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Trafic d’êtres humains: les femmes sont les plus exploitées pour la prostitution

 

Le 18 février 2009  - (E.S.M.) - Trafic d’êtres humains: les femmes sont les plus exploitées pour la prostitution (79%), en Afrique les premières victimes sont les enfants, les chiffres sont incertains pour le travail forcé. De son côté le Saint-Siège a multiplié les interventions de dénonciation à l’échelle internationale de toute forme de trafic et d’exploitation des êtres humains ainsi que le Saint-Père Benoît XVI, comme il l'a répété aux évêques de Thaïlande en visite ad Limina.

Trafic d’êtres humains: les femmes sont les plus exploitées pour la prostitution

ETATS-UNIS - Trafic d’êtres humains: les femmes sont les plus exploitées pour la prostitution (79%), en Afrique les premières victimes sont les enfants, les chiffres sont incertains pour le travail forcé

Le 18 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - L’exploitation sexuelle et le travail forcé constituent les formes les plus répandues de la traite des êtres humains, selon ce que met en évidence le premier Rapport général sur la traite des blanches, récemment présenté par Unodc, le Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime. Les victimes principales de cet esclavage moderne sont encore une fois les femmes et les enfants. La traite à des fins d’exploitation de la prostitution représente 79% du phénomène entier du trafic d’êtres humains et implique des femmes de plus en plus jeunes. Dans 30% des pays ce crime est commis par des femmes, qui souvent ont été elles aussi des victimes. Le pourcentage de condamnations judiciaires de femmes pour le trafic d’êtres humains – une donnée particulièrement significative – monte à 60% dans les pays de l’Est de l’Europe et en Asie Centrale.

Les données relatives au travail forcé – seconde forme la plus répandue de traite des êtres humains – indiquent un pourcentage de 18% sur le total de la traite, bien que – selon le rapport- l’incidence du phénomène soit sous-évaluée à cause du manque de dénonciation et du fait qu’il ne s’exerce pas à la lumière du soleil, mais au contraire dans des lieux cachés, des laboratoires clandestins, loin des regards indiscrets. De façon générale le nombre des sentences contre les trafiquants d’êtres humains augmente, mais seulement dans quelques états. Dans la plupart des autres états le pourcentage des jugements excède rarement 1,5 pour 100.000 personnes. Ce niveau est inférieur à celui enregistré pour les crimes particulièrement rares, comme les séquestres de personnes en Europe occidentale. Impliqués dans des formes d’exploitation comme la prostitution, l’esclavage, l’industrie de la pornographie, les enfants constituent 20% des victimes de la traite des êtres humains. Mais dans de nombreux pays africains le pourcentage monte de façon vertigineuse, jusqu’à faire partie des plus impliqués.

Fondée sur les données de 155 nations, l’enquête des Nations Unies jette la lumière sur la complexité des marchés modernes de l’esclavage. Parmi les graves carences qu’on enregistre en affrontant le problème, ressort le manque de collaboration – souvent obstructionnisme – de nombreux gouvernements qui de cette façon empêchent de surveiller ces crimes de façon plus approfondie et mieux documentée. En effet, bien que le Protocole des Nations Unies contre le trafic d’êtres humains – principal accord international en la matière, entré en vigueur en 2003 – montre que le nombre des Etats qui ont appliqué le Protocole a doublé, il existe encore des nations, notamment en Afrique, qui manquent de instruments juridiques nécessaires ou de la volonté de les mettre en acte. De nombreux gouvernements nient toujours l’existence du phénomène ou négligent de les poursuivre pénalement. Le nombre des jugements contre les trafiquants d’êtres humains augmente seulement dans certains états. Le rapport montre clairement qu’en 2007 et 2008, deux nations sur cinq (20% du monde) n’ont prononcé aucun jugement en la matière.

De son côté le Saint-Siège a multiplié les interventions de dénonciation à l’échelle internationale de toute forme de trafic et d’exploitation des êtres humains [ainsi que le Saint-Père Benoît XVI, comme il l'a répété aux évêques de Thaïlande en visite ad Limina Benoît XVI condamne l'exploitation abominable des femmes et d'enfants ]. Dans beaucoup de nations du monde, les agences catholiques, les congrégations missionnaires et les Eglises locales sont engagées en première ligne dans la défense des enfants, des femmes et des travailleurs exploités. « La plaie du trafic d’êtres humains est un phénomène social pluridimensionnel de misère, de pauvreté, d’avidité, de corruption, d’injustice et d’oppression » a affirmé l’Archevêque Dominique Mamberti, Secrétaire du Vatican pour les Rapports avec les états, le 4 décembre dernier, intervenant au XVIe Conseil ministériel de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) à Helsinki (Finlande). « Les causes de ce phénomène – a ajouté le représentant du Saint-Siège – incluent des facteurs économiques comme l’équilibre entre les niveaux de bien-être rural et urbain et le désir désespéré d’échapper à la pauvreté. Des facteurs juridiques et politiques contribuent aussi au problème, comme l’absence de législation et l’ignorance qu’ont les parents et les victimes de leurs droits garantis par la loi ». « Il y a un autre aspect qui doit être reconnu et affronté collectivement – a dit encore l’Archevêque- si l’on veut lutter de façon efficace contre cette exploitation humaine aberrante. Je veux parler de la banalisation de la sexualité dans les milieux de la communication sociale et dans l’industrie du divertissement qui alimente le déclin des valeurs morales et conduit à la dégradation d’hommes et de femmes ainsi qu’à l’abus des mineurs ».

Les femmes victimes de l’exploitation sexuelle
 

Sources : www.vatican.va  (Mtp) -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 18.02.2009 - T/International

 

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