De l'Inde, le Chemin de croix 2009 du
pape Benoît XVI |
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Le 21 mars 2009 -
(E.S.M.)
- L'an dernier, les méditations du Chemin de croix furent
confiées au cardinal Zen pour mettre en évidence le drame des chrétiens
chinois. Cette année, le pape Benoît XVI les a confiées à nos frères
indiens. Un beau signe d'universalité .
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Mgr Thomas
Menamparampil archevêque de Guwahati
De l'Inde, le Chemin de croix 2009 du
pape Benoît XVI
Le 21 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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L'an dernier, les
méditations du Chemin de croix furent confiées au cardinal Zen
pour mettre en évidence le drame des chrétiens chinois.
Cette année, le pape Benoît XVI les a confiées à nos frères indiens. Un beau signe d'universalité .
Le drame des chrétiens persécutés en Inde « est parvenu » jusqu''à
Rome. Selon quelques sources vaticanes, Benoît XVI a choisi un évêque indien
pour rédiger les médiations pour commenter le Chemin de croix du Vendredi saint au Colisée de Rome.
Le choix du pape s'est porté sur Mgr Thomas Menamparampil archevêque de
Guwahati, dans l'État d'Assam.
Le choix de Mgr Menamparampil représente un signe concret à travers lequel le
Saint-Père veut montrer sa solidarité envers les chrétiens qui, en Inde, depuis
quelques années, font l'objet d'ostracismes particuliers et de violences de la
part d'une frange intégristes d'indou. Les épisodes les plus graves se sont vérifiés à
partir d'août dernier dans l'État de l'Orissa : les 50 mille chrétiens
dispersés, les 130 victimes vérifiées, encore aujourd'hui 3 mille
chrétiens résident dans des camps de réfugiés.
Le choix de Mgr Menamparampil arrive après que l'an dernier, Benoît XVI ait
chargé le cardinal Joseph Zen, évêque de Hong Kong, du devoir de rédiger
les méditations du Chemin de croix. Après la « passion » des chrétiens
chinois, subordonnés à des décennies de contrôle par le régime
communiste, maintenant l'Église universelle, avec ses pasteurs, priera
et se rappellera de la mort du Christ avec la sensibilité des martyrs
indiens d'aujourd'hui.
Mgr. Menamparampil, 62 ans, salésien, guide un diocèse où les catholiques
sont au nombre de 50 mille sur 6 millions d'habitants. Il a été le premier
missionnaire à passer la barrière de l'Arunachal
Pradesh, un État indien qui, jusqu'en 1978 était prohibé aux évangélisateurs.
En 30 ans, l'Évangile s'est propagé de manière très vivante parmi les
personnes :
aujourd'hui dans les deux diocèses de ce territoire d'état
(qui
compte 1.9 millions de personnes) on compte 170 mille catholiques,
16% de la population de l'Arunachal Pradesh.
L'archevêque Menamparampil est une des figures qui se détache aujourd'hui de
l'Église asiatique. Pendant le dernier
Synode des évêques qui s'est
tenu en octobre au Vatican - c'est à lui qu'a été confiée une des cinq
relations introductives sur la parole de Dieu dans la vie de l'Église dans
chacun des cinq continents.
L'archevêque de Guwahati est aussi une figure de réconciliation. L'État
indien de l'Assam est en effet depuis longtemps le théâtre de heurts entre
les populations tribales et les musulmans locaux. Au début du mois de
février, Mgr Menamparampil s'est fait l'initiateur d'une rencontre entre les
leaders des différentes ethnies. De cette rencontre est née une table commune
qui se propose d'aider à dépasser les tensions ethniques.
Mgr Menamparampil a déjà soumis son texte au Maître des célébrations
liturgiques pontificales, Mgr Piero Marini.
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.03.09 -
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