui unissent le pape Benoît XVI à la
France
Comme en témoigne son souhait de venir en visite en France, le pape Benoît
XVI apprécie ce pays et ce, de longue date. Il s'exprime en français avec
autant d'aisance que de sûreté.
Cette connaissance est fondée sur de nombreuses visites et échanges au fil
des ans, mais elle se fonde surtout sur une prise de conscience précoce de
l'importance de la culture d'expression française dans le monde
contemporain.
Au cours de ses études, Joseph Ratzinger a perçu l'influence sur la culture
européenne après la Seconde guerre mondiale de la pensée profane française,
marquée par l'existentialisme, les sciences humaines et une fascination pour
le marxisme. Il a donc étudié (entre autres) Sartre et Camus. Il s'est
intéressé dans les années 1970 à l'émergence des « nouveaux philosophes ».
Pendant sa formation au sacerdoce, le jeune Joseph Ratzinger a découvert et
apprécié les grands théologiens français du XXe siècle : Henri de Lubac,
Yves Congar, Marie-Dominique Chenu, Jean Daniélou, Louis Bouyer, entre
autres. Après les avoir lus, il a collaboré avec certains d'entre eux
pendant le concile Vatican II, puis au sein de la Commission théologique
internationale.
C'est en 1954 qu'il a fait connaissance avec le futur cardinal Jean-Marie
Lustiger, alors aumônier de la Sorbonne. Jusqu'à la mort du cardinal
Lustiger en août 2007, ils auront maintes fois l'occasion de se retrouver et
de travailler ensemble.
Il est fréquemment venu en France pour s'y exprimer et aussi pour dialoguer,
notamment en 1983 à Notre-Dame de Paris et à Lyon, en 1999 à la Sorbonne
pour intervenir sur la crise de la vérité chrétienne dans la culture
contemporaine.
Plus récemment, à l'invitation de l'archevêque de Paris, il est venu
conclure les conférences de carême à Notre-Dame de Paris (2002). En 2004, le
cardinal Ratzinger a été le délégué du pape Jean-Paul II à l'occasion du
soixantième anniversaire du débarquement allié en Normandie.
Cet intérêt pour la culture française a valu au cardinal Ratzinger d'être
reçu le 13 janvier 1992 comme membre étranger de l'Académie des Sciences
morales et politiques au fauteuil d'Andreï Sakharov.
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Pour la venue du Saint-Père Benoît XVI à Lourdes, cité mariale des Hautes
Pyrénées, ce sont 600 chasubles qui sont actuellement en train d'être
confectionnées par l'ouvroir liturgique des Sanctuaires. C'est une mission
fastidieuse commencée au mois de mars mais les bénévoles ne sont pas
nombreux, parfois trois, dix ou vingt. A l'heure actuelle, la moitié a
déjà été réalisée.
Le voyage du Saint-Père Benoît XVI en France sera le dixième
voyage international de son pontificat. Pour consulter le programme du
voyage du pape à Paris puis à Lourdes du 12 au 15 septembre prochain ► Ici
Reportage auprès des couturières de Lourdes
chargées de la confection des 600 chasubles et auprès des 1200 choristes
parisiens.
A l'occasion de la venue de Benoît XVI à Lourdes, 600 chasubles ont été
commandées et sont actuellement confectionnées par l'ouvroir liturgique des
Sanctuaires. Reportage à Lourdes sur ce travail patient débuté dès le mois
de mars
Lieu de culte, lieu de pèlerinage.
La tâche à accomplir est à la hauteur de sa passion pour son métier :
immense. Délia Martinez est la responsable de l'ouvroir liturgique aux
sanctuaires de Lourdes. Son rôle : confectionner chasubles, mitres, nappes
et autres vêtements nécessaires à toute célébration. Cette mission, ce
personnage drôle et attachant ne l'assure pas seul. A ses côtés, une
religieuse et une équipe de bénévoles, renouvelée chaque semaine. Ils sont
Français, Italiens, Espagnols Croates ou bien Américains et viennent donner
un coup de main « pour les sanctuaires et pour la Vierge ». De nouvelles
têtes et de nouvelles petites mains dont il faut préparer et superviser le
travail. « Chaque semaine, je dois expliquer dans différentes langues et
apprendre à certains à coudre, tailler, faire les ourlets, indique-t-elle.
Ce n'est pas simple mais ça me plait ! Je suis heureuse de les accueillir et
de leur transmettre ma passion pour mon activité et pour l'Église. »
A l'occasion de la prochaine venue de Benoît XVI à Lourdes, 600 chasubles
ont été commandées. La moitié a déjà été réalisée et Délia Martinez se plait
à mettre en avant la dimension humaine de cette mission. « C'est un long
travail commencé au mois de mars, souligne-t-elle. Sa réalisation dépend du
nombre de bénévoles présents. Ils sont parfois trois, dix ou vingt et
viennent travailler gratuitement. Chacun fait ce qu'il peut. Nous ne sommes
pas une usine ! Je vois cette mission avant tout comme une participation à
la vie de l'Église. »
A quelques semaines de l'événement, la couturière, qui a déjà préparé 400
chasubles pour la venue de Jean Paul II en 2004, vit la situation avec
sérénité. « Si la Vierge veut que nous confectionnons ces chasubles, alors
ils se feront. » Plus de trente années au service des sanctuaires dont dix
passés à l'ouvroir renforcent sûrement la tranquillité de celle qui se dit
marquée par la « simplicité et l'humilité » de la figure de Bernadette.
Stéphane Laforge
Lieu de culte, lieu de pèlerinage.
Un millier de choristes au diapason
Benoît XVI célèbrera la messe sur l'Esplanade des Invalides le samedi 13
septembre à 10h. De nombreuses chorales des paroisses d'Ile de France sont
mobilisées pour animer les chants. Ils étaient 1 200 choristes dans l'église
de Saint Ferdinand des Ternes lundi 1er juillet pour leur première
répétition. Reportage...
« Le silence est la première règle à respecter !! » Alors que
l'effervescence et l'agitation ont envahi les lieux, François Polgar, chef
de chœur, rappelle les « consignes de base » afin de ramener chacun à une
ambiance plus propice au travail.
Ce lundi 30 juin, l'église Saint Ferdinand des Ternes accueille une foule
inattendue. Pascal Lorenzo, Elisabeth, Patrick, tous, jeunes et moins
jeunes, sont venus pour faire partie du grand chœur qui animera la messe
présidée par Benoît XVI sur l'Esplanade des Invalides, le 13 septembre
prochain.
Si 900 personnes s'étaient inscrites au préalable, bien moins étaient
espérées, en ce début de vacances scolaires pour cette première répétition.
Pourtant ce jour, l'église grouille véritablement de monde. Ils sont 1200
choristes à avoir fait le déplacement dans le 17e arrondissement de Paris !
On manque de chaises et de partitions...
Le calme revenu, le travail débute sous la houlette des deux chefs de chœur
: François Polgar et Laetitia Trouvé.
« Vous êtes là pour guider l'assemblée » ; « Respirez et attaquez rapidement
la phrase suivante » ; « Articulez bien les consonnes et faites attention à
la justesse ». Les recommandations se suivent au fur et à mesure du
déroulement du programme.
Celui-ci est fondé sur des chants liturgiques interprétés dans les paroisses
lors des offices. On trouve ainsi avant tout des œuvres connues : « Peuple
de Dieu, cité de l'Emmanuel » ; « Agneau de Dieu », etc.
Venus de Paris et de toute l'Ile-de-France, tous ces choristes - ils n'ont
jamais chanté ensemble - auront un rôle essentiel au cours de la
célébration. « Ils vont se mettre au service de l'assemblée, l'entraîner
dans le chant et l'aider à méditer, souligne le P. Olivier de Cagny, un des
cérémoniaires pour la messe. A l'occasion de la venue du pape, symbole de
l'unité de l'Église, ils vont réaliser un travail commun et s'unir pour
chanter la louange de Dieu. » « Ca sera beau », assure Lorenzo, jeune ténor
de 13 ans.
Stéphane Laforge
►
Visite du Saint-Père à Paris et Lourdes du 12 au 15 septembre
Sources :
eglise.catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.07.2008 -
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