Henri Tincq n'épargne ni Benoît XVI
ni son entourage |
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Le 17 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Ce qui compte, c'est avoir un prétexte pour se payer Benoît XVI
et par ricochet, faire du catholicisme dans la France de 2009
une opinion controversée, de celles que l’on garde par-devers
soi. Il n'était déjà plus qu'une idée parmi d'autres...
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Le pape Benoît XVI -
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Henri Tincq n'épargne ni Benoît XVI
ni son entourage
Henri Tincq légèrement à côté de la plaque?
(Source
ab2t.blogspot )
Le 17 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Henri Tincq a été le spécialiste des affaires religieuses au journal Le
Monde pendant plus de 20 ans. Ses positions sont donc connues, ce sont
celles du catholicisme progressiste, sans concessions envers l’institution,
avec un certain parti pris contre les traditionalistes. Il faut avoir cela
bien présent à l’esprit quand on lit son article du 22 mars 2009 : « La
curée contre le pape ». Il n’y défend ni Benoît XVI ni ses propos ni ses
actes, mais il demande que l’on ne fasse pas l’économie de ce qu’il nomme
l’épreuve du réel, à savoir : « chercher à comprendre ce qui s'est
réellement passé, au delà de ce qu'en rapportent les media ». C’est
qu’Henri Tincq n'est pas un plaisantin. Il connaît son sujet et s’étonne
qu’il n’en aille pas de même chez les autres commentateurs :
«[…] les plus prompts à s'emporter sont ceux qui ignorent tout de
l'Eglise, de ses mécanismes de fonctionnement, du substrat de ses décisions,
de son histoire et de son droit. Sans doute tout observateur, même sans
culture catholique, a t-il le droit de se faire une opinion, et de
l'exprimer, sur des personnalités qui - pape ou président - assurent un
pouvoir politique ou moral. Mais le désaveu sans nuance et l'exécution
sommaire sont des méthodes d'autant plus insupportables que la connaissance
des dossiers est médiocre, l'information incomplète, partiale et biaisée,
l'interprétation expéditive, la répétition des mêmes mots abusive. C'est le
règne de la doxa - c'est-à-dire d'une opinion médiatique dominante contre
laquelle, au nom du ‘politiquement correct’, personne n'ose s'insurger - ;
celui de l'amalgame qui, pour entretenir les fonds de commerce de la
polémique, mélangent des affaires qui n'ont pas toujours à voir entre elles.
[…]»
Et Henri Tincq d’analyser en quoi, concernant le préservatif, l’Eglise en
Afrique ou la levée des excommunications de évêques traditionalistes, c’est
un peu plus complexe que cela. Sans épargner le pape ni son entourage («
Les crispations qui atteignent ainsi, comme dans une spirale infernale, la
personne du pape et divisent l'Eglise jusqu'à son sommet traduisent
d'incroyables erreurs de cap ») il demande que l’on sache raison garder
et conclut son texte par «l'objectivité commande d'aller au delà des
stéréotypes, d'éviter les assimilations hâtives, de vérifier autant que
possible son information, enfin de ne pas céder au piège des petites phrases
et de la pensée unique.» Bref: que l’on approuve ou que l’on critique, mais
de bonne foi.
Cher Henri Tincq, il est possible que vous soyez légèrement à côté de la
plaque. Je m’explique : quand un méchant en veut à votre argent ou à votre
personne, qu’il soit un puissant chef d’Etat ou un loulou de 2nde zone, il
ne s’en prend pas directement à vous. Il va d’abord vous chercher une
mauvaise querelle et prétendre que vous l’avez regardé de travers, ou
empêché de vivre à sa guise, que vous l’avez privé d’une autoroute et que
vous avez mal parlé. Et quand il vous rosse il veut encore penser que le
coupable c’est vous. C’est ce qui s’est passé ces derniers mois. Ceux qui
ont fait part de leur incompréhension, de leur divergences avec le pape, ne
sont pas en cause – ils ne représentent pas grand chose dans le bruit
médiatique contre Benoît XVI. Ses ennemis par contre lui ont fait subir un
véritable passage à tabac (virtuel). Réduire
leur attaque à une dissension sur la prophylaxie ou la discipline de
l’Eglise, ce n’est pas rendre justice à leur hargne. Ils n’ont pas « la
connaissance des dossiers »... et alors ? ce qui compte, c’est d’avoir
un prétexte pour se payer Benoît XVI et par ricochet, faire du catholicisme
dans la France de 2009 une opinion controversée, de celles que l’on garde
par-devers soi. Il n'était déjà plus qu'une idée parmi d'autres...
Sources : ab2t.blogspot
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 17.04.09 -
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