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Les vacances de Benoît XVI : "Ici je suis comme au paradis"

 

Lorenzago du Cadore, le 16 juillet 2007 - (E.S.M.) - Benoît XVI est souriant, détendu, reposé. Devant le chalet "El me Tabià", dans la vallée du Stabie, à quelques kilomètres de Lorenzago, il commente la beauté du paysage avec quelques habitants rencontrés lors de la désormais habituelle promenade du soir pour la récitation du rosaire.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Les vacances de Benoît XVI : "Ici je suis comme au paradis"

Benoît XVI est souriant, détendu, reposé. Devant le chalet "El me Tabià", dans la vallée du Stabie, à quelques kilométres de Lorenzago, il commente la beauté du paysage avec quelques habitants rencontrés lors de la désormais habituelle promenade du soir pour la récitation du rosaire.
Le matin, le Pape se lève peu avant sept heures, à 7h30, il célèbre la messe à laquelle assistent son secrétaire, les quatre laïcs consacrées qui tiennent la maison, et le "valet de chambre" Angelo Gugel. Au terme de la célébration, Benoît XVI reste pendant une demi-heure seul en prière, dans la chapelle de la petite villa qui se dresse dans l'enclos du château de Mirabello, plongée dans le vert des sapins du "parc des rêves".
À 8h30, le petit déjeuner est servi. Le Saint Père consacre ensuite quelques moments à la lecture, et à l'écriture du nouveau livre dédié à la seconde partie de la vie de Jésus.
À 13 heures, il déjeune, et tout de suite après le Pape fait une promenade avant de se retirer pour se reposer.
A 16 heures, il se remet au travail et vers 18 heures Benoît XVI sort pour aller réciter le rosaire dans les bois. Le Pape s'assied sur le siège arrière d'un tout-terrain noir avec les vitres teintées, précédé et suivi de deux autres voitures semblables dans lesquelles prennent place les agents de la gendarmerie vaticane.

Rencontre imprévue

L'autre soir, Lin Fontanive et Celestina De Zordo ont vu arriver le Pape devant leur "tabià" - traditionnel chalet de montagne - dans la vallée du Stabie, sur le pas de la Mauria. "J'ai vu le Pape avancer à pied, le long du sentier - rapporte Lin - et je n'en cru pas mes yeux. Il m'a même fait un signe de la main pour que j'aille à sa rencontre. J'ai ressenti une grande émotion, et il m'est venu spontanément le désir de l'embrasser ".
Benoît XVI s'est informé sur le sens du mot "tabià", puis il est allé devant le crucifix de montagne, dans le jardin, où il est resté en prière quelques instants. Ensuite, il s'est assis sur la même chaise sur laquelle s'était assis le pape Jean Paul II, en 1998, et a bavardé avec le retraité. "Lorsque je lui ai dit qu'il avait finalement apporté le beau temps, il a répété : "Ici c'est très beau, c'est un paradis"".
Au retour, Benoît XVI est resté très surpris que les journalistes aient réussi à découvrir le but de sa promenade : "Je suis venu pour prier. Mais comment avez-vous fait pour me trouver?", a-t-il plaisanté.
Puis il est descendu de la voiture pour saluer une famille qui se trouvait là par hasard.
Hier après-midi, nouvelle sortie près de Villa Clarenza, il s'est arrêté pour prier face à une petite chapelle du VIIIème siècle.

'Clochemerle' à Lorenzago

Mais la vie de la petite commune de Lorenzago s'est animée au cours des dernières heures, pour une simple querelle politique. Le maire actuel Mario Tremonti, qui était déjà en charge en 1987, quand Jean-Paul II vint ici pour la première fois, a quitté avec son Conseil, la salle où se déroulait la présentation du livre photographique : "Lorenzago, pays du Pape", en protestant parce que dans le livre il n'y avait même pas sa photo, ni son nom.

Andrea Tornielli (Il Giornale, 14/7/2007)
© Copyright le Journal, 14 Juillet 2007


NOUVELLES DE LORENZAGO

Dans le prolongement du récit d'Andrea Tornielli, un compte-rendu très suggestif de la rencontre du Pape avec un couple de paysans des montagnes des Dolomites.
Attendrissant, émouvant, adorable, les mots manquent pour décrire le comportement du Saint-Père, et les réactions qu'ils suscitent. Je crois que c'est ainsi qu'il aime le contact avec les gens. Ils ne doivent pas s'imposer, et c'est lui, alors, qui vient à eux...

Un Pape arrive dans un chalet de Lorenzago
Lin Fontanive retrace la longue conversation qu'il a eue avec Benoît XVI

En souvenir, le présent de deux rosaires.
Toute la famille était là.
La femme confesse "D'émotion, je ne savais plus que faire"

Francesco dal Mas
LORENZAGO.


"Ici c'est un paradis". Parole de Pape. Et il faut nous croire.
Jeudi soir, à 18h30, "al mie tabià" de Stabie, sur le pas Mauria. Celestina De Zordo voit s'approcher, en direction de la vallée, deux voitures avec des vitres noires, puis une moto. Elle appelle son amie Valentina Dolmen et elles s'informent mutuellement. "C'est étrange qu'il y ait des gens à cette heure. Que viennent-ils faire?", se demandent-elles.
Peu après, son mari, Lin Fontanive, qui travaille dans le pré devant sa "tabià", avec son ami Paolo De Bernardin, s'exclame : "xxx [juron local], qu'est-ce que je vois?".
"Un homme vêtu en Pape marche à pied, le long de la route", raconte-t-il. Je me dis : il est trop petit pour que ce soit lui. Mais quoi? C'est vraiment lui. Au contraire, de la main, il me fait signe d'aller à sa rencontre.
À ses côtés, il y a un prêtre. Je saurai ensuite qu'il s'agit de son secrétaire, le père Georg. Je lui baise la main puis réalise que je dois le retenir un peu, jusqu'à ce que ma femme arrive. Paolo, mon ami, va la chercher ".
Après quelques minutes de conversation, Benoît XVI est sur le point de s'en aller. "Vous ne pouvez pas partir, avant que ma femme ne vous ait salué", lui dit Lin. A ce moment, Lin a un instant de transport de trop. "Il me semblait, depuis le premier moment, si simple, si humain, qu'il m'est venu l'envie spontanée de l'embrasser et, avec la main droite, de lui caresser l'épaule, comme on fait entre deux amis. Et il s'est laissé caresser ".

Maggie, le chien, habituellement agité lorsqu'il passe quelqu'un sur la route, est inexplicablement tranquille. Lin mène Benoît XVI devant le crucifix. Le pontife se recueille en prière.
Puis commence une singulière conversation. Avec le pontife installé sur une chaise de bois. Celle-là même utilisée par Jean Paul II, durant ses vacances, en 1998, pour se reposer, pendant une promenade.

Lin : "Sainteté, cette chaise fut aussi utilisée par votre prédécesseur".

Le Pape : "Ah, oui?".

Lin : "Ce jour-là, malheureusement, nous n'étions pas à la maison. La chaise est toujours dehors, pour accueillir les hôtes ".

Le Pape : "C'est vous qui avez fabriqué ce crucifix?".

Lin : "À vous, je dois la vérité. J'ai réalisé seulement le support en bois. La ferronnerie est de Francesco Place. Le crucifix, je l'ai acheté en Autriche. Je l'ai voulu, ce crucifix, après avoir été guéri d'une attaque cérébrale en 1995 ".

Le Pape : "Pourquoi est-il écrit 'al mè tabià' "? Qu'est-ce que cela signifie?".

Le secrétaire Georg : "Cela semble écrit en caractères cyrilliques".

Lin : "Non, non. C'est en italien. Cela veut dire "mon chalet". Mais ce n'est pas une expression de possession. Cela veut signifier que ce chalet est à l'hôte, celui qui vient me voir ou qui, plus simplement, se promène sur cette route. Donc c'est aussi votre chalet ".

Le Pape sourit. Et ensuite il demande : "Que veut dire cette autre inscription "Aga furba"?".

Lin : "Elle signifie de l'eau rusé".

Le Pape : "Pourquoi rusée?".

Lin : "C'est une plaisanterie pour les amis. Ou pour ceux qui passent sur cette route. Cette inscription indique une fontaine factice. Vous la voyez? Ceux qui veulent se désaltérer ne trouvent pas l'eau. Elle est fausse ".

Le Pape : il sourit. Puis il demande : "Qui a réalisé ces faces sculptées dans le bois?". (Il s'agit de troncs d'arbres, qui portent au sommet des visages de personnes ; ndr).

Lin : "Ce sont les visages d'amis".

Le Pape : "Mais celui avec les lunettes, c'est vous?".

Lin : "Comment votre sainteté a-t-elle deviné? Il y a aussi mes filles, Tatiana, Lara, et mon gendre Alexandre. Il y a également ma femme. C'est Renzo le furlan qui les a sculptés. Nous l'appelons ainsi parce qu'il est de Forni ".

Le Pape : "C'est un paradis, ici".

Lin : "C'est vous, qui avez amené ce beau temps" ; ému, il fond en larmes. Et il demande au pape la permission d'aller dans le chalet chercher l'appareil photo, au moins pour un cliché. Accordé.

Le Pape : "Etes-vous sûr qu'il y a une pellicule?".

Lin : "Je n'en suis pas sûr. C'est un vieil appareil, que j'utilise seulement de temps en temps. En tout cas, s'il n'y a pas de pellicule, il faudra que vous reveniez".

Lin raconte ensuite : père Georg a pris une photo, un des accompagnateurs en a pris deux autres. Benoît XVI est pris en photo, tenant par la main la femme de Lin, Celestina.

Le Pape : "Oui, oui". Il répond avec un sourire. Et il demande : "Qu'y a-t'il, là-bas?".

Lin : "Mon jardin".

Père Georg : "Que cultivez-vous dans ce potager?".

Lin : "Kartofeln".

Le Pape : "Non, des pommes de terre". Et il ajoute : "Il tombe beaucoup de neige, ici?".

Lin : "Jusqu'à deux mètres".

Le Pape : "Et ce drapeau ? (du Vatican, sur le chalet, ndr)".

Lin : "Sainteté, comme vous le voyez, c'est encore celui de Pape Jean Paul II. Le vôtre je l'ai à la maison. Je l'exposerai demain. Vous le trouverez, quand vous reviendrez ".

La Pape sourit.
Lin : "Sainteté, je peux vous offrir quelque chose à boire?".

Le Pape : "Beh...".

Père Georg : "Il vaut mieux pas".

Arrive l'épouse, et son amie. Et avec eux Paolo. "Le Saint-Père m'a embrassée. Je ne savais pas quoi faire, j'étais très émue. Je n'ai pas réussi à lui dire un mot ".

Le Pape Benoît XVI et ses accompagnateurs saluent, après avoir fait don de couronnes du rosaire.
"Nous avons eu peur", racontent les deux dames, " à cause des hommes que nous avions vu passer un peu plus tôt. Et la peur s'est accrue lorsque nous avons vérifié qu'ils avaient été faire le guet derrière le chalet, avec les voitures dissimulées. Nos jambes tremblaient, parce que nous imaginions qu'ils avaient de mauvaises intentions. Et l'inquiétude n'a pas diminué lorsque l'un d'eux s'est retourné, mordant tranquillement une pêche. En nous approchant il nous a tranquillisées : madame, j'étais bien caché, n'est-ce pas? Je lui ai répondu : certes, en mangeant la pêche. Et l'interlocuteur : même les gardes du Pape mangent des pêches.
Ensuite, s'adressant à Lin et à son ami Paolo, mais d'un ton rassurant : nous avons entendu de loin de quoi vous parliez ".

© Copyright Courrier des Alpes, 14 Juillet 2007
Les photos des vacances C'est ici

 

Sources:  beatriceweb.eu- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.07.2007 - BENOÎT XVI - Lorenzago

 

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