Le secrétaire de Benoît XVI dérange à
la Curie ! |
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Cité du Vatican, le 17 janvier 2008 -
(E.S.M.)
- Je ne peux pas me marier mais je connais l'amour": ainsi titre
l'hebdomadaire "Vista", suite à une interview récente avec Georg
Gaenswein, secrétaire particulier de Benoît XVI. Cette interview semble
avoir fait grincer les dents à quelques membres de la Curie, où poisons,
jalousies et méchanceté vis-à-vis de Georg ne manquent pas.
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Monsignor Georg
Gaenswein, secrétaire particulier de Benoît XVI -
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Le secrétaire de Benoît XVI dérange à la Curie !
Interview de Georg Gaenswein par l'hebdomadaire "Vista"
"Je ne peux pas me marier mais je connais l'amour": ainsi titre
l'hebdomadaire "Vista", suite à une interview récente avec
Georg Gaenswein, secrétaire particulier de Benoît XVI. Il y a une perle cachée
dans la terre et c'est l'amour pour le Christ. Si on la retrouve, les
perspectives s'élargissent, et la vie change. Cependant renoncer au mariage
n'est pas renoncer à l'amour, dans le sens qu'avec le célibat on répond à un
appel plus grand à un amour plus fort". Georg "le beau" raconte sa vocation,
" une vocation qui s'est tout doucement développée" et de son adolescence en
famille, le sport surtout le ski et le tennis et la musique ont dominé: Il a
joué de la clarinette dans la fanfare du pays comme beaucoup de jeunes, il a
porté les cheveux longs et il a écouté les Pink Floyd et les Beatles.
« Je
fréquentais la dernière année de lycée,
lorsque je vis s’ouvrir devant moi, comme mystérieusement, une
inspiration impalpable, la route du sacerdoce. Je me demandais : est-ce
peut-être une duperie d'une Fée Morgane ? Trois ou quatre mois avant le
moment de rentrer au Séminaire, j'en parlais à mes parents. Ils en furent
surpris, bien que profondément catholiques, et de cet instant, ils prièrent
pour que se produise en moi, un éclaircissement. Ensuite j'en informai mes
frères ».
Cinq ans au Couvent théologique de Fribourg, un an au
Séminaire Saint Pierre dans la Forêt Noire, un an dans une paroisse « pour
rester un pied dans la réalité pastorale.». En 1984, il fut ordonné prêtre
dans la Cathédrale de Fribourg : l'éclaircissement au fur et à mesure s'était
produit. Après avoir étudié le droit canonique à Monaco di Baviera (Munich), de 1986 à 1993 le
père Georg a été chapelain dans un monastère de sœurs où il célébrait la
Messe et confessait. « Rome n'était pas encore à l'horizon – continue-t-il –
j’étais à peine devenu secrétaire particulier de l'archevêque de Fribourg
lorsque, en janvier 1995, de la Curie romaine, je fus réclamé comme prêtre de
langue allemande. L'archevêque de Fribourg me dit: 'vas', mais dans cinq ans tu dois
revenir."Il n'en fut pas ainsi." "Je vivais dans le collège
teutonique, fondé
par Charles Grand, qui se trouve à l'intérieur du Vatican et
là, le cardinal Ratzinger y célébrait sexte, puis
déjeunait avec les prêtres. Ce fut ainsi que je le connus: il était déjà
depuis un certain temps mon étoile polaire, parce que j'avais étudié sur ses livres
dont ma vie de prêtre était imprégnée. Je travaillais auprès de la
Congrégation à ce moment-là pour le Culte divin, mais après un an, le
cardinal m'appela dans sa Congrégation pour la Doctrine de la Foi,
anciennement le Saint Office. Je commençai à enseigner la matière nommé Munus Docendi
en
même temps, qui traite de l'annonce de la Parole à l'université Pontificale
de la Sainte Croix (Santa Croce). Finalement, en mars 2003, le cardinal me fit son
secrétaire."
Sur ses
rapport avec le pape Benoît XVI, monsignor Gaenswein dit : « Je dois garder mes
distances, je ne dois pas apparaître, et dois le plus possible me taire
parce que tout ce que je peux dire, devient inévitablement les paroles du
pape ». Inutile de dire que la journée de Benoît XVI et de Georg se déroule
dans une très étroite collaboration. « A sept heure du matin, la Sainte Messe
- dit-il en racontant la journée « type » du Saint Père - avec le
recueillement de la prière et la méditation devant le Seigneur. Suit le
petit déjeuner ; ensuite je me consacre à une très nombreuse correspondance
officielle qui arrive sur la table du Pape, avec lequel ensuite
je m'entretiens pour parler des sujets les plus importants du jour. Je
l'accompagne donc aux audiences qui se tiennent au deuxième étage. Nous
déjeunons ensemble et toujours ensemble nous faisons une
brève promenade délassante dans les jardins du Vatican. L'examen et la
discussion des questions importantes se produisent durant les heures suivantes
consacrées aussi à la signature des documents relatifs au gouvernement de
l'Église ».
Georg, victime d'ignobles jalousies au sein même de
la Curie
L'interview a été publiée en exclusivité dans le numéro du 14 décembre, mais
elle est pratiquement passée inaperçue, et jusqu'à il y a quelques jours, elle était introuvable sur le web. Il n'est
un mystère pour personne - qu'à cause d'une photo volée alors qu'il jouait au tennis et publiée sur
un hebdomadaire italien l'an dernier - monsignor Gaenswein a reçu beaucoup
de critiques, et depuis ce moment, il s'est encore refermé davantage vis-à-vis
des journalistes italiens en quête de scoops faciles. Aussi, cette interview
semble avoir fait grincer les dents à quelques membres
de la Curie, où poisons, jalousies et méchanceté vis-à-vis de Georg ne
manquent pas. Un autre hebdomadaire italien parle dans ce sens de
"voix destructives" et
suppose l'existence même de "quelques dossiers pilotés, pour
faire du tort à monsignor Georg Gaenswein, de la part d'un ecclésiastique rampant, désireux
d'obtenir une place d'une telle responsabilité dans la Curie Romaine."
Depuis quelques mois, on n'entend même des voix de son possible
déplacement en Allemagne avec une nomination d'évêque auxiliaire de Munich.
Sources: (© traduction
E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 17.01.2008 - BENOÎT XVI |