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19 Avril 2005
 

Pour Benoît XVI, Chiara Lubich a été un messager d'espoir et de paix

 

Cité du Vatican, le 19 mars 2008  - (E.S.M.) - Chiara Lubich a été l'expression " d'un catholicisme doux " a souligné le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État du Vatican, juste au début de la Messe des obsèques de la Fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich, qu'il présidait dans la Basilique de Saint Paul Hors les Murs. Puis le message du Pape Benoît XVI, qui a dit qu'il "prenait part spirituellement" aux funérailles, a été lu par le cardinal.

Basilique Saint Paul Hors les Murs

Pour Benoît XVI, Chiara Lubich a été un messager d'espoir et de paix

Obsèques de Chiara Lubich présidées par le Cardinal Bertone

Chiara Lubich a été l'expression "d'un catholicisme doux" a souligné le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État du Vatican, juste au début de la Messe des obsèques de la Fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich, qu'il présidait dans la Basilique de Saint Paul Hors les Murs, en présence d'environ 40.000 personnes.  (Texte intégral de l'homélie du cardinal Bertone en 2e partie(1))

"Son ardent désir de la rencontre avec le Christ - a souligné le cardinal - a marqué son existence tout entière, et encore plus intensément ses derniers mois et ses jours éprouvés par l'aggravation du mal qui lui a ôté toute énergie physique, dans une ascension du Calvaire qui s'est terminée dans le doux retour dans le sein du Père". Dans l'Homélie, le Cardinal Bertone a rappelé que Chiara" a parcouru l'étape finale du pèlerinage terrestre accompagnée par la prière et l'affection des siens.

"La nouvelle de sa mort - a fait remarquer le cardinal - a suscité un vaste écho de Condoléances dans tous les milieux, parmi des milliers d'hommes et femmes des cinq continents, croyants ou pas, puissants et pauvres de la terre. Benoît XVI, qui a vite fait parvenir sa bénédiction réconfortante, maintenant à travers moi, renouvelle l'assurance de sa participation à la grande douleur de sa famille spirituelle". Des "représentants d'autres Églises chrétiennes et de différentes religions - a-t-il ajouté - se sont unis en chœur. Même les medias ont mis en lumière le travail accompli par elle en répandant l'Amour évangélique entre des personnes de culture, de foi et de formation différente". Comme Mère Teresa de Calcutta et ''d'autres déjà Saints et Bienheureux'', Chiara Lubich, a poursuivi le Cardinal Tarcisio Bertone, a répandu l'Amour du Christ dans un ''siècle, le XXe, marqué par des crimes et des tourments''. Et en ce jour de ses funérailles, le Secrétaire d'État a voulu  "rendre grâce au Seigneur pour le témoignage que nous laisse cette sœur dans le Christ, pour ses intuitions prophétiques qui ont précédé et préparé de grands changements de l'histoire et les évènements extraordinaires qu'a vécu l'Église au cours du XXe siècle". "Notre merci - a-t-il ajouté - s'unit à celui du pape Benoît XVI, comme nous l'avons entendu, s'unit aussi à celui de Chiara. En considérant tant de dons et tant de grâces reçues, Chiara disait que lorsqu'elle se présenterait devant Dieu et le Seigneur lui aurait demandé son nom, elle aurait répondu simplement : mon nom est Merci. Merci, Seigneur, pour tout et à jamais ".

"En dépit de ses nombreuses contradictions, a également dit le cardinal Bertone dans son homélie, le siècle dernier a vu Dieu inspirer de nombreux hommes et femmes héroïques; personnes qui tentaient de soulager la douleur des malades et de partager le sort des petits, les pauvres et des derniers, ceux qui ont partagé le pain de la charité qui guérit le cœur, ouvre l'esprit à la vérité, qui redonne confiance, élan à des vies brisées par la violence, l'injustice et le péché". Certains de ces pionniers de la charité sont déjà saints et bienheureux de l'Église, des personnes comme le père Guanella, Fr. Orione, Fr. Calabre, Mère Teresa de Calcutta et tant d'autres "

Le siècle dernier a été également le siècle où de nouveaux mouvements ecclésiaux sont nés. Et Chiara Lubich a sa place dans cette constellation avec un charisme qui lui est propre et qui marque sa physionomie et son action apostolique", a t-il ajouté.

"La fondatrice du Mouvement des Focolari n'a pas créé une association humanitaire ou de protection sociale, mais avec sa manière humble, s'est consacrée à allumer le feu de l'amour de Dieu dans le cœur des gens. Elle a motivé les personnes à être elles-mêmes l'amour, de vivre le charisme de l'unité et de la communion avec Dieu et avec leurs prochains, pour répandre l'amour et l'unité en faisant eux-mêmes, de leur foyer et de leur travail un focolari, un foyer dans lequel, en brulant, l'amour devient contagieux et illumine tout ce qui est autour ; une mission que chacun peut mener à bien parce que l'évangile est à la portée de chacun d'entre nous : les évêques et les prêtres, les jeunes, les adolescents et les adultes, les personnes consacrées et les laïcs, les époux, les familles et les communautés, tous appelés à vivre l'idéal de l'unité qui est de faire en sorte que tous soient un!” En effet, dans sa dernière interview au cours de sa longue agonie, Chiara a dit que "le miracle de l'amour mutuel est la sève vitale du Corps mystique du Christ".

"Aujourd'hui, alors que nous lui disons au revoir avec affection, nous entendons à nouveau de sa propre voix, les paroles, qu'elle aimait répéter souvent. Je voudrais qu'à la fin des temps l'Opera di Maria (Oeuvre de Marie), quand elle sera dans l'attente de comparaître devant Jésus abandonné et ressuscité puisse lui répéter s'appropriant les paroles qui toujours m'émeuvent du théologien belge Jacques Leclercq : Ton jour, mon Dieu, je viendrai vers toi... Je viendrai vers toi, mon Dieu (...) Et avec mon rêve le plus fou, je vais t'apporter le monde entre tes bras."Voilà le rêve de Chiara, qu'il soit aussi notre désir: " Père, que tous soient un afin que le monde croie".

Le don de Chiara Lubich a été "un service silencieux et incisif, toujours en syntonie avec le magistère de l'Église". C'est ce que le pape Benoît XVI a affirmé dans le Message lu par Cardinal Bertone au cours de la célébration. " Chiara et l'Œuvre de Marie ont cherché à répondre toujours avec une fidélité docile à chaque appel et désir des Papes : le lien ininterrompu avec mes vénérés prédécesseurs - écrit le pape - du serviteur de Dieu Pie XII au Bienheureux Jean XXIII, aux Serviteurs de Dieu Paul VI, Jean-Paul ler et Jean-Paul II, en est let témoignage concret". "Au contraire, en regardant les initiatives qu'elle a suscitées - ajoute Benoît XVI - on pourrait même affirmer qu'elle avait presque la capacité prophétique de les comprendre et de les réaliser en avance. Son héritage passe maintenant à sa famille spirituelle : que la Vierge Marie, modèle constant de référence pour Chiara, aide chaque membre des Focolari à poursuivre sur le même chemin en contribuant en contribuant à faire en sorte que, comme l'écrivit le cher Jean-Paul II au lendemain du Grand Jubilé de l'An 2000, que l'Église soit toujours plus maison et école de communion."

À l'arrivée dans la Basilique, le cercueil de la dépouille de Chiara Lubich a été accueilli par de longs applaudissements. Avant le début de la cérémonie Eucharistique, les représentants de différentes ethnies et religions ont témoigné de leur souvenir ému de la Fondatrice des "Focolari" disparue à l'âge de 88 ans après un long traitement pour insuffisance respiratoire à la Policlinique " Gemelli de Rome ". Chiara Lubich, avant de quitter cette terre, avait demandé de pouvoir mourir dans sa " Mariopoli " de Rocca di Papa, son domicile.

En Chiara Lubich nous avons eu une ''présence charismatique'' et ''inspirée'' de Dieu. Le métropolite Gennadius Zervos, archevêque orthodoxe d'Italie (Patriarcat œcuménique de Constantinople), a voulu également apporter son témoignage sur Chiara Lubich avant le début de la cérémonie. Pour le représentant orthodoxe Chiara voyait et considérait chaque homme comme une ''icône de Dieu'' : ''chacune de ses œuvres est devenue un exemple concret de l'Amour, de unité et de de paix''.  

Avec le Cardinal Bertone - représentant du Pape Benoît XVI pour présider les obsèques - seize cardinaux, parmi lesquels est arrivé de Cracovie, Mgr Stanislao Dziwisz, pendant plus de vingt ans, secrétaire personnel de Jean-Paul II et ami Chiara Lubich, ont concélébré. Le président de la CEI, Angelo Bagnasco, le vicaire du Pape pour la diocèse de Rome, Camillo Ruini, l'archevêque de Florence, Ennio Antonelli, le Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements Francis Arinze, l'Archiprêtre de la Basilique de Saint Paul hors les Murs Andrea Cordero Lanza de Montezemolo, le Préfet de la congrégation pour l'Evangélisation des peuples, Ivan Dias, le Président du Conseil Pontifical pour l'unité des chrétiens, Walter Kasper, le Préfet de la congrégation pour le clergé, Claudio Hummes, le Préfet des églises orientales Leonardo Sandri, l'ex secrétaire d'État du Vatican, Angelo Sodano, le président du Conseil Pontifical pour les laïques, Stanislao Rylko et l'archevêque de Prague, de Miloslav Vlk. Parmi les évêques, Mgr Vincenzo Paglia, Gianfranco Ravasi, Paolo Romero, Giuseppe Detori, Giancarlo Bregantini. Les politiciens qui ont participé aux obsèques étaient également nombreux :

Chiara Lubich a terminé son voyage sur terre

Homélie du cardinal Bertone

Éminences, Excellences, Autorités,
chers membres du mouvement des Focolari, chers frères et sœurs,

La première lecture a offert à notre méditation un passage bien connu du Livre de Job.
Le juste durement éprouvé proclame, crie presque : « Je sais, moi, que mon libérateur est vivant… Moi-même je verrai Dieu, et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas. » Pour nous qui sommes venus donner notre dernier adieu à Chiara Lubich, les paroles du saint Job sont l’écho de l’ardent désir de rencontrer le Christ qui a marqué toute son existence et, plus intensément encore, ses derniers mois et ses derniers jours au cours desquels son mal s’est aggravé, lui ôtant toute énergie physique, dans une ascension progressive du Calvaire, qui s’est terminée dans la paix du retour dans le sein du Père.

Chiara a parcouru l’étape finale de son pèlerinage sur la terre accompagnée des siens qui l’ont entourée d’une grande affection et d’une prière ininterrompue. Au coeur de la nuit, un dernier « oui », faible mais résolu, à l’époux de son âme, Jésus « abandonné-ressuscité ». Désormais, tout est vraiment accompli : le rêve du début est devenu vérité, le désir ardent et passionné est assouvi. Chiara rencontre Celui qu’elle a aimé sans le voir et, pleine de joie, elle peut s’exclamer : « Je sais, moi, que mon libérateur est vivant. »
La nouvelle de sa mort a suscité un vaste écho de condoléances dans tous les milieux, parmi des milliers d’hommes et de femmes des cinq continents, croyants ou non, puissants et pauvres de la terre. Benoît XVI, qui a aussitôt fait parvenir le réconfort de sa bénédiction, renouvelle maintenant, par mon intermédiaire, l’assurance de sa participation à la grande douleur de sa famille spirituelle.

Des représentants de différentes Églises et de différentes religions se sont unis à ce chœur d’estime et d’admiration et de profonde participation. Les médias eux aussi ont mis en lumière le travail qu’elle a accompli pour diffuser l’amour évangélique parmi des personnes de cultures, de croyances et de formations différentes. En effet, nous pouvons le dire, la vie de Chiara Lubich est un hymne à l’amour de Dieu, à Dieu qui est Amour.
« Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu en lui. » Que de fois Chiara a médité ces paroles et les a citées dans ses écrits ! Dans la Parole de vie, par exemple, où des centaines de milliers de personnes ont puisé leur formation spirituelle ! Il n’existe pas d’autre voie pour connaître Dieu et pour donner sens et valeur à l’existence humaine. Seul l’Amour, l’Amour divin nous rend capables d’« engendrer » l’amour, d’aller jusqu’à aimer nos ennemis. C’est là que réside la nouveauté chrétienne, là qu’est l’Évangile tout entier.

Mais comment vivre l’Amour ? Après le dernier repas, dans l’adieu émouvant à ses apôtres Jésus prie – comme nous venons de l’entendre – pour « que tous soient un ». À toutes les époques c’est donc la prière du Christ qui soutient le cheminement de ses amis. C’est son Esprit qui suscite dans l’Église des témoins de l’Évangile vivant. C’est encore Lui, le Dieu vivant, qui nous guide dans les heures de tristesse et de doute, de difficultés et de souffrance. Celui qui met en lui sa confiance ne craint rien, ni de traverser péniblement une mer en tempête, ni de rencontrer des obstacles et des adversités de tout genre. Celui qui bâtit sa maison sur le Christ la bâtit sur le roc de l’Amour qui supporte tout, qui dépasse tout, qui triomphe de tout.

Le XX° siècle est parsemé d’astres qui ont rayonné cet amour divin. Ce siècle ne restera pas seulement dans l’histoire pour ses merveilleuses conquêtes dans le domaine de la technique et de la science, ou pour le progrès économique qui n’a pourtant pas éliminé – et a parfois même accentué – la répartition injuste des ressources et des richesses entre les hommes. L’histoire ne se souviendra pas seulement des efforts fournis par ce siècle pour édifier la paix, efforts qui n’ont pourtant pas empêché de commettre d’affreux crimes contre l’humanité et des guerres qui continuent à ensanglanter de vastes régions de notre planète.

Le siècle dernier, un siècle plein de contradictions, est celui où Dieu a suscité une foule innombrable d’hommes et de femmes héroïques. Tout en soulageant les plaies des malades et des souffrants et partageant le sort des petits, des pauvres, des derniers, ils ont distribué le pain de la charité qui guérit les cœurs, ouvre les esprits à la vérité, qui redonne confiance et élan à des vies brisées par la violence, l’injustice, le péché. Certains de ces pionniers de la charité, l’Église les indique déjà comme des saints et bienheureux : le père Guanella, frère Orione, frère Calabria, mère Teresa de Calcutta, et tant d’autres. Ce siècle a encore été celui où sont nés les nouveaux Mouvements d’Église, et Chiara Lubich trouve sa place dans cette constellation avec un charisme qui lui est propre et qui marque sa physionomie et son action apostolique.

La fondatrice du mouvement des Focolari, dans son style empreint de silence et d’humilité, n’a pas fondé des institutions humanitaires ou de promotion sociale, mais s’est consacrée à allumer le feu de l’amour de Dieu dans les coeurs. Elle a éveillé dans les personnes le désir d’être elles-mêmes amour, de vivre le charisme de l’unité et de la communion avec Dieu et avec le prochain, de diffuser « l’amour-unité » en devenant elles-mêmes, chez elles, dans leur lieu de travail, un « focolare », c’est-à-dire un feu ardent où brûle un amour contagieux qui incendie tout ce qu’il trouve sur son passage.
Or, cette mission, chacun peut la mener à bien parce que l’Évangile est à la portée de tous : évêques et prêtres, enfants, jeunes et adultes, consacrés et laïcs, époux, familles et communautés, tous appelés à vivre l’Idéal de l’unité : « Que tous soient un ! ». Dans la dernière interview de Chiara publiée pendant son agonie, elle affirme que « la sève vitale du Corps mystique du Christ, c’est l’amour réciproque qui réalise des merveilles. »

Le mouvement des Focolari s’engage ainsi à vivre à la lettre l’Évangile, que Chiara définit comme « la révolution sociale la plus puissante et la plus efficace qui soit ». De là naissent les mouvements « Familles Nouvelles » et « Humanité Nouvelle », la maison d’Éditions Nouvelle Cité, la cité-pilote de Loppiano et les autres cités-pilotes de témoignage sur les cinq continents, et les branches laïques comme, par exemple, les « volontaires de Dieu ». Le climat de renouveau suscité par le pontificat de Jean XXIII et par le Concile Vatican II a été le terrain fertile où ont pu s’épanouir la courageuse ouverture œcuménique de Chiara et sa recherche de dialogue avec les religions. Au cours des années de contestation des jeunes, le mouvement « Gen » fut un catalyseur pour des milliers de jeunes fascinés par l’Idéal de l’amour évangélique. Il a pu ensuite élargir son rayon d’action aux « Jeunes pour un monde uni ». Un Évangile sans demi-mesure a été proposé également aux enfants, aux adolescents pour qui est né le mouvement « Juniors pour l’unité ». Au Brésil, pour soulager les nécessités de ceux qui vivent dans les banlieues des grandes métropoles, elle lança le projet « pour une économie de communion dans la liberté », qui préparait une nouvelle théorie et et une nouvelle pratique économique fondée sur la fraternité, pour un développement durable bénéficiant à tous. Que le Seigneur accorde à de nombreux experts et acteurs économiques de prendre en compte l’économie de communion, d’y voir une ressource sérieuse pour mettre en oeuvre un nouvel ordre mondial auquel beaucoup puissent adhérer !

Sans compter les nombreuses rencontres avec des représentants de différentes religions, avec des personnalités du monde politique et de la culture.
Mariapolis, ville de Marie : tel est le nom qu’elle a voulu donner aux rencontres et aux propositions d’une société renouvelée par l’amour évangélique. Ville de Marie, pourquoi ?

Parce que, pour Chiara, Marie est « une clé très précieuse qui permet de pénétrer l’Évangile ».
C’est probablement pour cette même raison qu’elle a su mettre en évidence, de façon efficace et constructive « le profil marial de l’Église ». Elle décida de confier son Œuvre à Marie, en l’appelant précisément : Œuvre de Marie. « L’Œuvre, affirme Chiara, restera vraiment sur la terre comme une présence de Marie, toute imprégnée d’Évangile et seulement de l’Évangile.
Et parce qu’elle sera Évangile, elle ne mourra pas. » Et comment ne pas supposer que ce fut vraiment la Vierge à accompagner Chiara au seuil de l’éternité ?

Chers frères et sœurs, poursuivons notre célébration eucharistique, en portant sur l’autel notre gratitude au Seigneur pour le témoignage que nous a laissé cette sœur en Christ, pour ses intuitions prophétiques qui ont précédé et préparé les grands changements historiques et les événements extraordinaires qu’a vécus l’Église au XXe siècle. Notre « merci » s’unit à celui de Chiara qui disait, en considérant les nombreux dons et les nombreuses grâces reçues, qu’au moment de se présenter devant Dieu, s’il lui demandait son nom elle répondrait simplement : « Mon nom est MERCI. Merci, Seigneur, pour tout et à jamais ».
Il nous revient, il revient spécialement à ses filles et fils spirituels, la tâche de poursuivre la mission qu’elle a commencée. Du ciel, où nous aimons penser qu’elle a été accueillie par Jésus, son époux, elle continuera à cheminer avec nous et à nous aider.

Aujourd’hui, nous lui disons affectueusement au revoir, nous voulons la réentendre prononcer ces paroles qu’elle aimait répéter : « Lorsque l’Œuvre de Marie, à la fin des temps, attendra de comparaître devant Jésus abandonné-ressuscité, je voudrais qu’elle puisse lui dire, en les faisant siennes, les paroles du théologien belge, Jacques Leclercq, qui me touchent chaque fois que je les relis : « Un jour, ton jour, ô mon Dieu, je viendrai vers toi. Je viendrai vers toi avec mon rêve le plus fou : t’apporter le monde dans mes bras » .

Message du pape Benoît XVI lu par le cardinal Tarcissio Bertone Message de Benoît XVI à l'occasion des obsèques de Chiara Lubich

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Sources : www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.03.2008 - T/Eglise

 

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