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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI annoncera la canonisation de dix bienheureux

 

Le 16 février 2009 - (E.S.M.) - Samedi 21 février 2009, à 11h00, dans Salle Clémentine du Palais Apostolique du Vatican, le pape Benoît XVI présidera un Consistoire Ordinaire Public pour la Canonisation de dix Bienheureux.

Jeanne Jugan (1792-1879), fondatrice des Petites sœurs des pauvres 

Le pape Benoît XVI annoncera la canonisation de dix bienheureux

Le 16 février 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Samedi 21 février 2009, à 11h00, dans Salle Clémentine du Palais Apostolique du Vatican, le pape Benoît XVI présidera un Consistoire Ordinaire Public pour la Canonisation de dix Bienheureux qui se déroulera, parmi lesquels la Française Jeanne Jugan (1792-1879), fondatrice des Petites sœurs des pauvres.  A cette occasion, le Saint-Père annoncera également les dates de leur prochaine canonisation.

- Zygmunt Szczesny Felinski, évêque fondateur des Franciscaines de la Famille de Marie.

Notice :
Zygmunt Szczesny
(Sigismond Félix) naît en 1822 de Gérard Felinski et d'Eva, née Wendorff, à Wojutyn (diocèse de Luck, province de Wolyn), ville polonaise sous domination russe, faisant actuellement partie de l'Ukraine. Il vit au sein d’une famille nombreuse, aisée et pieuse qui lui permet de recevoir une éducation soignée. Mais à l'âge de 11 ans il perd son père et 5 ans plus tard, en 1838, sa mère est exilée en Sibérie à cause de ses activités patriotiques qui consistaient à travailler à l'amélioration sociale et économique des paysans.

Après ses études secondaires, Félix étudie les mathématiques à l'université de Moscou
(1840-1844). En 1847 il se rend à Paris où il étudie la littérature française à la Sorbonne et au Collège de France. Entre temps il participe à la révolte de Poznam de 1848 qui échoue. En 1851, après avoir séjourné à Munich et à Paris, il revient au pays et il entre au séminaire diocésain de Zytomierz, puis à l'Académie Catholique de Saint-Pétersbourg. Il est ordonné prêtre en 1855. Il exerce d'abord un ministère paroissial à Saint-Pétersbourg jusqu'en 1857, date à laquelle il est nommé directeur spirituel et professeur de philosophie à l'Académie de cette ville. Il avait déjà créé en 1856 une œuvre charitable pour les pauvres, et, en 1857, il fonde la Congrégation des Sœurs Franciscaines de la Famille de Marie.

Le 6 janvier 1862, le bienheureux Pape Pie IX le nomme Archevêque de Varsovie. Il est consacré le 26 janvier à Saint-Pétersbourg et le 9 février il arrive à Varsovie. Il n'exercera son ministère sur place que 16 mois
(9 février 1862 – 14 juin 1863) car les conditions politiques sont très troublées. La Pologne a disparu de la carte et Varsovie est dominée par les Russes qui pratiquent une politique de russification et d'‘orthodoxisation’ intense, alors qu'ils viennent d'écraser brutalement une révolte en 1861. (« L’ordre règne à Varsovie », ce mot affreusement célèbre n’est pas d’un russe, mais du ministre français de la guerre, le général Sébastiani.) Malgré la dureté des temps et l’insécurité du lendemain, l’Archevêque entreprend une œuvre d’envergure. Il réforme le diocèse qu’il parcourt régulièrement pour mieux le connaître. Il réforme aussi le séminaire au point de vue intellectuel et spirituel. Il s’efforce d’obtenir la libération des prêtres prisonniers. Pour les pauvres et les orphelins, il ouvre un orphelinat à Varsovie qu’il confie aux Sœurs de la Famille de Marie qu’il a fondées naguère. Malheureusement son action est gênée par la méfiance d’une partie du clergé et des citoyens, car les Russes ont fait courir le faux bruit qu’il collaborait avec eux, c’est-à-dire avec le gouvernement d’occupation. En fait il lutte contre l’ingérence du pouvoir politique dans les affaires ecclésiastiques. Il donne aussi des conseils de prudence pour que la nation ne se précipite pas tête baissée dans la révolte. Mais lorsqu’éclate la ‘révolte de janvier’ (1862), réprimée dans le sang par les Russes, il écrit une lettre à l’Empereur où il proteste notamment contre la pendaison d’un capucin, chapelain des ‘rebelles’. Alexandre II l’envoie en exil.

Il quitte Varsovie le 14 juin 1863 et aboutit à Jaroslavl en Sibérie où il restera 20 ans, privé par le Tsar de tout contact avec Varsovie. Sur place il trouve le moyen d’organiser des œuvres de charité pour les prisonniers et spécialement les prêtres, et malgré les tracasseries policières il réussit à bâtir une église. A la suite de négociations avec le Vatican, il est libéré le 15 mars 1883 et le Pape Léon XIII le transfère du siège de Varsovie à celui de Tarse, in partibus, avec résidence à Dzwiniaczka
(diocèse de Lviv) dans la Galicie du Sud-est. Dans ce demi-exil où il vivra les 12 dernières années de sa vie, Mgr Felinski exerce une activité pastorale intense. Dans ses temps libres, il écrit. Notons entre autres: recueil de conférences spirituelles, conférences sur la vocation, etc. et ses ‘Mémoires’ (3 éditions). Il meurt à Cracovie le 17 septembre 1895. Ses restes sont ramenés à Dzwiniaczka et, en 1920-21, transférés à Varsovie, puis déposés dans la crypte de la cathédrale où ils sont vénérés.

Dans l’homélie de béatification, Jean Paul II propose Mgr Felinski comme exemple de ministère pastoral à ses frères dans l’épiscopat pour « mettre en place un programme pastoral de la miséricorde », empreint de charité sociale et de défense de la liberté. Et le Pape conclut par ces propos incisifs : « Monseigneur Felinski s'est profondément engagé dans la défense de la liberté nationale. Cela est nécessaire aujourd'hui également, alors que diverses forces, guidées par une fausse idéologie de liberté, cherchent à s'approprier ce terrain. Alors qu'une propagande bruyante de libéralisme, de liberté sans vérité et sans responsabilité, s'intensifie également dans notre pays, les pasteurs de l'Eglise ne peuvent manquer d'annoncer l'unique et infaillible philosophie de la liberté qu'est la vérité de la Croix du Christ. Cette philosophie de liberté est structurellement liée à l'histoire de notre nation. »

- Arcangelo Tadini, prêtre fondateur des Oeuvres de la Santa Casa de Nazareth.
Arcangelo naquit près de Brescia en Italie, le 12 octobre 1846. Sa famille était aisée.

Rapidement, il entra au séminaire de Brescia rejoignant un de ses frères qui s'y trouvait déjà. Il fut ordonné prêtre en 1870. Son premier poste fut à Lodrino où il exerça ses fonctions comme vicaire coopérateur, puis il fut aumônier au sanctuaire de Santa Maria de la Nuez à Brescia. Enfin, il fut envoyé à Botticino, où il fut curé archiprêtre.

Dans cette époque de révolution industrielle, Arcangelo prit conscience, à la lecture de l'encyclique Rerum Novarum, du Pape Léon XIII, des difficultés matérielles et morales de la classe ouvrière.

À l'aide de son patrimoine personnel, il construisit une usine de textile, et fit construire une maison d'accueil pour les ouvrières. Parallèlement, il fondait l'Association Ouvrière de Secours Mutuel qui procurait une aide aux ouvriers en cas de maladie ou d'accident, et la Congrégation des religieuses ouvrières de la Sainte Famille dont la vocation était pour les sœurs de travailler dans l'industrie avec les ouvrières laïques, afin de leur procurer éducation et soutien moral.

Il mourut le 20 mai 1912. Arcangelo Tadini a été béatifié le 3 octobre 1999 par le Pape Jean Paul II

- Francisco Coll y Guitart, prêtre dominicain, fondateur des Dominicaines de l'Annonciation.

Jeunesse
Il est né à Gombrèn
(Gérone) le 18 Mai 1812. A un stade précoce de sa vie, il s'est occupé de la formation des enfants, en même temps que sa formation vers la prêtrise au séminaire de Vic (Barcelone), qu'il avait rejoint en 1823.

Dominicain
Sur une inspiration de Dieu, il rentre dans l'Ordre des Prêcheurs au couvent de Gérone en 1830 et y fait la profession solennelle, reçoit le diaconat, jusqu'à ce qu'en 1835 l'exclaustration des religieux l'oblige à vivre en dehors du couvent mais jamais il n'a renoncé à sa profession dominicaine qu'il vécu avec encore plus d'intensité.

Avec le consentement de ses supérieurs il reçoit la prêtrise et affecté au ministère paroissial, puis à la prédication itinérante, comme il l'appelait son charisme dominicain. Il a passé quarante ans de prédication intense dans toute la Catalogne dans les missions populaires. Sa prédication est d'une grande fidélité à l'Évangile et de dépassement de soi dans des circonstances défavorables.

Fondateur
Nommé directeur de l'Ordre des Dominicains en 1850, Il répond à un besoin urgent pour son époque et de sa région, la formation chrétienne des jeunes femmes dans les endroits les plus pauvres et mal desservies, ce sera la fondation de la congrégation des sœurs Dominicaines de l'Annonciation en 1856.

Malade depuis 1869 d'affections diverses comme la cécité et la perte de facultés mentales, il décède à Vic
(Barcelone) le 2 avril 1875. Son corps est vénéré à la maison-mère de la congrégation.

Béatifié par Jean Paul II le 29 avril 1979.

- Jozef Damian de Veuster, prêtre de la Congrégation de PICPUS.
Le Père Damien né Joseph de Veuster le 3 janvier 1840 à Tremelo en Flandre
(Belgique) et décédé le 15 avril 1889 à Molokai (Hawaii) de la lèpre. Il était un membre de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (dite de Picpus), un ordre missionnaire fondé par Pierre Coudrin et Henriette Aymer de la Chevalerie en 1800.

Le 4 juin 1995, il est béatifié par le Pape Jean-Paul II tandis que le 3 juillet 2008, il a été annoncé que la Congrégation pour la Cause des Saints, puis le Pape Benoît XVI ont approuvé la canonisation du père Damien, qui doit avoir lieu prochainement. Il deviendra sans doute Saint Damien de Molokaï. La nouvelle a été transmise au cardinal et primat de Belgique Godfried Danneels.

Père Damien est connu pour son travail de missionnaire dans le Pacifique auprès des lépreux placés en quarantaine par les gouvernement locaux sur l'île de Molokai à Hawaï. Dans son dévouement, il contracta cette maladie en novembre 1884. Malgré ses souffrances physiques, il poursuivit son travail de missionnaire jusqu'en 1889, année de sa mort. Il est considéré pour cette raison comme un "martyr de la charité". Pour la communauté chrétienne, le Père Damien est le Patron spirituel des sidéens et des lépreux. Il est fêté localement par les hawaïens le 15 avril, mais depuis sa béatification, le jour officiel de sa fête est le 10 mai.
(Wilkipédia)
Fondation Damien - Père Damien- Le Plus Grand Belge de tous les temps

- Bernardo Tolomei, Abbé bénédictin, fondateur de la Congrégation olivétaine.
Giovanni Tolomei est né à Sienne en Toscane. Il prend le nom de Bernard
(dans sa forme italienne Bernardo) par admiration pour Bernard de Clairvaux. Il est éduqué par son oncle, le dominicain Christophe Tolomei, et désire entrer en religion, mais l'opposition de son père l'empêche de le faire. Il continue donc ses études comme laïc. Après des études de philosophie et de mathématiques, il se consacre à l'étude du droit civil et du droit canon et à la théologie.

Bernardo sert un temps dans les armées de Rodolphe Ier du Saint-Empire. Après son retour à Sienne, il est nommé par ses concitoyens aux postes les plus élevés du gouvernement de la ville. Il est frappé de cécité durant ses fonctions, et recouvre la vue à la suite d'une prière à la Vierge. Il se retire alors, en 1313, sur le Mont Olivet à une dizaine de kilomètres de Sienne, où il mène une vie marquée par la plus grande austérité.

Ses vertus, connues aux alentours, lui attirent de nombreux visiteurs. Il est accusé d'hérésie. Il se rend à Avignon et se justifie lui-même devant le pape Jean XXII, sans difficulté.

À son retour en Italie, il fonde la Congrégation de la Sainte Vierge du Mont-Olivet, dont les membres sont appelés rapidement les Olivétains. Il place cette congrégation sous la règle de saint Benoît. L'objectif de sa fondation est de développer une dévotion particulière à la Vierge. Guido, évêque d'Arezzo, diocèse dans lequel la congrégation est fondée, confirme sa constitution en 1319. Les papes Jean XXII, Clément VI et Grégoire XI accordent de nombreux privilèges aux Olivétains.

Lors de l'arrivée de l'épidémie de peste dans le diocèse d'Arezzo en 1348, Bernardo et ses moines se consacrent au soin des malades. À la suite de cet acte de charité, Bernardo et plusieurs de ses frères succombent à la maladie.

Bernardo meurt à 76 ans après avoir dirigé son ordre durant 27 ans. Sa mort est suivie de nombreux miracles et la congrégation olivétaine donne plusieurs saints à l'Église catholique. Bernardo Tolomei a été béatifié en 1634.

- Rafael Arnáiz Barón, moine cistercien.

Nom de religion: Raphaël (Rafael)

Naissance: 09.04.1911 à Burgos (Espagne)

Mort: 26.04.1938

État: Frère trappiste

Note: 1934 entre au monastère cistercien de San Isidoro (Palencia). Doit quitter 3 fois le monastère par maladie. Jean Paul II l'offre en modèle aux jeunes de S. Jacques de Compostelle (1989).

Béatification: 27.09.1992 à Rome par Jean Paul II

Fête: 26 avril

- Nuno de Santa María Alvares Pereira, religieux carme.
(1360-1431)

Nuno Alvares Pereira, plus connu au Portugal sous le vocable de "Saint connectable”, naquit au château de Bonjardim le 24 juin 1360.

A peine âge de 13 ans il faisait déjà partie de la suite du roi Ferdinand I et fut ensuite fait chevalier.

Obéissant à son père, il épouse Dona Leonor de Alvim, riche dame de Entre-Douro-e-Minho. Cette union fut bénie par la naissance d’une fille, Dona Beatriz.

Après la mort du roi Ferdinand et, parce que la fille de celui-ci était l’épouse du roi d’Espagne, Nuno Alvares comprit que l’indépendance du pays était menacée ; alors il reprit une activité politique et s’allia au Maître d’Avis qui le nomma Régent et Défenseur du Royaume.

Après les succès obtenus en plusieurs batailles et, tout particulièrement celle d’Aljubarrota, le 15 août 1385 - tout près de Fatima, là où campe le beau monastère de Batalha - et alors veuf, il se lance dans la construction du couvent des Carmes, à Lisbonne.

Mais, revenons à cette fameuse bataille :

Les Espagnols, beaucoup plus nombreux que les Portugais qui n’étaient guère que six mille, enfoncent les lignes lusitaniennes et tout porte alors à croire que l’issue de la bataille leur sera favorable…

Nuno Alvares disparaît alors… On le cherche avec angoisse et on le trouve derrière un rocher en train de prier Marie…

- Je viens, dit-il, ne vous inquiétez pas !

Il revint quelques instants plus tard et l’issu de la bataille fut favorable aux troupes portugaises…

Le bienheureux « connectable » avait alors promis à la Vierge de faire construire un sanctuaire en son honneur, si l’issue de la bataille lui était favorable. Il fut exaucé et le monument construit : Sainte Marie de la Batalha, près de Fatima.

En 1422 il partage ses biens et entre en religion chez les Carmes, le 15 août 1423. Encore le 15 août, jour festif de l’Assomption de Marie, à conduire les hauts moments de sa vie…

Le voici maintenant ascète, détaché de toutes les frivolités de la vie, occupé uniquement à l’adoration et au service de Dieu : il est alors le héros d’une autre bataille : abandonner le monde, pour n’être plus qu’un simple et humble moine, Frère Nuno de Sainte-Marie.

Il rendit son âme à Dieu en 1431.

Le 15 janvier 1918 la Sacrée Congrégation des Rites, en session plénière, approuva et reconnu le culte envers le « saint connectable » et, le pape Benoît XV, par un décret du 23 janvier de cette même année, le confirma.

Il est fêté le 6 novembre.

- Gertrude (au siècle Caterina Comensoli), religieuse fondatrice des Soeurs du Saint Sacrement.

Pays: Italie
Naissance: 1857
Mort: 18.02.1903 à Bergame
État: Religieuse - Fondatrice
Note: Fondatrice des Sœurs Sacramentines de Bergame
Béatification: 01.10.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 18 février

- Marie de la Croix (au siècle Jeanne Jugan), religieuse fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres.
Benoît XVI autorise la promulgation d'un décret concernant un miracle attribué à Jeanne Jugan. Lire la précédente recension du 8 décembre 2008 : ici
Au 19e siècle Dieu suscita Jeanne Jugan pour nous apprendre ce qu’est la vieillesse, quelle est sa pensée sur notre vieillesse... Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres, Sr Marie de la Croix

- Caterina Volpicelli, religieuse fondatrice des Servantes du Sacré Coeur.
Catherine Volpicelli, Fondatrice de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur, figure au nombre des "apôtres des pauvres et des marginalisés" qui, au XIXe s., furent pour Naples un signe lumineux de la présence du Christ "Bon Samaritain" que secourt chaque homme blessé dans son corps et dans son esprit, versant sur ses plaies l'huile de la Consolation et le vin de l'espérance
(cf. Missel Romain, 2, éd. Italienne, Rome 1983, Préface Commune VIII, page 375)

Née à Naples le 21 janvier 1839, Catherine eut au sein de sa famille, une famille de haute bourgeoisie, une formation humaine et religieuse conséquente. Sous l'encadrement éducatif de Saint Marcelin, et avec la direction sage de Margherite Salatino
(future Cofondatrice, avec le Bienheureux Ludovic de Casoria, de la Congrégation des Sœurs Franciscaines Elisabethines Bigie), elle apprit les lettres, les langues et la musique, qui la distingue vraisemblablement des femmes de son époque.

Guidée par l'Esprit du Seigneur, qui lui révélait le projet de Dieu moyennant la collaboration des Sages et des Saints directeurs spirituels, Catherine, qui en effet pouvait rivaliser avec sa sœur et chercher à briller dans la société en fréquentant divers théâtres et spectacles de danse, renonça avec promptitude aux éphémères valeurs d'une vie élégante et exubérante, pour adhérer avec une généreuse décision à une vocation de perfection et de Sainteté.

La rencontre opportune avec le Bienheureux Ludovic de Casoria, le 19 Septembre 1854, à "Palma" à Naples, fut comme aimait à l'affirmer la bienheureuse elle-même: "un traité singulier de grâce prévenante, de charité et de prédilection au Sacré-Cœur amoureux des misères de sa servante". Le Bienheureux l'associa à l'ordre Franciscain Séculier et lui indiqua comme l'unique découverte de sa vie, le culte au Sacré-Cœur de Jésus, l'invitant à rester au milieu de la société, dans laquelle elle devait être "pêcheuse des âmes".

Soutenue par son confesseur, le Père Barnabite Léonard Matera, le 28 mai 1869 Catherine entra dans le groupe des adoratrices perpétuelles de Jésus Sacrement. Cependant elle en sortit précipitamment à cause de graves problèmes de santé.

Le dessein de Dieu sur Catherine était autre. Comme le lui avait bien prédit le Bienheureux Ludovic et le lui répétait souvent "Catherine, le Cœur de Jésus, c'est ton œuvre'".

C'est aussi par l'entremise de son confesseur que Catherine Volpicelli découvre le feuillet mensuel de l'Apostolat de la Prière "Le Messager du Cœur de Jésus". Elle écrit alors au Père Henri Ramière, Directeur Général de l'Apostolat de la Prière en France et reçut de lui les explications détaillées de la naissante association, avec le diplôme de zélatrice, le premier parvenu en Italie. En juillet 1867, le Père Ramière visite la place "Largo Petrone alla Salute", à Naples, où Catherine rêvait d'établir le Siège de ses activités apostoliques "pour faire renaître dans les Cœurs, dans les familles et dans la société l'amour pour Jésus-Christ".

L'apostolat de la Prière sera le cœur de l'entier édifice spirituel de Catherine, qui la propulsera à cultiver son ardent amour pour l'Eucharistie et deviendra l'instrument d'une action pastorale aux dimensions du Cœur du Christ et donc ouverte à chaque homme, toujours au service de l'Église, des marginalisés et des souffrants.

Avec les premières Zélatrices, le 1er juillet 1874 Catherine fonda le nouvel Institut des "Servantes du Sacré-Cœur" d'abord approuvé par le Cardinal Archevêque de Naples, le Serviteur de Dieu "Siste Riario Sforza", et, ensuite, le 13 juin 1890, par le pape Léon XIII qui lui accorda "Le Décret de Louange".

Préoccupée de l'avenir de la Jeunesse, elle ouvrit une École pour les orphelins dénommée "orfanatrofio delle "Margherite", fonda une bibliothèque circulante et institua l'Association des filles de Marie, avec le suivi sage de la Vénérable M. Rose Carafa Traetto
(morte en 1890).

En un temps record, elle ouvrit d'autres maisons, à Naples
(Palazzo Sansevero et près de l'Eglise de la Sagesse), à Ponticelli, où les Servantes du Sacré-Cœur se distinguent dans l'assistance des victimes du choléra en l884, à Minturno, à Meta di Sorrento et à Rome.

Le 16 mai 1884, le nouvel Archevêque de Naples, le Cardinal Julien Sanfelice, o.s.b. consacra le sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus, que Catherine Volpicelli fit ériger à côté de la maison généralice de ses œuvres , le destinant particulièrement à l'adoration réparatrice demandée par le Pape pour le soutien de l'Église, dans une période difficile pour la liberté religieuse et pour l'annonce de l'Évangile.

La participation de Catherine au premier Congrès Eucharistique National célébré à Naples en 1891, du 19 au 22 novembre, fut l'acte culminant de l'apostolat de la Fondatrice des Servantes du Sacré-Cœur. A cette occasion, elle offrit une riche exposition d'objets sacrés destinés aux Églises pauvres, elle organisa l'Adoration eucharistique dans la cathédrale et fut l'animatrice de ce grand mouvement d'âmes qui se termina par l'impressionnante "confession et communion générale".

Catherine Volpicelli s'éteignit à Naples le 28 décembre 1894, offrant ainsi sa vie pour l'Église et pour le Saint Père.

La cause de béatification et de canonisation de l'insigne témoignage de la charité du Cœur du Christ, après l'instruction du Procès ordinaire pendant les années 1896-1902 à la Curie Ecclésiastique de Naples, fut officiellement introduite près la Sainte Congrégation des Rites le 11 janvier 1911.

Le 25 mars 1945 le Pape Pie XII en déclarant l'héroïcité des vertus, lui attribua le titre de Vénérable.

Le 28 juin 1999 le Pape Jean Paul II approuva la lecture du Décret de Béatification.

SOURCE : www.vatican.va





 

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Sources  : www.vatican.va 090216 (140) -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  16.02.2009 - T/Église

 

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