Benoît XVI demande une
préparation à la solennité de la Pentecôte |
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ROME, le 23 Mai 2007 -
(E.S.M.) -
En notre temps également, écrit le pape Benoît XVI dans son exhortation, Sacramentum caritatis, l'Esprit Saint répand abondamment ses dons pour
soutenir la mission apostolique de l'Église, à laquelle il revient de
répandre la foi et de l'éduquer jusqu'à sa pleine maturité.
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Le pape Benoît XVI à la
fin de l'audience -
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Le pape Benoît XVI demande une préparation à la solennité de la Pentecôte
Invoquons constamment l'Esprit Saint
Comme c'est la tradition, le pape Benoît XVI s'adresse toujours aux jeunes,
aux malades, aux jeunes mariés à la fin de son Audience Générale.
Aujourd'hui, le saint Père a rappelé "la solennité de la Pentecôte, que nous
célébrerons dimanche prochain" et a exhorté les jeunes "à invoquer
constamment l'Esprit Saint, pour qu'il vous rende des témoins
intrépides de Christ Ressuscité" a déclaré le pape.
Voici les paroles du pape Benoît XVI à la fin de
l'audience:
"Je salue, finalement, les jeunes, les malades et les jeunes mariés. En
préparation à la solennité de la Pentecôte, que nous célébrerons dimanche
prochain, je vous exhorte, chers jeunes, à invoquer constamment l'Esprit
Saint, pour qu'il vous rende témoins intrépides de Christ
Ressuscité. Que l'Esprit de Dieu vous aide, chers malades, à accueillir avec
foi le poids de la douleur et à l'offrir pour le salut de tous les hommes ;
qu'il vous concède, chers jeunes mariés, la grâce d'annoncer avec joie et conviction, l'Évangile de la vie et de construire votre famille sur les
fondations solides de l'Évangile."
Précédemment, le pape avait également évoqué la solennité de la Pentecôte en
s'adressant aux pèlerins tchèques: "La Solennité prochaine de la Pentecôte
nous insère dans le mystère de Dieu qui est près de l'homme, l'aime, et lui
offre le salut au moyen de Son Esprit !"
De même, aux pèlerins slovaques, Benoît XVI les a exhortés à prier "Dieu
pour qu'il envoie les dons de son Esprit pour que nous puissions devenir des
témoins courageux de notre foi".
Texte intégral de la catéchèse en français :
Benoît XVI commente son voyage au Brésil
Pour nous préparer à la Pentecôte, faisons nôtre
ces paroles du pape Benoît XVI à l'ouverture du CELAM: “Seule
la charité du Christ, diffusée par l’Esprit Saint, peut faire de cette
réunion un authentique événement ecclésial, un moment de grâce pour ce
Continent et pour le monde entier”
et méditons cette page extraite d'un livre du Card. Christoph Schönborn.
L'Église manifestée grâce au don de l'Esprit Saint
« "Une fois achevée l'œuvre que le Père avait chargé son Fils d'accomplir
sur la terre, le jour de Pentecôte, l'Esprit Saint fut envoyé pour
sanctifier l'Église en permanence." C'est alors que "l'Eglise se manifesta
publiquement devant la multitude et que commença la diffusion de l'Évangile
avec la prédication." (LG 4)
Parce qu'elle est "convocation" de tous les hommes au salut, l'Eglise est,
par sa nature même, missionnaire envoyée par le Christ à toutes les nations
pour en faire des disciples. »
(Ad
Gentes
4)
Avons-nous oublié jusqu'ici l'Esprit Saint ?
Nous avons parlé de la création, de l'Ancienne Alliance, du Christ, sans
mentionner explicitement le Saint-Esprit. Ne s'agit-il là que d'une
distraction de ma part ? Une distraction qui témoignerait tout simplement de
cette réalité: l'ignorance, l'oubli fréquent de l'Esprit Saint ? Peut-être
même en va-t-il comme autrefois, à Éphèse, lorsque Paul rencontra quelques
disciples qui durent lui avouer très franchement: «
Nous n'avons même pas entendu dire qu'il y a un Esprit Saint»
(Ac 19, 2) ? Mais peut-être cet
«oubli» nous apprend-il quelque chose sur le Saint-Esprit lui-même ?
A ce sujet, nous pouvons lire, au troisième chapitre de la première partie
du
Catéchisme, au chapitre consacré à l'Esprit Saint: «"Nul ne
connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu"
(1 Co 2, Il). Or, son Esprit qui
Le révèle nous fait connaître le Christ, son Verbe, sa Parole vivante, mais
ne se dit pas Lui-même. Celui qui "a parlé par les prophètes" nous fait
entendre la Parole du Père. Mais Lui, nous ne L'entendons pas. Nous ne Le
connaissons que dans le mouvement où Il nous révèle le Verbe et nous dispose
à L'accueillir dans la foi. L'Esprit de Vérité qui nous "dévoile" le Christ
"ne parle pas de Lui-même" (ln 16, 13).
Un tel effacement, proprement divin, explique pourquoi "le monde ne peut pas
Le recevoir, parce qu'il ne Le voit pas, ni ne Le connaît", tandis que ceux
qui croient au Christ Le connaissent parce qu'II demeure avec eux
(ln 14, 17). »
(C.E.C.
687)
Ainsi le Saint-Esprit précède-t-il partout la foi,
l'éveille, la guide et la dirige. Mais « Il est dernier dans la
révélation des Personnes de la Trinité Sainte » (C.E.C.
684).
Le but de la catéchèse est de «mettre en communion avec Jésus-Christ » (CEC
426). Et le but de l'Eglise est le même: la pleine communion de vie avec le
Christ. «Pour être en contact avec le Christ, il faut d'abord avoir été
touché par l'Esprit Saint ? » (C.E.C.
683).
Comment cela se produit-il ? Comment l'Esprit Saint opère-t-il ? Comment
révèle-t-il le Christ ? S'il ne touche pas les cœurs de l'intérieur, s'il ne
leur prodigue pas son enseignement, alors la meilleure prédication reste
sans effet. Les Actes des Apôtres mettent en évidence le rôle déterminant
joué par l'Esprit Saint dans la propagation de l'Évangile. Ils montrent
comment il «ouvre les portes» à l'Évangile - ou les ferme
(cf. Ac 16, 6.7.14).
L'Esprit est à l'œuvre dès les débuts. On ne peut pas le séparer du Verbe
qui était «au commencement» (Jn 1, 1).
Et comme le Verbe, il était Dieu (cf. Jn
1, 1). L'Esprit Saint opère tout dans la création et dans les
Alliances, à l'instar du Verbe, du Logos.
Le Catéchisme propose une véritable catéchèse sur l'action cachée de
l'Esprit Saint, de la création jusqu'à «la Plénitude du temps»
(Ga 4, 4) (8. Cit.
C.E.C.
702).
Cette catéchèse doit aider à retrouver dans l'Ancien Testament « ce que
l'Esprit, "qui a parlé par les prophètes", veut nous dire du Christ »
(ibid.). Même si ce n'est qu'à
gros traits, le Catéchisme montre comment pratiquer une exégèse du type de
celle qui a été souhaitée par le Concile. On peut lire dans Dei Verbum un
texte de la plus haute importance: «La Sainte Écriture
doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger.
» (Dei
Verbum,
12, 3 ; cit.
C.E.C.
111)
«Du commencement jusqu'à "la Plénitude du temps" (Ga 4, 4), la mission
conjointe du Verbe et de l'Esprit du Père demeure cachée, mais elle est à
l'œuvre. L'Esprit de Dieu y prépare la venue du Messie, et l'un et l'autre,
sans être encore pleinement révélés, y sont déjà promis afin d'être attendus
et accueillis lors de leur manifestation. » (C.E.C.
702)
La catéchèse consacrée à l'Esprit Saint dans l'Ancien Testament ne fait pas
appel à une lecture allégorique de ce texte. De la création à Jean le
Baptiste (cf.
C.E.C.
703-720),
elle discerne dans les événements concrets et les étapes de l'Ancienne
Alliance une préparation patiente de la venue du Christ. L'Esprit, le
«dispensateur de vie», est partout à l' œuvre, mais sans qu'on le
reconnaisse, sans qu'il ait été « donné ». «Car il n'y avait pas encore
d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié»
(Jn 7, 39), peut-on lire dans ce passage de l'Evangile selon S.
Jean qui a été si souvent commenté par les Pères
(13. Cf. H. RAHNER, «Flumina de ventre
Christi. Die patristische Auslegung von Joh 7, 37.38 », dans op. cif., pp.
177-235.). «Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus,
debout, s'écria: "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive,
celui qui croit en moi !" selon le mot de l'Écriture: De son sein couleront
des fleuves d'eau vive. Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux
qui avaient cru en lui; car il n'y avait pas encore d'Esprit, parce que
Jésus n'avait pas encore été glorifié» (Jn
7, 37-39).
«Mais c'est dans les "derniers temps", inaugurés par l'Incarnation
rédemptrice du Fils, qu'Il (l'Esprit) est révélé et donné, reconnu et
accueilli comme Personne. Alors ce dessein divin, achevé dans le Christ, «Premier-Né»
et Tête de la nouvelle création, pourra prendre corps dans l'humanité par
l'Esprit répandu: l'Eglise » (C.E.C.
686).
L'Eglise a certes été manifestée à l'heure de la Pentecôte, mais l'Esprit
Saint a d'abord été donné sur la croix. «Car il n'y avait pas encore
d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié »
(Jn 7, 39). Jésus fut glorifié sur
la croix. C'est alors, dans l'amour «jusqu'à la fin»
(Jn 13, 1), que l'Esprit a été
envoyé. Là, à cette heure, «s'accomplit l'œuvre de notre rédemption ». C'est
pourquoi nous allons revenir encore une fois au mystère de la croix et
poursuivre la méditation entamée au chapitre précédent sur la naissance de
l'Eglise « ex latere Christi », en nous intéressant au don de
l'Esprit Saint à l'heure de la glorification de Jésus. Car la croix, le
mystère pascal, reste la source d'où coulent sur l'Eglise «les fleuves d'eau
vive », le Saint-Esprit, qu'à son tour elle peut répandre.
Nous avons vu plus haut que la condamnation et la mise à mort de Jésus
étaient en même temps un forfait humain et l' œuvre de salut de Dieu. Le
Nouveau Testament utilise un langage particulier pour exprimer ce mélange
d'acte humain coupable et d'opération de la grâce. Le terme «livrer »,
quelquefois «remettre» (en grec paradidonai, en latin tradere)
est utilisé à la fois pour l' œuvre de salut de Dieu et pour l'acte humain
mauvais. Ainsi dit-on de Judas qu'il a « livré» Jésus
(tradidit ilium, Mt 10, 4 et ailleurs)
ou encore que Jésus a été «livré aux mains des pécheurs»
(Lc 24, 7 ; cf. aussi Mc 9, 31).
Mais le même mot est aussi utilisé pour parler du décret divin. On le
retrouve à la forme passive: «Livré pour nos fautes»
(Rm 4, 25) ou expressément, en
faisant allusion au sacrifice d'Abraham: «Lui qui n'a pas épargné son propre
Fils mais l'a livré pour nous tous» (Rm 8,
32). Paul affirme aussi plusieurs fois que le Christ s'est «
livré» lui-même, pour lui, Paul (Ga 2, 20),
pour nous (Ep 5, 2), pour
l'Eglise (Ep 5, 25). Le même
mot revient à une autre occasion: « Tout m'a été remis par mon Père»
(Mt 11, 27).
Face à la croix, qui est en même temps œuvre des pécheurs et œuvre de salut
de Dieu, Paul s'interroge: «Comment avec lui ne nous accordera-t-il pas
toute faveur ?» (Rm 8, 32). Ce
« toute », c'est lui, le Fils bien aimé du Père. Le Saint Père écrit dans
l'encyclique consacrée à l'Esprit Saint, Dominum et Vivificantem:
«Déjà, dans le fait de "donner" le Fils, dans le don du Fils, s'exprime
l'essence la plus profonde de Dieu qui, comme Amour, est une source
inépuisable de libéralités. Dans le don fait par le Fils s'achèvent la
révélation et la libéralité de l'Amour éternel: l'Esprit Saint, qui dans les
profondeurs insondables de la divinité est une Personne-Don, par l'œuvre du
Fils, c'est-à-dire par le mystère pascal, est donné d'une manière nouvelle
aux Apôtres et à l'Eglise et, à travers eux, à l'humanité et au monde entier
» (Lettre encyclique Dominum et
vivificantem, 23).
Pour notre réconciliation, le Père a livré son propre Fils, son Verbe
éternel, le Verbum spirans amorem (le Verbe qui respire l'amour),
pour reprendre la merveilleuse expression de S. Thomas. Et le Fils s'est
«livré» au Père par amour pour nous, il s'est livré pour nous par amour du
Père: «"Père, en tes mains je remets mon esprit." Ayant dit cela, il expira»
(Lc 23, 46). Et S. Jean: «Il
remit l'esprit» (tradidit spiritum)
(Jn 19, 30). «L'esprit» dont il
est question ici - selon l'exégèse moderne, mais aussi dans l'interprétation
la plus courante des Pères - c'est l'âme, l'esprit humain. Mais l'événement
est lui-même ouvert sur l'Esprit que Jésus a promis et qui est alors donné:
le Fils offre tout sur la croix, toute sa vie. En tant qu'homme qui meurt,
il est le Verbum spirans amorem.
La Très Sainte Trinité se révèle sur la croix. Le Père a tout donné: son
Fils. Le Fils a tout offert: sa vie. Tous deux font le don de l'amour en
personne: le Saint-Esprit.
Si le Christ était resté prisonnier de la mort, tout cela ne serait qu'un
beau rêve. Il est ressuscité! Il est «ressuscité des morts par la gloire du
Père» (Rm 6, 4). Et le premier
don du Ressuscité, c'est l'Esprit Saint. Mais avant de « souffler sur eux»
et de dire: «Recevez l'Esprit Saint» (Jn
20, 22), il leur montre ses mains et son côté
(Jn 20, 20). Le Pape Jean-Paul II
dit à ce propos dans son encyclique: «Il leur donne cet Esprit en quelque
sorte à travers les plaies de sa crucifixion (...). C'est en vertu de cette
crucifixion qu'il leur dit: "Recevez l'Esprit Saint." Un lien étroit
s'établit ainsi entre l'envoi du Fils et celui de l'Esprit Saint. L'envoi de
l'Esprit Saint (après le péché originel) ne peut avoir lieu sans la Croix et
la Résurrection. (...) La mission du Fils, en un sens, trouve son
"achèvement" dans la Rédemption. La mission de l'Esprit Saint "découle" de
la Rédemption (...). La Rédemption est accomplie pleinement par le Fils
(...) s'offrant lui-même à la fin en sacrifice suprême sur le bois de la
Croix. Et cette Rédemption est aussi accomplie continuellement dans les
cœurs et les consciences des hommes - dans l'histoire du monde - par
l'Esprit Saint qui est l'''autre Paraclet" »
(id. 24)
Nous revenons ainsi au point de départ de notre méditation: la
«manifestation» de l'Eglise a commencé le jour de la Pentecôte, par l'Esprit
Saint. C'est là le début du «temps de l'Eglise», de sa croissance extérieure
et intérieure, visible et spirituelle. Mais c'est sur la croix que l'Esprit
Saint est donné, et cette source reste l'origine de l'Eglise. Le cœur
transpercé du Sauveur reste la source de l'amour infini d'où se répand sur
nous l'Esprit Saint (cf.
C.E.C.
478).
C'est pourquoi « le temps de l'Eglise» n'est pas une ère différente de celle
du Seigneur crucifié et ressuscité qui nous envoie l'Esprit du Père. Le
temps de l'Eglise est celui de l'Esprit Saint que le Christ a insufflé sur
la croix et au soir de Pâques. Il n'y aura pas de «nouvelle ère» (New Age),
pas d'autre ère que «les derniers temps» où nous sommes depuis Pâques. Et
l'Esprit Saint ne nous mène nulle part sinon à celui dont il reçoit le bien
qu'il nous donne (cf. Jn 16, 14)
: au Christ.
Mais l'Eglise est le lieu « où fleurit l'Esprit»
(locus ubi Spiritus
Sanctus floret - HIPPOLYTE DE ROME, Traditio apostolica, 35 ;
cit.
C.E.C.
749). Et S. Irénée de dire: «C'est en
elle (dans l'Eglise) qu'a été déposée la communion avec le Christ,
c'est-à-dire l'Esprit Saint ( ... ). Car là où est
l'Eglise, là est aussi l'Esprit de Dieu; et là où est l'Esprit de Dieu, là
est l'Eglise et toute grâce »
(cit.
C.E.C.
797).
A quoi le reconnaissons-nous cet Esprit de vérité et d'amour ? Comment
distinguer son œuvre, celle de « l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut
pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît»
(J n 14, 17), de celle des autres
esprits, bons et mauvais ? Rien n'est aussi nécessaire dans notre service
pastoral que le don du discernement, afin que nous «n'éteignions pas
l'Esprit» (1 Th 5, 19), afin
que nous nous laissions guider par l'Esprit
(cf. Rm 8, 14 ; Ga 5, 18). Car
c'est alors seulement que nous sommes libres, fils de Dieu, véritablement
l'Eglise, c'est-à-dire la famille de Dieu. Et ce n'est qu'alors que nous
trouvons ce bonheur auquel nous aspirons et qui ne peut nous être offert que
dans l'Esprit Saint, le dulcis hospes animae, «le doux hôte de l'âme
».
Christoph Schönborn,
Aimer l'Église, Éd. Saint-Augustin/Cerf 1998, p.
113-120
Pour terminer terminons par cette réflexion de
notre pape Benoît XVI dans l'exhortation
Sacramentum Caritatis
:
"En regardant l'histoire bimillénaire de
l'Église de Dieu, guidée par l'action sage de l'Esprit Saint, nous admirons,
pleins de gratitude, le développement, ordonné dans le temps, des formes
rituelles par lesquelles nous faisons mémoire de l'événement de notre salut".
Sources: www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 23.05.2007 - BENOÎT XVI -
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