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19 Avril 2005
 

Réflexions théologiques d’un scientifique sur la Création

 

Le 20 janvier 2009  - (E.S.M.) - "Au Commencement Dieu Créa" mais que créa-t-il ? Il créa le temps et la matière en même temps, les êtres visibles et invisibles. Il créa à partir de rien, "ex nihilo" puis il organisera cette matière déjà créée. Le plan d’organisation, la programmation de la biosphère, c’est ça l’évolution. On ne peut donc opposer l’évolution à la Création, car l’évolution suppose la Création.

La création, la perfection, le transformisme progressif n’appartient qu’à Dieu

Forum : Réflexions théologiques d’un scientifique sur la Création

Le 20 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Dieu est Amour, débordant d’amour, alors il crée par amour pour que d’autres aiment et profitent. Comme tout amour parfait, la Création est gratuite , ’Dieu souverainement heureux en lui-même et par lui-même n’a besoin de rien ni de personne,’ mais Dieu Amour nous a créés pour le connaître, l’aimer et le servir. Le but ultime de la Création c’est le Christ parfait adorateur qui ramènera à Dieu toute la Création en une adoration parfaite. La personne du Christ est la synthèse de toutes les perfections humaines comme l’homme est la synthèse de toutes les perfections animales. La matière, les minéraux, les végétaux, les animaux ont été créés pour l’homme, mais l’homme a été créé pour Dieu. Tout vient de Dieu, tout retourne à Dieu.

Il - COMMENT DIEU CREE ?

Il semblerait que Dieu crée les grands groupes du monde vivant de la même manière qu’il réalise les miracles de l’ancien et du nouveau Testament. Il ne s’agit pas de Création "ex nihilo" car on le voit toujours utiliser une matière préexistante, une matière déjà créée. On le verra transformer : - le bâton en serpent (Exode 7, 10) - le rocher en eau (Exode 17,6) - l’eau en sang (Exode 7,20) - l’eau en vin à Cana (Jean 2,9) - cinq pains en milliers (Marc 6,4 1) - deux poissons en milliers (Marc 6,41) - l’huile en grande quantité (4 Rois 4,5)

Dieu ne crée pas, ne transforme pas par tâtonnements, essais, mutations aléatoires, erreurs corrigées; cela ne lui ressemble pas. Il crée instantanément la matière avec ses propriétés et ses lois.

Pourquoi mettrait-il du temps ? Il est Dieu.

Il crée instantanément des êtres qui, dans le temps, grâce aux lois et aux propriétés génétiques, vont, en prenant leur temps, donner des races, des variétés, des sous-espèces. Oui, Dieu n’intervient pas à tout instant par des actions répétées, mais comme le groupe des poissons ne peut donner de lui-même le groupe des reptiles, si ce dernier descend du premier, il a bien fallu une intervention du "Créateur", d’autres diront d’un "principe supérieur".

- Toute molécule a des propriétés nouvelles que ne possèdent pas les atomes qui la constituent.

- Toute cellule a des propriétés nouvelles que ne possèdent pas les molécules qui la constituent.

- Tout être pluricellulaire a des propriétés nouvelles que ne possèdent pas les cellules qui le composent.

Ainsi le passage d’un palier à un autre supérieur ne se fait pas et ne peut pas se faire DE FACON NATURELLE : il faut autre chose, il faut un apport d’énergie, un principe supérieur que nous ne connaissons pas. L’imposture de l’évolutionnisme darwinien est de faire croire aux profanes que l’on peut passer naturellement d’un niveau à l’autre, c’est faux ! ça ne marche pas !

Comme à Cana, Dieu transforme instantanément des centaines de litres d’eau (molécule simple) en des centaines de litres de vin (mélange très complexe de plusieurs centaines de constituants différents). Entre le "remplissez" du Christ et le "servez" il ne s’est passé aucun temps .

Le Christ ne mettra aucun temps pour guérir un muet, un aveugle, un estropié, pour multiplier les pains et les poissons par milliers, il dit et c’est déjà fait. Alors pourquoi mettrait-il du temps pour transformer la matière déjà créée, pour remanier dans le bons sens, le sens perfectionniste les génomes des végétaux et des grands groupes d’animaux.

Mais au fait, comment font les chrétiens qui ne savent plus penser autrement qu’en termes évolutionnistes pour accepter les nombreux miracles de l’ancien et du nouveau Testament ? ; car s’ils sont avant tout des signes, ils n’en restent pas moins de véritables transformations instantanées, du pur transformisme instantané.

LA PERFECTION ORIGINELLE

Dieu ne crée pas des êtres imparfaits banals, boiteux, souffrants, mortels, mais des êtres relativement parfaits dans une harmonie totale avec toute la biosphère. Et Dieu vit que cela était bon, même très bon. Or, la création actuelle, malgré certaines beautés et perfections, nous apparaît par ailleurs déréglée, détériorée, dénaturée. Le mal physique est venu perturber cette bonté et cette harmonie originelle.

Si ISAIE (oh. 1 1, 6-8) prédit que le loup habitera avec l’agneau, le léopard avec le chevreau, le lion avec la brebis, l’ours avec le taureau, l’enfant avec l’aspic, c’est bien que la situation actuelle n’est pas normale !!!

Or, il est difficile d’imaginer que le Créateur ait voulu et crée une telle situation au départ. Tout ce que Dieu crée est parfait, ordonné, bon et harmonieux. Or, la maladie (5000 maladies génétiques), la souffrance et la mort ne lui ressemblent pas.

Si ISAIE (ch. 65, 17-21) prédit que dans la nouvelle création on entendra plus de cris et de pleurs, que les nouveaux-nés ne seront plus emportés en quelques jours, c’est bien que la situation actuelle n’est pas normale et nous savons que depuis le péché originel, l’univers tout entier a été perturbé. Oui, comme le souligne le titre du livre du Père BOULET : "à l’origine, il en était pas ainsi".

LE MIRACLE OU LE RETOUR A LA CREATION ORIGINELLE

* Les miracles, c’est la création restaurée dans son état originel ; les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent (Mat 11, 4-5). Tout acte du Christ est un retour à l’ordre primitif merveilleux que le péché originel a rompu.

SELON LEUR ESPECE

* La Bible n’est pas un traité de Sciences Naturelles et pourtant elle précise neuf fois "selon leurs espèces", à savoir une expression qui relève des Sciences Naturelles, voire même de la Génétique puisqu’il s’agit d’une précision sur le mode de reproduction. Pourquoi une telle insistance, une telle répétition sur la façon dont les végétaux et les animaux devront se multiplier ? La Bible inspirée par Dieu, ne dit jamais que les animaux aquatiques devront coloniser la Terre, que les nageoires de poissons sont destinées à devenir les pattes des vertébrés terrestres et que ces dernières seront les ailes de demain. La Bible n’est pas un livre de Sciences Naturelles et pourtant elle répète avec insistance une précision qui relève de cette science. Quelle autre signification pourrait avoir cette expression ? Dire que, dans un lointain passé (d’ailleurs invérifiable), des chats ont donné des chiens, il faut le prouver. En attendant, depuis des millénaires et des millénaires, les chats donnent des chats "selon leur espèce" et les chiens donnent des chiens "selon leur espèce" .

III - ELEMENTS ET ASPECTS DE LA BIOSPHERE QUI PERMETTENT DE DIRE EVOLUTION

On peut utiliser le terme EVOLUTION, mais étant donné l’énorme et fréquente CONFUSION avec le TRANSFORMISME BIOLOGIQUE PROGRESSIF, on est dans l’obligation de donner des précisions sur sa signification et ses applications dans la biosphère et la vie courante. Nous baignons dans une ambiance d’évolution. Les media nous assignent avec ce terme à longueur de journée en le mettant à toutes les sauces historiques, sociales, politiques. Notre façon de penser en est forcément influencée.

Par évolution, on peut dire changement des idées, des modes, des régimes politiques.

Par évolution, on peut entendre le plan de travail du Créateur, la logique de sa pensée, la programmation des étapes de la création.

Par évolution, on peut entendre la succession des six jours de la création, jours qui ne sont pas forcément des jours de 24 heures, ni des longues périodes. Il y a d’abord eu les poissons, puis les reptiles, les oiseaux, et les mammifères : malgré les analogies et les ressemblances, il y a aussi d’énormes différences qui font qu’on ne passe pas comme cela, DE FACON NATURELLE, d’un groupe à l’autre. Par évolution on peut entendre la complexité croissante de la biosphère, mais sans oublier les nombreuses et importantes ruptures, véritables mystères scientifiques ; que sont l’apparition de la vie, des grands groupes du monde végétal, du monde animal et de l’homme.

Par évolution, on peut comprendre la hiérarchie des êtres vivants, du virus jusqu’à l’homme ,en passant par les bactéries, les champignons, les végétaux et les animaux, le passage du moins parfait au plus parfait. Oui, la création est HIERARCHISEE. C’est cela aussi l’évolution. Les atomes, les molécules, le minéral, l’organique, les macromolécules, le végétal, l’animal, l’humain qui pense et réfléchit ; il y a plusieurs plans, plusieurs niveaux et l’on ne passe pas comme cela d’un niveau à l’autre, de la matière brute à la vie et aux espèces végétales par simple évolution naturelle. C’est faux ; il faut un principe supérieur.

Par évolution, on peut entendre I' INTERDÉPENDANCE des créatures : l’homme se sert des animaux qui se servent des végétaux qui se servent des minéraux. Personne dans la biosphère ne se suffit à lui-même. C’est cela aussi l’évolution. Il s’agit d’un immense réseau de complémentarités en chaîne. Interdépendance donc, mais si tout le monde change, qui va être complémentaire ?

Par évolution, on peut entendre le déroulement complet de la vie d’un être de sa conception jusqu’à sa mort, en passant par son embryogenèse, sa naissance officielle, son ontogenèse, le déroulement complet de toute son histoire physique et psychique. Mais cette évolution demeure dans le cadre de son espèce.

Par évolution, on peut entendre l’universalité du système "ADN-ARN- PROTEINES" qui a son origine dans le même concepteur, le même programmateur, le même créateur, de la même façon que l’universalité du système "CARBURATION-EXPLOSION-ECHAPEMENT’" des moteurs de voiture de marques pourtant bien différentes, trouve son origine dans la pensée du même concepteur, le même constructeur, l’homme intelligent.

Par évolution, on peut entendre une très forte microévolution, un grand polymorphisme, une forte variation raciale au sein de l’espèce, mais l’art des évolutionnistes est d’extrapoler arbitrairement de la |microévolution à la macroévolution, or personne n’est autorisé à extrapoler de la micro à la macro, et si l’on évoque les remaniements chromosomiques progressifs, perfectionnistes, on ne peut admettre qu’ils aient eu lieu par hasard, car justement chaque fois qu’ils ont lieu par hasard, ils donnent des monstres ou des handicapés comme cette mouche qui se retrouve avec des pattes à la place des antennes ou telle autre, des ailes à la place des yeux.

D’elle-même la nature ne fait pas de saut progressif

UNITE DU MONDE VIVANT

Il y a une profonde unité dans le monde vivant avec de curieuses analogies, homologies, ressemblances. Les nageoires de cétacés, les ailes d’oiseaux, les membres de reptiles et de mammifères possèdent les mêmes os semblablement disposés car le concepteur, l’architecte, 1e créateur est le même, de 1a même façon que les pièces essentielles des voitures de marques bien différentes sont identiques, ou fort ressemblantes, car le constructeur est le même, l’homme.

Les organismes sont constitués des mêmes molécules de bases, acides aminés, acides nucléiques, mêmes gènes de régulation, HOM et HOX, même processus de synthèse des protéines, mais en fait, du moment que tous les êtres vivants de la biosphère se nourrissent de ces mêmes éléments, sont soumis aux mêmes lois physicochimiques, il n’est pas étonnant qu’il y ait entre eux des analogies et des homologies de structure. Ce qui les unit n’est pas obligatoirement le lien génétique, mais la similitude des mécanismes vitaux : autrement dit l’unité, c’est la vie elle-même.

CONCLUSION SUR LES NOTIONS DE CREATION ET D’EVOLUTION

C’est l’action divine qui transforme le créé, le déjà créé. L’évolution suppose d’abord la Création. La matière abandonnée à elle-même est incapable de fabriquer des êtres vivants ; et les espèces abandonnées à elles-mêmes sont aussi incapables, même avec des millions d’années, de se transformer NATURELLEMENT de façon progressive et profonde.

L’expression biblique "selon leur espèce" répétée neuf fois, indique bien que chaque individu est appelé à vivre, à se reproduire, évoluer dans le cadre de la grande espèce et que si, dans l’histoire de la biosphère, il y a eu des transformations profondes, elles n’ont pu avoir lieu naturellement. Il faut un principe supérieur, principe que les hommes recherchent en vain depuis Darwin, soit depuis 150 ans. La génétique moderne nous montre les mécanismes de la microévolution par brassage important des gènes et exploitation des mutations non nuisibles à l’occasion de la reproduction sexuée : par la tératologie, ou science des monstres, elle nous montre une macroévolution régressive mais elle ne montre et démontre JAMAIS la mégaévolution progressive par apparition d’organes nouveaux, comme des pattes à partir de nageoires ou d’ailes à partir de pattes. Oui, 150 ans après Darwin, les hommes de science sont toujours aussi incapables de démontrer comment des nageoires de poissons ont pu donner des pattes de vertébrés terrestres, et comment ces dernières se seraient transformées en ailes d’oiseaux, aucun transformiste, même le plus notoire, n’est capable de nous le démontrer. Cependant, les évolutionnistes parlent de l’évolution comme s’ils possédaient les mécanismes des transformations !

Comme à Cana, le seul transformiste qui soit c’est le Christ. Instantanément, il transforme l’eau en vin, il multiplie des pains et des poissons par milliers. Mais si Dieu soutient sa création, il n’intervient pas à tout instant puisqu’il a mis dans les êtres vivants des lois génétiques (mutations non nuisibles + crossing over + brassage des gènes) qui leur permettent de se diversifier en variétés, races, sous-espèces.

La création est rapide, instantané, parfaite, l’évolution naturelle sera lente, superficielle, diversifiante, polymorphe, parfois régressive et jamais progressive, et enfin, limitée à l’intérieur de la grande espèce.

Dieu est parfait, sa création sera parfaite, d’une perfection relative. Les imperfections pourtant se mêlent aux perfections. Que s’est-il passé ? Ces imperfections ne sont pourtant pas les étapes normales d’un processus en évolution progressive, en marche vers un état plus parfait, plus perfectionné, elles sont le fait d’une dégénérescence universelle de la biosphère.

La création, la perfection, le transformisme progressif n’appartient qu’à Dieu, et la dégénérescence appartient au péché et atteint celui qui le commet, ainsi que tout l’univers (qui en a été perturbé) (voir "les Raisons de Croire" de Mgr Léonard, Paris-Fayard, 1996, chapitres l0 à 12).

L’évolution naturelle n’est donc possible qu’à l’intérieur de l’espèce donnant des races, des variétés, des sous-espèces. Un chien engendre des chiens, des races de chiens. Un chat engendre des chats, des races de chats. Depuis des millénaires et des millénaires, l’homme n’a jamais observé, noté, répertorié une filiation qui s’écarte des limites de l’espèce. Et si une transformation profonde a lieu, c’est toujours dans le sens régressif. Pour les transformations progressives, positives il faut un PRINCIPE SUPERIEUR !!!

Ainsi, on ne peut confondre le terme EVOLUTION avec le TRANSFORMISME BIOLOGIQUE PROGRESSIF, avec la TRANSFORMATION "NATURELLE" PROFONDE, et pourtant dans l’esprit de beaucoup, la confusion est permanente. Pour la majorité des profanes, EVOLUTION signifie le poisson qui sort de l’eau pour donner, avec du temps, un vertébré terrestre à quatre pattes, ce qui est absurde et impossible NATURELLEMENT.

C’est pourquoi nous souhaitons que l’Eglise fasse cette mise au point sur la ou les différentes significations et applications du terme EVOLUTION, afin de dissiper les malentendus, confusions et déceptions dans l’esprit de beaucoup de Chrétiens.

Puisse mon petit travail de réflexion, appuyé par 25 ans de travaux et de recherche aider la réalisation de cette mise au point.

Jean François Péroteau
service microbiologie d’un laboratoire de Bordeaux

En tant que scientifique, je dis c’est “LE MYSTERE”, mais le chrétien dit ”comme à Cana, LE SEUL TRANSFORMISTE QUI SOIT, C’EST LE CHRIST
 

Sources : francecatholique

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 20.01.2009 - T/Eglise

 

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