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19 Avril 2005
 

Benoît XVI en Terre Sainte. Journal d'un pèlerin allemand

 

Le 16 mai 2009  - (E.S.M.) - L'olivier planté avec le président d'Israël, le mémorial de la Shoah, le mur de séparation, le Saint-Sépulcre... Les images fortes du voyage du pape Benoît XVI

Le pape Benoît XVI plante un Olivier - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI en Terre Sainte. Journal d'un pèlerin allemand

Le 16 mai 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - L'olivier planté avec le président d'Israël, le mémorial de la Shoah, le mur de séparation, le Saint-Sépulcre... Les images fortes du voyage du pape Benoît XVI. Racontées et interprétées par lui :

 Il avait commencé son voyage au Mont Nébo, en rappelant "le lien inséparable qui unit l’Eglise au peuple juif" et en exprimant "le désir de dépasser tous les obstacles qui empêchent la réconciliation entre chrétiens et juifs".

Il l’a conclu, vendredi 15 mai, à l'aéroport de Tel Aviv, de nouveau sous le signe de cette proximité entre les deux peuples.

Saluant le président d’Israël avant de repartir pour Rome, Benoît XVI a tenu à dire que l’olivier qu’ils ont planté ensemble dans le jardin du palais présidentiel est "l’image utilisée par saint Paul pour décrire les relations très étroites entre chrétiens et juifs". L’Eglise des gentils est l’olivier sauvage greffé sur l’olivier cultivé qu’est le peuple de l’alliance. Ils se nourrissent à la même racine.

Curieusement, dans son discours final, cette image de l'olivier judéo-chrétien est la première qu’ait employée Benoît XVI pour évoquer les moments du voyage qui lui avaient laissé "les plus fortes impressions".

A cette image il a ajouté deux instantanés marquants: le mémorial de Yad Vashem et le mur de séparation entre Israël et les Territoires.

Deux épisodes qui ont valu des critiques au pape. On lui a reproché d’avoir été évasif et froid, à Yad Vashem, dans sa description et sa condamnation de la Shoah, alors qu’en réalité Benoît XVI – comme toujours, il n’a pas parlé en politique – s’est éloigné des formules habituelles pour se livrer à une réflexion originale et profonde sur le "nom" de toutes les victimes d’alors et de toujours, depuis le temps d’Abel. Ce nom qui est indélébile non pas tant parce qu’il est gravé dans la mémoire des hommes, mais parce qu’il est gardé en vie, irrévocablement, en Dieu. Nom qui, dans la Bible, coïncide avec la nature et la mission de toute créature.

Sur ce point, le pape Joseph Ratzinger a implicitement répondu aux critiques, dans son discours final, en rappelant sa visite de 2006 à Auschwitz, "où tant de juifs – mères, pères, maris, épouses, fils, filles, frères, sœurs, amis – furent sauvagement exterminés par un régime sans Dieu qui propageait une idéologie d’antisémitisme et de haine. Cet effrayant chapitre de l’histoire ne doit jamais être oublié ou nié".

Mais surtout le pape a voulu encourager à tirer de la réflexion sur la Shoah un motif supplémentaire de réconciliation entre chrétiens et juifs, en reprenant le symbole de l'olivier: "Ces sombres souvenirs doivent renforcer notre détermination à nous rapprocher encore plus les uns des autres comme des branches du même olivier, nourris aux mêmes racines et unis par un amour fraternel".

***

Quant au mur qui sépare Israël des Territoires, beaucoup de juifs reprochent au Saint-Siège d’en négliger la finalité de barrière de sécurité contre les incursions de terroristes et de prendre parti plus pour les Palestiniens que pour les Israéliens. Dans son discours final, le pape s’est exprimé ainsi à ce sujet:

"L’un des spectacles les plus tristes que j’aie vus pendant ma visite dans cette région a été le mur. Tout en le longeant, j’ai prié pour un avenir qui permette aux peuples de la Terre Sainte de vivre ensemble dans la paix et l’harmonie sans avoir besoin de tels moyens de sécurité et de séparation, mais dans le respect et la confiance réciproques, en renonçant à toute forme de violence et d’agression".

En parlant ainsi, Benoît XVI a reconnu d’une part les souffrances que la barrière inflige au peuple palestinien mais d’autre part – explicitement – également sa nature de "moyen de sécurité" pour Israël. Et il a invité tout le monde, pour que ce mur puisse tomber, à associer sécurité et confiance réciproque, comme il l’avait déjà fait le lundi 11 mai à Jérusalem, pendant la visite "de l'olivier" au palais présidentiel, en réfléchissant au double sens du mot biblique "betah".

De plus, toujours dans le discours final à l'aéroport de Tel Aviv, en lançant un appel à la fin de la guerre et du terrorisme et en souhaitant une "two-State solution", le pape a rappelé qu’il fallait "qu’il soit universellement reconnu que l’état d’Israël a le droit d’exister et de bénéficier de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues".

En parlant ainsi, le pape Ratzinger a répondu favorablement à ce que le premier ministre israélien Bibi Nétanyahou lui avait demandé la veille, à Nazareth, lors de leur entretien à huis clos: qu’il condamne les positions négationnistes de l'Iran quant à l'existence de l’Etat d'Israël.

***

On trouvera ci-dessous le discours par lequel Benoît XVI a conclu son voyage, vendredi 15 mai.

Mais aussi, ensuite, le discours prononcé par le pape le matin de ce même jour à Jérusalem, à la basilique du Saint-Sépulcre, dernière étape de son pèlerinage aux Lieux Saints.

Benoît XVI l'a prononcé juste après avoir prié à genoux sur le tombeau vide de Jésus, celui de la résurrection.

Et, dès le début, il a tenu à proclamer que, en dehors de Jésus ressuscité "il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés".

Ce n’est pas une citation de "Dominus Jesus", la déclaration "sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise" publiée en 2000 par celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger et critiquée par beaucoup de juifs. C’est la prédication de Pierre, au chapitre 4 des Actes des Apôtres. Et aujourd’hui celle de son successeur.

A tous ceux qui souffrent sur cette terre qui fut celle de Jésus, qu’ils soient juifs ou arabes, chrétiens ou musulmans, Benoît XVI a voulu donner cette consigne, devant le tombeau vide du Ressuscité:

"Le tombeau vide nous parle d’espérance, de l’espérance qui ne déçoit pas parce qu’elle est don de l’Esprit de vie. C’est là le message que je désire vous laisser aujourd’hui, à la fin de mon pèlerinage en Terre Sainte".

Discours de prise de congé à l'aéroport de Tel Aviv Ici
Discours à la basilique du Saint-Sépulcre, Jérusalem, le 15 mai 2009
Ici

Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.

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Sources : Source: Sandro Magister
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana -
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.05.09 - T/Terre Sainte

 

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