Benoît XVI dit non à la multi
culturalité |
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CITE DU VATICAN, le 19 Mars 2007 -
(E.S.M.) - Comment ne pas repenser au frisson qui parcourut
tous les participants, quand, à la Messe « Pro eligendo Romano Pontifice
» (Messe pour l'élection d'un pape), le Cardinal Ratzinger qui est
devenu Benoît XVI, parla de la « dictature du relativisme ».
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La nécessité d’une prise de
conscience de la part de tous les Catholiques
Le pape Benoît XVI dit non à la multi culturalité
VATICAN - Les paroles de la doctrine par l’abbé Nicolas Bux et l’abbé
Salvatore Vitiello - « Nous ne pouvons pas être des Chrétiens anonymes »
Malgré toutes les « volontés pieuses » de minimiser le
phénomène, le changement de climat culturel est désormais absolument sans
équivoque, à l’égard de l’Eglise Catholique, même en Italie. Si, par rapport
au reste de l’Europe, en particulier à propos de plusieurs Pays
particulièrement « protestantisés » ou laïcs, l’Italie pouvait être
considérée comme une « île heureuse », il n’en est plus ainsi aujourd’hui.
Même si le phénomène ne touche pas encore la majorité de la population, il
recouvre toutefois une large part d’un certain monde intellectuel. Ce
dernier, se parant des médailles obscures du modernisme, du progressisme et
de la tolérance, manifeste à l’égard de ceux qui ne sont pas homologués à sa
propre vision du monde, tout son visage totalitaire.
Comment ne pas repenser au frisson qui parcourut tous les participants,
quand, à la Messe «
Pro eligendo Romano Pontifice » (Messe pour l'élection du
pape), le Cardinal Ratzinger qui est devenu Benoît XVI, parla de la «
dictature du relativisme ». Il s’agit en effet d’une véritable « dictature
de la pensée », qui, quotidiennement dans les journaux, les revues, la
télévision, Internet et toutes les autres formes de moyens de communication,
attaquent de front l’Eglise Catholique, ses plus hauts représentants, son
Fondateur lui-même, et avec eux, la loi naturelle inscrite dans l’ordre des
choses. Le phénomène, qui part d’élites restreintes intellectuelles et de
pouvoir, a ses retombées dans l’opinion publique par une longue série de
médiations qui, par l’élaboration de slogans superficiels, véhicule des
mensonges, tendant à susciter une aversion générique, superficielle et sans
motif contre l’Eglise et contre le Fait chrétien.
« La culture actuelle, profondément marquée par un
subjectivisme qui débouche souvent sur un individualisme extrême, ou sur du
relativisme , soulignait Benoît XVI, conduit les hommes à se tourner vers la
mesure unique de soi-même, en perdant de vue d’autres objectifs qui ne
soient pas centrés sur le moi, qui devient le seul critère d’évaluation de
la réalité comme de ses options personnelles ».
(18.11.2005)
Croire que tous cela est le fait du hasard est pour le moins d’une grande
naïveté. Comme le démontre l’histoire, la persécution, y compris la
persécution violente contre l’Eglise, a toujours été précédée de périodes de
préparation idéologique de l’opinion publique. A une époque où il n’apparaît
pas illicite de « parler contre quelqu’un », tous se sentent habilités et
légitimés à attaquer, à dénigrer et à offenser l’Eglise, Jésus-Christ
et les
Chrétiens, ne s’en privent pas.
A ce point, se manifestent des exigences dont il est nécessaire de prendre
acte de toute urgence. La première est la nécessité d’une prise de
conscience de la part de tous les Catholiques, de la gravité du moment, en
faisant l’effort nécessaire de sortir du sommeil de l’optimisme naïf sur le
monde et sur l’homme. Une deuxième urgence ressort de l’élaboration de la
théologie du martyre, dont nous avons parlé
(cf Fides
08.03.07
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« théologie de la persécution »), unique
contexte réel pour lire l’histoire même du Christianisme. Il est évident
enfin que la situation culturelle peut soutenir et aider cette prise de
conscience et ce « oui » explicite au Christ, qui doit toujours caractériser
chaque fidèle : il n’est plus possible d’être des
« chrétiens anonymes »,
c’est-à-dire invisibles, insignifiants, incapables d’exposer les raisons de
leur propre foi, et d’exiger ensuite le plein respect de la part des
autorités civiles, de la culture et de l’information.
C’est la condition indispensable de la paix et de la coexistence civile, et
cela serait le signe, à peine suffisant, d’une civilisation authentique, en
progrès, mûre et tolérante. Paradoxalement, la formule de Rahner (chrétiens
anonymes) qui aurait dû concerner le problème du salut des non baptisés,
envahit une partie assez grande des Chrétiens « adultes », qui, victime, du
préjugé rationaliste et d’une existence individualiste, se montre incapable
dans les faits « d’élargir la raison », en se séparant de cette adhésion
simple et cordiale au Christ et à l’Eglise pour laquelle, à Corinthe, les
fidèles furent appelés "chrétiens pour la premier fois".
Repères:
Réponse à l’individualisme et au relativisme,
réflexions du pape Benoît XVI:► Lire l'article:
Pour un concept d’humanité sublime !
Benoît XVI :
"chercher l'obéissance à la vérité" avant tout: Synthèse:►
Benoît XVI
Pour lire le texte intégral: ► Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 19.03.2007 - BENOÎT XVI - Doctrine -
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