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19 Avril 2005
 

 

CITATIONS ET SIMPLES REFLEXIONS.

" On ne saura jamais ce que la peur de ne pas paraître à gauche aura fait commettre de lâchetés à nos Français " , disait Charles Péguy.

"La plus insupportable trahison, c'est tout de même celle de ces prophètes qui, las de promettre l'avènement d'une Cité qui ne vient pas, las d'entendre surtout la plainte et la protestation des hommes, finissent un jour ou l'autre dans l'uniforme des fusilleurs"  Bernard-Henri Lévy

"La trahison des clercs", célèbre pamphlet de Julien Brenda qui stigmatise la démission des intellectuels, tentés de sacrifier l'amour de la vérité à leur engagement politique ou partisan ( Julien Benda succombera lui-même à la tentation qu'il dénonçait, ).

L'histoire intellectuelle du XXè siècle est l'histoire de la trahison des clercs, mauvais guides et faux messies, qui n'ont eu de cesse d'entraîner dans l'erreur ceux qui leur faisaient aveuglément confiance.

François Mauriac s'étonnait en 1967, du "sacerdoce que s'attribuent chez nous les "penseurs"" qui, disait-il, revendiquent "le droit d'enfler la voix au nom de la conscience humaine comme s'ils en étaient l'incarnation" ( François Mauriac, "Mémoires politiques", Grasset 1967, p. 284 ).

Plusieurs décennies durant, les intellectuels progressistes se sont érigés en guides de l'humanité, ils se sont arrogés le droit de décider eux-mêmes du bien et du mal, du juste et de l'injuste; ils ont exercé, non sans arrogance, un magistère moral insupportable .

Or, comment oublier qu'à quelques rares exceptions près, " l'establishment " intellectuel fut en France complice du totalitarisme le plus tyrannique que le monde ait connu : le communisme.

Autre autorité morale incontestable, cet apôtre de la charité qu'est l'Abbé Pierre, invective Le Pen et ses électeurs avec la même assurance qu'il mettait, il y a quelques années, à proclamer dans "L'Humanité" que " l'adhésion au communisme montre une disposition évidente à être attentif à la souffrance " ( Cité par André Laforge dans "Catacombes", septembre 1992. ).

Félix Lacambre n'est, quant à lui, qu'un simple laïc, mais cet ancien secrétaire général de l’Action Catholique Ouvrière, qui s'est lui-même proclamé "sans complexe, compagnon de route des communistes" ( Félix Lacambre, "Lutter et croire", Editions du Cerf, 1977 ) et que le Père Gaston Fessard met gravement en cause dans son livre posthume sur la perversion de la foi chrétienne par le marxisme ( Gaston Fessard , " Eglise, prends garde de perdre la Foi ", Editions Julliard, 1979. ), conserve une influence certaine dans l'Eglise de France. Il est, par exemple, l'un des principaux rédacteurs du texte "inter-commission Racisme" du 20 février 1992, diffusé par la conférence épiscopale sous le titre " Nation et immigration en France ", texte dont l'inspiration marxiste est incontestable ( "Permanences" n° 291, avril 1992, "Nation et immigration". ).

Son dernier livre ( "L'Eglise a changé depuis 1945", Editions ouvrières, 1991 ) a recueilli dans la presse catholique des commentaires plutôt favorables et le mensuel "Esprit et Vie" du 22 avril 1993 salue en lui un homme qui " a le sens de l'Eglise " et "le mérite de s'être engagé toute sa vie au service des ouvriers, des pauvres et des déshérités".

L'intelligentsia qui, dans l'ensemble, s'est disqualifiée en cautionnant, au XXè siècle, les pires utopies révolutionnaires auxquelles tant de vies humaines ont été sacrifiées, a progressivement perdu le prestige et l'autorité qui depuis le "Siècle des Lumières" s'attachaient à son propre magistère.

C'est si vrai qu'aujourd'hui, le "terrorisme médiatique" tend à remplacer le "terrorisme intellectuel" auquel nous étions habitués, l'un et l'autre ayant pour fonction d'entretenir les tabous idéologiques dont le "système" a besoin pour perdurer.

Seule l'Eglise catholique ne s'est jamais fourvoyée , que ce soit à propos du nazisme qu'elle a vigoureusement condamné en 1937, dans l'encyclique "Mit Brennender Sorge", ou du communisme, qu'elle condamne depuis plus d'un siècle ( Voir Léon XIII, "Rerum Novarum" 1891, n° 435 et 445. ), et dont le pape Pie XI est allé jusqu'à proclamer qu'il était "intrinsèquement pervers" et que "l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne". ( Pie XI, "Divini Redemptoris", 1937.)

Les hommes commettraient une folie supplémentaire s'ils s'obstinaient, en ce début du XXIè siècle, à n'écouter que de faux prophètes, délaissant l'enseignement et les mises en garde de l'Eglise qui, divinement inspirée, mais aussi, forte de 2000 ans d'existence, demeure cette "experte en humanité" dont Paul VI parlait à l'O.N.U en 1965 .

Certaines citations s'inspirent de feuillets de la Formation à l'Action Civique et Culturelle selon le Droit Naturel et Chrétien

Pour en savoir plus sur le Père Gaston Fessard et son livre posthume sur la perversion de la foi chrétienne par le marxisme:  Jésuites de la Province de France

 

 

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