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Le pape Benoît XVI et le Sida

 

Le 20 mars 2009  - (E.S.M.) - Simples fidèles catholiques, nous prenons l’initiative d’agir dans l’urgence pour faire entendre une parole de raison au coeur de la tourmente médiatique dans laquelle le pape Benoît XVI est impliqué.

Le pape Benoît XVI lors du vol pour le Cameroun - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI et le Sida

Urgence : la communication catholique doit faire maintenant sa "révolution"

Le 20 mars 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Des laïcs catholiques, professionnels de la communication, commencent à réagir à l’embrouille médiatique qui défigure le message de l’Eglise (non sans lien avec les déficiences ou les « fautes » de collaborateurs de celle-ci, comme a dit le cardinal Schönborn). Première initiative de laïcs à Paris, ce « petit exercice pratique » envoyé hier aux salles de rédaction :

Simples fidèles catholiques, nous prenons l’initiative d’agir dans l’urgence pour faire entendre une parole de raison au coeur de la tourmente médiatique dans laquelle le pape Benoît XVI est impliqué. Puisqu’il est dit que la parole du pape est « incompréhensible et inaudible », nous initions une démarche pédagogique pour permette de mieux la comprendre. C’est pourquoi nous proposons aux hommes et femmes de bonne volonté un petit exercice pratique, sans esprit de polémique, car la polémique tue le débat.

Etape numéro 1 : lisez cette phrase
« (…) on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. »

Etape numéro 2 : lisez l’ensemble du texte suivant (question et réponse)

Philippe Visseyrias, France 2 : Saint-Père, parmi les nombreux maux dont souffre l’Afrique, il y a en particulier la propagation du sida. La position de l’Eglise catholique sur les moyens de lutter contre le sida est souvent considérée irréaliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thème durant votre voyage ?

Benoît XVI : Je dirais le contraire. Je pense que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l’Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant’Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, je pense aux Camilliens, à toutes les soeurs qui sont au service des malades… Je dirais que l’on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S’il n’y a pas l’âme, si les Africains ne s’aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l’un envers l’autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre double effort pour renouveler l’homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l’égard de son propre corps et de celui de l’autre, et notre capacité à souffrir, à rester présent dans les situations d’épreuve avec les malades. Il me semble que c’est la réponse juste, l’Eglise agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Remercions tous ceux qui le font.

Verbatim des déclarations de Benoît XVI lors de la Conférence de presse dans l’avion vers l’Afrique

Etape numéro 3 : répondez aux questions suivantes
1. Recevez-vous les propos du pape exactement de la même manière après l’étape 1 et après l’étape 2 ?
2. Qu’arrive-t-il lorsqu’on isole un morceau de phrase d’un propos global ?

Etape numéro 4 Sachant que :
L’Eglise catholique est l’une des institutions internationales qui a le plus d’expérience de la réalité du Sida sur le terrain, parce que 25% des malades du Sida dans le monde sont pris en charge par des institutions catholiques.
L’homme qui s’exprime ici n’est pas un hurluberlu un peu simplet, mais un homme de très haut niveau intellectuel et spirituel qui connaît très bien à la fois la pâte humaine et la question du Sida.

Répondez à la question suivante : Les propos du pape ne méritent-ils pas qu’on leur accorde un minimum de considération et de réflexion ?

Guillaume de Prémare

Pour télécharger et imprimer ce texte cliquez ici.

Blaise Compaoré, président du Burkina Faso :

L’Eglise n’est pas isolée

« L’Eglise n’a pas le monopole de l’abstinence ! En tant que chef de l’Etat, j’ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne «C’est ma vie». L’objectif était de mettre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés, certains faisaient directement appel à l’abstinence. »

La position de l’Eglise est reconnue en Afrique

« Les Français aiment la polémique, c’est leur côté gaulois ! Certains critiquent la position de l’Eglise en prétendant défendre les Africains. Soit. Mais la plupart n’ont jamais mis les pieds chez nous ! Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina. Chez nous, l’imam, le prêtre et le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l’ambition d’affronter le même mal. Se focaliser sur le préservatif, c’est passer à côté du problème du sida. »

L’action de l’Eglise est reconnue en Afrique

« Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Eglise en Afrique. En France, l’intelligentsia ne comprend pas cette proximité avec les responsables catholiques. Chez nous, l’Eglise est d’abord synonyme d’écoles et de dispensaires. Le débat sur le sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Eglise apporte sa contribution. Si l’abstinence est un moyen de prévention, nous n’allons pas nous en priver ! »

Résister aux organismes internationaux

« Face aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. [...] Les Européens n’éprouvent pas le danger du sida de la même manière que nous. Pour les Burkinabés, le danger est immédiat. La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis les plus proches. En Europe, vous avez peut-être le loisir de faire des thèses pour ou contre la morale. Au Burkina, nous n’avons pas le temps. »

Décalage entre les médias et la réalité

« Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les médias et ce qui se passe sur le terrain. En Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le débat sur le préservatif, tel que vous le présentez, ne nous concerne pas. »

Mgr Théodore-Adrien Sarr, archevêque de Dakar :

L’Eglise contribue à la prévention du Sida

« Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons à la prévention contre le sida. »
Mgr Ntamwana, archevêque de Gitega au Burundi, et le Cardinal Sarr, archevêque de Dakar au Sénégal, réagissent à la polémique occidentale sur la question du préservatif, dans un reportage proposé dans l'émission "L'Eglise en Afrique, Parlons-en".

Mgr Hugh Slattery (évêque de Tzaneen, Afrique du Sud) :

Encourager la fidélité dans le mariage

« L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »

Le patriarcat de Moscou est solidaire avec la position du pape Benoît XVI sur les moyens de lutte contre le SIDA

Le patriarcat de Moscou est solidaire avec la position du pape Benoît XVI sur les moyens de lutter contre le SIDA et le fait que les préservatifs ne peuvent pas être considérés comme un remède contre cette maladie.

"Il est faux de considérer les préservatifs comme un moyen d'enrayer la propagation du SIDA", a déclaré le 20 mars l'archiprêtre Vsévolod Tchapline, vice-président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, en commentant la polémique suscitée par les propos du pape de Rome en voyage en Afrique. Selon le père Tchapline, ce ne sont pas les moyens extérieurs de contraception qui peuvent diminuer la propagation du SIDA, mais une éducation juste et un mode de vie raisonnable.

"Si une personne mène une vie peccamineuse, débauchée, se drogue, n'a pas de sens ni de modération dans son existence, elle périra de toute façon d'une maladie ou d'une autre. Aucun préservatif et aucun médicament ne pourront l'en sauver". Selon le père Tchapline, "la propagation du SIDA ne peut être arrêtée que par une éducation éthique de la population concernée et non par le recours aux préservatifs". (egliserusse)

 

Le texte intégral ►  Conférence de presse dans l'avion

Toutes les photos du voyage
 

 

Sources : plunkett.hautetfortcatholique-nanterre

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 20.03.09 - T/Voyage Afrique

 

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