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19 Avril 2005
 

Les vacances studieuses du Pape Benoît XVI

 

Le 16 juillet 2010 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI s'est immergé dans le travail à Castel Gandolfo, premières vacances estivales sans montagne d'un Pape, depuis de nombreuses années.

Le pape Benoît XVI 

Les vacances studieuses du Pape Benoît XVI

Paolo Rodari nous parle des "devoirs de vacances du Pape".

Le 16 juillet 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Ce n'est pas une de ces projections mille fois rabâchées, qui parlent des vacances du Saint-Père pour ne rien dire, le décrivant en promenade avec son frère dans le parc du palais apostolique, ou jouant au piano "son bien-aimé Mozart" (ce qu'il fait à n'en pas douter!). L'année dernière, à la fin de ses vacances au Val d'Aoste, lui-même avait malicieusement fait observer aux journalistes "quand on n'a rien à dire, on peut toujours inventer".

Je ne crois pas que c'est le cas pour cet article.
Paolo Rodari est très bien informé, par des gens très proches du Saint-Père (il parle de "ceux qui au Vatican, ont une fréquentation non-sporadique avec le Pontife"), et surtout, ses informations ne ressemblent pas à des commérages: elles sont crédibles, et neutres (c'est-à-dire, dans ce contexte, pas malveillantes).
Elles aident à comprendre pourquoi le Pape n'est pas parti à la montagne, cette année.

La table de travail de Castel Gandolfo. Les devoirs de vacances du Pape. Un texte sur les "évangiles de l'enfance" , une difficile encyclique sur la foi, pour enseigner à croire "de la juste façon" et le cardinal Newman , qui expliquait l'homme "à partir de la conscience "

Une annexe aux deux volumes consacrés à Jésus de Nazareth . La mise en œuvre d'une nouvelle encyclique . Et l'écriture du discours consacré à John Henry Newman, qui sera prononcé en Septembre pendant le voyage en Angleterre et en Ecosse, pour la béatification du cardinal. Telles sont les trois difficultés dans lesquelles le pape Benoît XVI s'est immergé à Castel Gandolfo, premières vacances estivales sans montagne d'un Pape, depuis de nombreuses années.

Le premier volume dédié à Jésus de Nazareth a été publié en 2007 et il est consacré à la vie publique de Jésus de son baptême dans le Jourdain jusqu'à la Transfiguration . Le second volume est déjà terminé . Il ne manque plus que les traductions . Il sortira au printemps prochain et il est dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ .
Que manque-t-il? L'enfance de Jésus, justement cet appendice aux deux livres, auquel le Pape travaille ces jours-ci. Pourquoi seulement un appendice ? Parce que l'intention du Saint-Père n'est pas d'écrire un livre, mais un court fascicule, une brochure destinée à traiter un thème abordé de façon assez lapidaire dans les Evangiles : si Matthieu et Luc s'attardent à décrire l'enfance de Jésus, aucune mention n'en est faite dans Marc et Jean. Ratzinger a écrit deux livres démontrant une confiance substantielle dans la fiabilité des données historiques du Nouveau Testament, contre les soupçons méthodiques. Chez lui, la revendication de l'unité et de la continuité entre l'Ancien et le Nouveau Testament est explicite. Une continuité qui est également donnée par les Évangiles de l'enfance , d'où la nécessité d'en parler , d'écrire dessus , de ne pas éluder leur présence dans l'œuvre.

Benoît XVI a écrit trois encycliques, l'une sociale et les deux autres consacrées aux vertus théologales de charité et d'espérance. Il manque la foi. Le Pape veut travailler cet été à cette nouvelle encyclique , au moins mettre en place le cadre général, le plan et quelque ébauche de texte. Ce n'est pas un thème facile. Même pour le card. Ratzinger, durant des années préfet de l'ex Saint-Office et donc gardien de la foi contre les hérésies et les déviances, la question doit être continuellement revue. La première révision, importante, fut ce «Rapport sur la foi» écrit en 1985 avec Vittorio Messori. Aujourd'hui on attend la seconde: une encyclique pour le retour à un concept clé du pontificat en cours, la nécessité de croire "de la juste façon".
"Il circule des slogans faciles" , dit le card. Ratzinger dans le Rapport sur la foi. "Selon l'un d'eux, la seule chose qui compterait aujourd'hui serait l'orthopraxie , c'est-à-dire le 'bien se comporter', 'aimer son prochain'. Ce qui serait plutôt secondaire, sinon aliénant, c'est le souci de l'orthodoxie, c'est-à-dire , le 'croire juste', selon le véritable sens de l'Écriture lue dans la Tradition vivante de l'Eglise". La tradition vivante de l'Eglise comme phare pour croire correctement. C'est cette tradition , selon ceux qui au Vatican, ont une fréquentation non-sporadique avec le Pontife (ndt: périphrase compliquée utilisée par Rodari pour faire allusion à ses sources fiables: un des deux secrétaires? Bertone?...) , qui est une préoccupation majeure de Ratzinger .

Le voyage en Grande-Bretagne a été pensé par le Pape en vue de la béatification de Newman. La figure du prélat anglais ex-anglican a été importante pour la formation du Pape et sa portée peut être également importante pour l'Eglise aujourd'hui. Les énergies dépensées par Newman pour l'anglicanisme sont actuelles et ont de nombreux parallèles avec les efforts du Pape pour l'Eglise catholique. Newman était pour une purification de la foi de dérives dogmatico-doctrinaires et pour la réconciliation avec Rome. La conversion le conduisit à embrasser une foi qui trouve de nombreux points de rencontre avec Ratzinger, depuis la lectio de Ratisbonne: la foi de Newman était ancrée dans la raison. Il n'avait pas peur du progrès et de la science et ne craignait pas le dialogue avec la philosophie. Béatifier le cardinal anglais signifie placer au centre de l'attention « l'homme de la conscience », comme le définit Joseph Ratzinger . Newman expliquait l'existence de l'homme à partir de la conscience , c'est à dire de la relation entre Dieu et l'âme. Ce personnalisme ne représentait pas une reddition à l'individualisme, une concession à l'arbitraire , mais l'inverse .
 

Sources : benoit-et-moi

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.07.2010 - T/Benoît XVI

 

 

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