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Benoît XVI est catholique ...

Le 18 mars 2011 - (E.S.M.) - Affolement chez certains fidèles. A en croire un article trouvé sur le site internet de "Golias", il y aurait un "tournant" dans l'actuel pontificat de Benoît XVI. Certains en perdent leur latin... D'autres, n'ayant même plus de latin, ne perdent plus rien.

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI est catholique ...

Sans qualificatifs ajoutés

Le 18 mars 2011 - E. S. M. - Parmi les affolés, il y a les "tradis durs" qui ont fait de Benoît XVI un crypto-moderniste gagné aux idées du Concile. Il y a les "tradis modérés" qui ont fait de Benoît XVI un pape allant peu à peu abandonner une bonne partie des enseignements de Vatican II. Il y a les "progressistes" qui ont fait de Benoît XVI un conservateur hostile au Concile... ou plus exactement hostile à l'idée qu'ils s'étaient faite du Concile. Ainsi, les uns se sont appliqués à faire de Benoît XVI un pape dangereusement "avant-gardiste" pendant que les autres en faisaient un redoutable "traditionaliste". Quant à nos évêques français, ils se sont appliqués à louvoyer entre ces deux visions du Souverain Pontife: il suffisait de dire qu'il était un pape extraordinaire... à condition qu'il ne veuille pas s'occuper de ce qui se fait dans les diocèses de l' "Hexagone".

Les uns et les autres, aveuglés par une idée fausse ou incomplète qu'ils avaient de l'Eglise, n'ont jamais voulu voir une chose essentielle: à savoir que Joseph Ratzinger, du temps où il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, pas davantage que maintenant qu'il pape, n'a jamais été ni "progressiste" ni "traditionaliste", mais qu'il a toujours été "simplement" catholique.

Or, le terme "catholique" se suffit totalement à lui-même et n'a pas besoin d'être augmenté d'un quelconque qualificatif. Le catholicisme n'a pas besoin d'être plutôt ceci ou plutôt cela: il est comme il est, un point c'est tout. Au baptême, on entre dans l'Eglise simplement "catholique"; pas dans une Eglise catholique dont la variabilité déprendrait des vues de tel clerc ou de tel théologien ayant très provisoirement le vent en poupe. On n'est pas "catho tradi" ou "catho progressiste": on est catholique. C'est tout. Et Benoît XVI a toujours été catholique sans adjectif accolé qui puisse permettre à telle ou telle catégorie de fidèles de le "récupérer" ou de l'étiqueter.

L'article de "Golias" cité ici poursuit: il y aurait, dans le pontificat de Benoît XVI, "un tournant qui en corrigerait l'orientation traditionaliste jusqu'alors dominante ou du moins émergente au profit d'un nouveau recentrage que l'on ne saurait certes qualifier de progressiste mais qui nous éloignerait en tout cas d'une restauration old style digne de ce titre. Beaucoup au sein de la galaxie traditionaliste en sont aujourd'hui convaincus. Ils sont déçus par un Benoît XVI hésitant à embrasser véritablement la cause de la tradition et multipliant les initiatives en sens inverse, soit par concession, soit - ce qui serait pire du point de vue tradi - par indécision de fond (ou fluctuation de conviction). En tout cas la béatification de Jean-Paul II, l'hypothèse d'un décret d'application limitant le retour à l'ancienne liturgie, et surtout Assise III ont fait déborder le vase. La confiance est désormais ébranlée."

Confiance ébranlée? Mais les "traditionalistes" ont-il jamais eu véritablement confiance en ce pape, hormis les moments où il parlait de la dignité nécessaire en liturgie et de la place à redonner au latin et au grégorien... ce qui était, au demeurant, tout à fait dans la ligne de Vatican II, de ce Concile dont, précisément, l'aile "traditionaliste" la plus dure n'a jamais voulu?

Pas davantage que les fidèles - clercs en tête - qui ont proprement "bousillé" la liturgie en faisant croire que leurs façons de traiter l'Eucharistie était conforme à Vatican II, les fidèles "tradis" n'ont fait confiance à Benoît XVI. Pourquoi? Simplement parce que les "traditionalistes" sont l'image inversée des "progressistes" et que, comme eux, ils ne comprennent l'Eglise et le rôle du Successeur de Pierre qu'à travers cette vision réductrice que leur imposent des catégories mentales limitatives.

Et voici à présent - toujours selon "Golias" - que le Cardinal Antonio Canizarès LLovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, ne serait plus en grâce auprès des fidèles "traditionalistes" puisqu'il "appartiendrait au courant dit des "conservateurs de Paul VI": un courant foncièrement hostile aux "abus" liturgiques et à des adaptations trop libres, mais refusant aussi le retour à large échelle de la liturgie d'avant le Concile. [Un] courant [préconisant] un respect plus strict de la discipline ecclésiale telle qu'elle existe actuellement mais sans retour en arrière."

Le courant "Pro Liturgia" en quelque sorte..., le courant longtemps minoritaire et incompris des évêques de France qui a toujours demandé l'application stricte de la liturgie restaurée à la suite du Concile, telle que codifiée dans les livres officiels, et expurgée d'adaptations et d'improvisations jugées inacceptables.

Allons, lâchons le morceau: du temps où il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Cardinal Ratzinger avait à maintes reprises remercié notre Association "Pro Liturgia" pour ce qu'elle faisait en faveur de la liturgie romaine véritablement voulue par le Concile.

"Pro Liturgia", longtemps considéré comme un mouvement "traditionaliste" par les progressistes et "progressiste" par les traditionalistes n'a jamais demandé autre chose que la liturgie catholique. Simplement "catholique", ce qui est le plus bel adjectif qu'on puisse utiliser pour la définir en totalité et, en même temps, lui exprimer notre amour respectueux en tant qu'elle est un acte de l'Eglise une et sainte.

 

Sources : Proliturgia

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 18.03.2011 - T/Benoît XVI

 

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