Benoît XVI rappelle que la dignité de
la personne est directement reliée à sa ressemblance divine |
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Le 20 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Dimanche, lors du Regina Cæli, Benoît XVI a précisé
comment il concevait la thématique de la conférence réunie à
Genève pour lutter contre le racisme et la discrimination qu’il
induit.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI rappelle que la dignité de
la personne est directement reliée à sa ressemblance divine
Editorial de Gérard Leclerc sur France
Catholique : Une seule famille humaine
Le 20 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Dimanche, lors du
Regina Cæli, Benoît XVI
a précisé comment il concevait la
thématique de la conférence réunie à Genève pour lutter contre le racisme et
la discrimination qu’il induit. En quelques formules, le Pape a rappelé en
quoi la haine de l’autre est contraire à l’esprit humain et chrétien. C’est
à partir de la certitude que « tous les peuples, les personnes forment une
seule famille humaine riche en diversité » que l’humanité devrait
progresser. Car il s’agit d’un patrimoine commun, source du développement de
la civilisation et de la culture. Et le Pape d’ajouter : « L’Église affirme
que seule la reconnaissance de la dignité de l’homme créé à l’image de Dieu
constitue le socle d’une société respectueuse de la personne et de ses
droits fondamentaux. » En ces simples mots, une des querelles sous-jacente
aux discussions préparatoires de la conférence se trouve ainsi arbitrée. En
effet, certains partenaires musulmans auraient voulu que le blasphème et
l’esprit antireligieux soient explicitement dénoncés, tandis que d’autres
s’y opposaient fermement au nom des droits de l’homme et de l’esprit
critique. Benoît XVI se refuse à cautionner une telle opposition, en
rappelant que la dignité de la personne est directement reliée à sa
ressemblance divine.
Au dix-neuvième siècle, l’Église catholique s’était trouvée en opposition
avec une certaine conception d’un humanisme explicitement ou sournoisement
en lutte avec la foi religieuse. Elle est sortie de cet affrontement en
montrant en quoi les droits de l’homme se trouvaient confortés et non pas
niés par l’Alliance que Dieu opère avec l’humanité. Il est vrai que cette
évolution a déterminé des modifications législatives où, par exemple, le
grief de blasphème a été écarté. Les pays qui sont attachés à une forme de
droit religieux ont du mal à accepter ce qu’ils considèrent comme une
impiété. Mais ils devraient observer le déplacement qui s’est produit dans
les sociétés sécularisées. Celles-ci condamnent sévèrement les atteintes à
la dignité humaine et les transgressions de la mémoire des événements les
plus douloureux de l’Histoire, celle de la Shoah étant, en Occident, le
symbole même d’une forme de sacralité moderne. On n’expulse pas si
facilement le sacré de l’Histoire. Et si l’on paraît abandonner la
transcendance au profit de l’humanité, c’est que cette dernière s’en trouve
investie mystérieusement et qu’elle est toujours porteuse d’une origine qui
la dépasse...
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Gérard LECLERC
Sources : France
Catholique
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 20.04.09 -
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