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19 Avril 2005
 

Benoît XVI dit non à la multi culturalité

 

CITE DU VATICAN, le 19 Mars 2007 - (E.S.M.) - Comment ne pas repenser au frisson qui parcourut tous les participants, quand, à la Messe « Pro eligendo Romano Pontifice » (Messe pour l'élection d'un pape), le Cardinal Ratzinger qui est devenu Benoît XVI, parla de la « dictature du relativisme ».

La nécessité d’une prise de conscience de la part de tous les Catholiques

Le pape Benoît XVI dit non à la multi culturalité

VATICAN - Les paroles de la doctrine par l’abbé Nicolas Bux et l’abbé Salvatore Vitiello - « Nous ne pouvons pas être des Chrétiens anonymes »

Malgré toutes les « volontés pieuses » de minimiser le phénomène, le changement de climat culturel est désormais absolument sans équivoque, à l’égard de l’Eglise Catholique, même en Italie. Si, par rapport au reste de l’Europe, en particulier à propos de plusieurs Pays particulièrement « protestantisés » ou laïcs, l’Italie pouvait être considérée comme une « île heureuse », il n’en est plus ainsi aujourd’hui. Même si le phénomène ne touche pas encore la majorité de la population, il recouvre toutefois une large part d’un certain monde intellectuel. Ce dernier, se parant des médailles obscures du modernisme, du progressisme et de la tolérance, manifeste à l’égard de ceux qui ne sont pas homologués à sa propre vision du monde, tout son visage totalitaire.

Comment ne pas repenser au frisson qui parcourut tous les participants, quand, à la Messe « Pro eligendo Romano Pontifice » (Messe pour l'élection du pape), le Cardinal Ratzinger qui est devenu Benoît XVI,  parla de la « dictature du relativisme ». Il s’agit en effet d’une véritable « dictature de la pensée », qui, quotidiennement dans les journaux, les revues, la télévision, Internet et toutes les autres formes de moyens de communication, attaquent de front l’Eglise Catholique, ses plus hauts représentants, son Fondateur lui-même, et avec eux, la loi naturelle inscrite dans l’ordre des choses. Le phénomène, qui part d’élites restreintes intellectuelles et de pouvoir, a ses retombées dans l’opinion publique par une longue série de médiations qui, par l’élaboration de slogans superficiels, véhicule des mensonges, tendant à susciter une aversion générique, superficielle et sans motif contre l’Eglise et contre le Fait chrétien.

« La culture actuelle, profondément marquée par un subjectivisme qui débouche souvent sur un individualisme extrême, ou sur du relativisme , soulignait Benoît XVI, conduit les hommes à se tourner vers la mesure unique de soi-même, en perdant de vue d’autres objectifs qui ne soient pas centrés sur le moi, qui devient le seul critère d’évaluation de la réalité comme de ses options personnelles ». (18.11.2005)

Croire que tous cela est le fait du hasard est pour le moins d’une grande naïveté. Comme le démontre l’histoire, la persécution, y compris la persécution violente contre l’Eglise, a toujours été précédée de périodes de préparation idéologique de l’opinion publique. A une époque où il n’apparaît pas illicite de « parler contre quelqu’un », tous se sentent habilités et légitimés à attaquer, à dénigrer et à offenser l’Eglise, Jésus-Christ et les Chrétiens, ne s’en privent pas.

A ce point, se manifestent des exigences dont il est nécessaire de prendre acte de toute urgence. La première est la nécessité d’une prise de conscience de la part de tous les Catholiques, de la gravité du moment, en faisant l’effort nécessaire de sortir du sommeil de l’optimisme naïf sur le monde et sur l’homme. Une deuxième urgence ressort de l’élaboration de la théologie du martyre, dont nous avons parlé (cf Fides 08.03.07 - « théologie de la persécution »), unique contexte réel pour lire l’histoire même du Christianisme. Il est évident enfin que la situation culturelle peut soutenir et aider cette prise de conscience et ce « oui » explicite au Christ, qui doit toujours caractériser chaque fidèle : il n’est plus possible d’être des « chrétiens anonymes », c’est-à-dire invisibles, insignifiants, incapables d’exposer les raisons de leur propre foi, et d’exiger ensuite le plein respect de la part des autorités civiles, de la culture et de l’information.

C’est la condition indispensable de la paix et de la coexistence civile, et cela serait le signe, à peine suffisant, d’une civilisation authentique, en progrès, mûre et tolérante. Paradoxalement, la formule de Rahner (chrétiens anonymes) qui aurait dû concerner le problème du salut des non baptisés, envahit une partie assez grande des Chrétiens « adultes », qui, victime, du préjugé rationaliste et d’une existence individualiste, se montre incapable dans les faits « d’élargir la raison », en se séparant de cette adhésion simple et cordiale au Christ et à l’Eglise pour laquelle, à Corinthe, les fidèles furent appelés "chrétiens pour la premier fois".

Repères:
Réponse à l’individualisme et au relativisme, réflexions du pape Benoît XVI:►
Lire l'article: Pour un concept d’humanité sublime !
Benoît XVI : "chercher l'obéissance à la vérité" avant tout: Synthèse:
Benoît XVI
Pour lire le texte intégral: ► 
Benoît XVI
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.03.2007 - BENOÎT XVI - Doctrine - Eglise

 

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