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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : il y a de la place pour tous en Terre Sainte

 

Le 19 janvier 2009  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a annoncé hier dimanche après la prière de l'Angelus qu'il continue à suivre avec une profonde anxiété le conflit dans la bande de Gaza.

Benoît XVI : il y a de la place pour tous en Terre Sainte

Le 19 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le pape Benoît XVI a annoncé hier dimanche après la prière de l'Angelus qu'il continue à suivre avec une profonde anxiété le conflit dans la bande de Gaza. "Rappelons aujourd'hui encore au Seigneur les centaines d'enfants, de personnes âgées, de femmes, tombés en victimes innocentes de la violence inouïe, les blessés, ceux qui pleurent leurs proches et qui ont perdu leurs biens" a déploré le Saint-Père.

"Je vous invite en même temps, a poursuivi Benoit XVI, à accompagner par la prière les efforts que de nombreuses personnes de bonne volonté accomplissent pour arrêter la tragédie. J'espère vivement qu'on saura profiter, avec sagesse, des lueurs ouvertes pour rétablir la trêve et se diriger vers des solutions pacifiques et durables".

"Je renouvelle en ce sens, mon encouragement à ceux qui, d'un côté comme de l'autre, croient qu'en Terre Sainte, il y a de la place pour chacun, afin qu'ils aident les personnes à se relever des décombres et de la terreur et, courageusement, à reprendre le fil du dialogue dans la justice et dans la vérité. C'est là l'unique chemin qui peut effectivement entrouvrir un avenir de paix pour les fils de cette chère région !" insiste le pape.

GAZA EST AUSSI UN ENFER ENVIRONNEMENTAL

En dépit du cessez le feu, d’ailleurs fragile, qui vient d’être accepté par les deux parties en conflit dans la bande de Gaza, le territoire est en proie à une situation sanitaire et sociale déplorable. Et sans vouloir mettre en comparaison le millier de victimes que l’opération militaire a déjà provoqué et qui, a lui seul, qualifie le désastre de cette partie du monde, il faut savoir que Gaza est aussi un enfer environnemental. La formule est empruntée à Claudie-Marie Vadrot, Président de l’Association des journalistes pour la nature et l’écologie, bon connaisseur de Gaza où il séjournait régulièrement jusqu’à l’an dernier. Le phénomène n’est pas dû aux derniers évènements, même si ceux-ci n’ont pu que le renforcer.

Depuis plusieurs années en effet, les Gazaouis sont soumis à toutes les pollutions, lesquelles expliquent l’augmentation des maladies pulmonaires et des intoxications de toute sorte. En effet, le ramassage des ordures n’est plus assuré depuis longtemps, si bien que celles-ci brûlent jour et nuit, dégageant des vapeurs irritantes ainsi que de la dioxine provenant des plastiques et des batteries usagées. Cette pollution de l’air est encore aggravée par le recours, pour ceux qui le peuvent, à de gros groupes électrogènes destinés à produire de l’électricité qui n’est plus distribuée et qui utilisent un gazole de mauvaise qualité dont les gaz s’échappent dans l’atmosphère. Autre aspect du problème, la quasi-disparition des espaces naturels et des espèces sauvages. Ainsi en vingt ans, le nombre d’espèces d’oiseaux nicheurs est passé de 530 à 450. La cause en est d’abord la surpopulation qui, avec 1,5 M d’habitants pour 378 km2, soit une densité de 4 200 habitants au km2, laisse peu de place pour les milieux naturels. Mais la guerre a aussi apporté son lot de destruction et de dégradation. Lors de l’occupation, les forces israéliennes, afin d’accroître leurs zones d’évolution, ont procédé à un arrachage intensif des vergers, éliminant d’autant la faune qui leur était associée. Les trois réserves naturelles qui avaient été créées il y a quelques années ont toutes disparues, privées par les évènements de tous moyens humains et financiers.

Mais le problème le plus grave est assurément celui de l’eau. Les trois stations d’épuration de Gaza, touchées par des tirs ou privées de leur main d’œuvre, ne fonctionnent pratiquement plus. Toutes les eaux usées s’en vont donc vers la mer ou bien vont grossir l’immense lac d’eau putride qui ne cesse de s’étendre au Nord du territoire, là où la zone de combat est la plus intense. La digue a même partiellement cédé, provoquant l’envahissement des maisons et des caves d’immeubles et dégageant une odeur insupportable. La situation est à peu près semblable sur les bords du Wadi Gaza, la seule rivière de la bande, autrefois zone de repos pour les oiseaux migrateurs, et dans les eaux duquel aucune vie n’est aujourd’hui discernable. Plus de poisson dans la rivière et interdiction faîte par la Marine israélienne de pêcher au large : c’est donc dans les eaux polluées du littoral, là ou s’écoulent les égouts, que les pêcheurs tentent de capturer des poissons de plus en plus rares et dont les nageoires sont souvent rongées par des produits chimiques. C’est aussi dans ces eaux que se baignent les enfants de Gaza, avec les conséquences que l’on imagine. Les nappes phréatiques ne sont pas en meilleur état, polluées elles-aussi par des produits chimiques et des bactéries. C’est pourtant avec cette eau que les habitants qui en ont la possibilité arrosent leur jardin, engendrant au mieux des gastro-entérites et au pire des empoisonnements mortels.

Ce triste panorama ne serait pas complet s’il n’était fait mention de la pollution par le bruit. Il y a d’abord celui des armes et des bombes, mais aussi celui provoqué par le passage à basse altitude des avions qui n’hésitent pas à passer le mur du son dans un contexte de guerre psychologique.

Cette situation qui, rappelons-le, n’est pas entièrement nouvelle, a déjà été pointée par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) dans un rapport publié il y a quelques années, et qui montrait que les atteintes à l’environnement constatées à Gaza valaient également, dans une certaine mesure, pour la Cisjordanie, celle-ci se transformant aussi en un vaste champ d’ordures que dénoncent d’ailleurs pareillement les colons israéliens qui en subissent les conséquences. Mais à Gaza, il n’y a même plus de colons pour sauver l’environnement…

Fabrice de CHANCEUIL (francecatholique)
 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.01.2009 - T/International

 

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