Le pape Benoît XVI annoncera la
canonisation de dix bienheureux |
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Le 16 février 2009 -
(E.S.M.)
- Samedi 21 février 2009, à 11h00, dans Salle Clémentine du Palais
Apostolique du Vatican, le pape Benoît XVI présidera un Consistoire
Ordinaire Public pour la Canonisation de dix Bienheureux.
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Jeanne Jugan
(1792-1879), fondatrice des Petites sœurs des pauvres
Le pape Benoît XVI annoncera la canonisation de dix bienheureux
Le 16 février 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Samedi 21 février 2009, à 11h00, dans Salle Clémentine du Palais
Apostolique du Vatican, le pape Benoît XVI présidera un Consistoire
Ordinaire Public pour la Canonisation de dix Bienheureux qui se
déroulera, parmi lesquels la Française Jeanne Jugan
(1792-1879), fondatrice des Petites sœurs des
pauvres. A cette occasion, le Saint-Père annoncera également les
dates de leur prochaine canonisation.
- Zygmunt Szczesny Felinski,
évêque fondateur des Franciscaines de la Famille
de Marie.
Notice :
Zygmunt Szczesny
(Sigismond Félix) naît en 1822
de Gérard Felinski et d'Eva, née Wendorff, à Wojutyn
(diocèse de Luck, province de Wolyn),
ville polonaise sous domination russe, faisant actuellement partie de
l'Ukraine. Il vit au sein d’une famille nombreuse, aisée et pieuse qui
lui permet de recevoir une éducation soignée. Mais à l'âge de 11 ans il
perd son père et 5 ans plus tard, en 1838, sa mère est exilée en Sibérie
à cause de ses activités patriotiques qui consistaient à travailler à
l'amélioration sociale et économique des paysans.
Après ses études secondaires, Félix étudie les mathématiques à
l'université de Moscou
(1840-1844). En 1847 il se rend
à Paris où il étudie la littérature française à la Sorbonne et au
Collège de France. Entre temps il participe à la révolte de Poznam de
1848 qui échoue. En 1851, après avoir séjourné à Munich et à Paris, il
revient au pays et il entre au séminaire diocésain de Zytomierz, puis à
l'Académie Catholique de Saint-Pétersbourg. Il est ordonné prêtre en
1855. Il exerce d'abord un ministère paroissial à Saint-Pétersbourg
jusqu'en 1857, date à laquelle il est nommé directeur spirituel et
professeur de philosophie à l'Académie de cette ville. Il avait déjà
créé en 1856 une œuvre charitable pour les pauvres, et, en 1857, il
fonde la Congrégation des Sœurs Franciscaines de la Famille de Marie.
Le 6 janvier 1862, le bienheureux Pape Pie IX le nomme Archevêque de
Varsovie. Il est consacré le 26 janvier à Saint-Pétersbourg et le 9
février il arrive à Varsovie. Il n'exercera son ministère sur place que
16 mois
(9 février 1862 – 14 juin 1863)
car les conditions politiques sont très troublées. La Pologne a disparu
de la carte et Varsovie est dominée par les Russes qui pratiquent une
politique de russification et d'‘orthodoxisation’ intense, alors qu'ils
viennent d'écraser brutalement une révolte en 1861.
(« L’ordre règne à Varsovie », ce mot affreusement célèbre
n’est pas d’un russe, mais du ministre français de la guerre, le général
Sébastiani.) Malgré la dureté des temps et
l’insécurité du lendemain, l’Archevêque entreprend une œuvre
d’envergure. Il réforme le diocèse qu’il parcourt régulièrement pour
mieux le connaître. Il réforme aussi le séminaire au point de vue
intellectuel et spirituel. Il s’efforce d’obtenir la libération des
prêtres prisonniers. Pour les pauvres et les orphelins, il ouvre un
orphelinat à Varsovie qu’il confie aux Sœurs de la Famille de Marie
qu’il a fondées naguère. Malheureusement son action est gênée par la
méfiance d’une partie du clergé et des citoyens, car les Russes ont fait
courir le faux bruit qu’il collaborait avec eux, c’est-à-dire avec le
gouvernement d’occupation. En fait il lutte contre l’ingérence du
pouvoir politique dans les affaires ecclésiastiques. Il donne aussi des
conseils de prudence pour que la nation ne se précipite pas tête baissée
dans la révolte. Mais lorsqu’éclate la ‘révolte de janvier’
(1862), réprimée dans le sang par les Russes,
il écrit une lettre à l’Empereur où il proteste notamment contre la
pendaison d’un capucin, chapelain des ‘rebelles’. Alexandre II l’envoie
en exil.
Il quitte Varsovie le 14 juin 1863 et aboutit à Jaroslavl en Sibérie où
il restera 20 ans, privé par le Tsar de tout contact avec Varsovie. Sur
place il trouve le moyen d’organiser des œuvres de charité pour les
prisonniers et spécialement les prêtres, et malgré les tracasseries
policières il réussit à bâtir une église. A la suite de négociations
avec le Vatican, il est libéré le 15 mars 1883 et le Pape Léon XIII le
transfère du siège de Varsovie à celui de Tarse, in partibus, avec
résidence à Dzwiniaczka
(diocèse de Lviv)
dans la Galicie du Sud-est. Dans ce demi-exil où il vivra les
12 dernières années de sa vie, Mgr Felinski exerce une activité
pastorale intense. Dans ses temps libres, il écrit. Notons entre autres:
recueil de conférences spirituelles, conférences sur la vocation, etc.
et ses ‘Mémoires’
(3 éditions). Il meurt à
Cracovie le 17 septembre 1895. Ses restes sont ramenés à Dzwiniaczka et,
en 1920-21, transférés à Varsovie, puis déposés dans la crypte de la
cathédrale où ils sont vénérés.
Dans l’homélie de béatification, Jean Paul II propose Mgr Felinski comme
exemple de ministère pastoral à ses frères dans l’épiscopat pour «
mettre en place un programme pastoral de la
miséricorde », empreint de charité sociale et de défense de
la liberté. Et le Pape conclut par ces propos incisifs : «
Monseigneur Felinski s'est profondément engagé dans la défense de la
liberté nationale. Cela est nécessaire aujourd'hui également, alors que
diverses forces, guidées par une fausse idéologie de liberté, cherchent
à s'approprier ce terrain. Alors qu'une propagande bruyante de
libéralisme, de liberté sans vérité et sans responsabilité, s'intensifie
également dans notre pays, les pasteurs de l'Eglise ne peuvent manquer
d'annoncer l'unique et infaillible philosophie de la liberté qu'est la
vérité de la Croix du Christ. Cette philosophie de liberté est
structurellement liée à l'histoire de notre nation. »
- Arcangelo Tadini,
prêtre fondateur des Oeuvres de la Santa Casa
de Nazareth.
Arcangelo naquit près de Brescia en Italie, le 12 octobre 1846. Sa
famille était aisée.
Rapidement, il entra au séminaire de Brescia rejoignant un de ses frères
qui s'y trouvait déjà. Il fut ordonné prêtre en 1870. Son premier poste
fut à Lodrino où il exerça ses fonctions comme vicaire coopérateur, puis
il fut aumônier au sanctuaire de Santa Maria de la Nuez à Brescia.
Enfin, il fut envoyé à Botticino, où il fut curé archiprêtre.
Dans cette époque de révolution industrielle, Arcangelo prit conscience,
à la lecture de l'encyclique
Rerum Novarum, du Pape Léon XIII, des difficultés matérielles et
morales de la classe ouvrière.
À l'aide de son patrimoine personnel, il construisit une usine de
textile, et fit construire une maison d'accueil pour les ouvrières.
Parallèlement, il fondait l'Association Ouvrière de Secours Mutuel qui
procurait une aide aux ouvriers en cas de maladie ou d'accident, et la
Congrégation des religieuses ouvrières de la Sainte Famille dont la
vocation était pour les sœurs de travailler dans l'industrie avec les
ouvrières laïques, afin de leur procurer éducation et soutien moral.
Il mourut le 20 mai 1912. Arcangelo Tadini a été béatifié le 3 octobre
1999 par le Pape Jean Paul II
- Francisco Coll y Guitart,
prêtre dominicain, fondateur des Dominicaines
de l'Annonciation.
Jeunesse
Il est né à Gombrèn
(Gérone) le 18 Mai 1812. A un
stade précoce de sa vie, il s'est occupé de la formation des enfants, en
même temps que sa formation vers la prêtrise au séminaire de Vic
(Barcelone), qu'il avait rejoint
en 1823.
Dominicain
Sur une inspiration de Dieu, il rentre dans l'Ordre des Prêcheurs au
couvent de Gérone en 1830 et y fait la profession solennelle, reçoit le
diaconat, jusqu'à ce qu'en 1835 l'exclaustration des religieux l'oblige
à vivre en dehors du couvent mais jamais il n'a renoncé à sa profession
dominicaine qu'il vécu avec encore plus d'intensité.
Avec le consentement de ses supérieurs il reçoit la prêtrise et affecté
au ministère paroissial, puis à la prédication itinérante, comme il
l'appelait son charisme dominicain. Il a passé quarante ans de
prédication intense dans toute la Catalogne dans les missions
populaires. Sa prédication est d'une grande fidélité à l'Évangile et de
dépassement de soi dans des circonstances défavorables.
Fondateur
Nommé directeur de l'Ordre des Dominicains en 1850, Il répond à un
besoin urgent pour son époque et de sa région, la formation chrétienne
des jeunes femmes dans les endroits les plus pauvres et mal desservies,
ce sera la fondation de la congrégation des sœurs Dominicaines de
l'Annonciation en 1856.
Malade depuis 1869 d'affections diverses comme la cécité et la perte de
facultés mentales, il décède à Vic
(Barcelone) le 2 avril 1875. Son
corps est vénéré à la maison-mère de la congrégation.
Béatifié par Jean Paul II le 29 avril 1979.
- Jozef Damian de Veuster, prêtre de la
Congrégation de PICPUS.
Le Père Damien né
Joseph de Veuster le 3 janvier 1840 à Tremelo en
Flandre
(Belgique)
et décédé le 15 avril 1889 à Molokai
(Hawaii)
de la lèpre. Il était un membre de la Congrégation des
Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie
(dite de Picpus), un ordre
missionnaire fondé par Pierre Coudrin et Henriette Aymer de la
Chevalerie en 1800.
Le 4 juin 1995, il est béatifié par le Pape Jean-Paul II tandis que le 3
juillet 2008, il a été annoncé que la Congrégation pour la Cause des
Saints, puis le Pape Benoît XVI ont approuvé la canonisation du père
Damien, qui doit avoir lieu prochainement. Il deviendra sans doute Saint
Damien de Molokaï. La nouvelle a été transmise au cardinal et primat de
Belgique Godfried Danneels.
Père Damien est connu pour son travail de missionnaire dans le Pacifique
auprès des lépreux placés en quarantaine par les gouvernement locaux sur
l'île de Molokai à Hawaï. Dans son dévouement, il contracta cette
maladie en novembre 1884. Malgré ses souffrances physiques, il
poursuivit son travail de missionnaire jusqu'en 1889, année de sa mort.
Il est considéré pour cette raison comme un "martyr de la charité". Pour
la communauté chrétienne, le Père Damien est le Patron spirituel des
sidéens et des lépreux. Il est fêté localement par les hawaïens le 15
avril, mais depuis sa béatification, le jour officiel de sa fête est le
10 mai. (Wilkipédia)
Fondation
Damien - Père Damien- Le Plus Grand Belge de tous les temps
- Bernardo Tolomei,
Abbé bénédictin, fondateur de la Congrégation
olivétaine.
Giovanni Tolomei est né à Sienne en Toscane. Il prend le nom de Bernard
(dans sa forme italienne Bernardo)
par admiration pour Bernard de Clairvaux. Il est éduqué par son oncle,
le dominicain Christophe Tolomei, et désire entrer en religion, mais
l'opposition de son père l'empêche de le faire. Il continue donc ses
études comme laïc. Après des études de philosophie et de mathématiques,
il se consacre à l'étude du droit civil et du droit canon et à la
théologie.
Bernardo sert un temps dans les armées de Rodolphe Ier du Saint-Empire.
Après son retour à Sienne, il est nommé par ses concitoyens aux postes
les plus élevés du gouvernement de la ville. Il est frappé de cécité
durant ses fonctions, et recouvre la vue à la suite d'une prière à la
Vierge. Il se retire alors, en 1313, sur le Mont Olivet à une dizaine de
kilomètres de Sienne, où il mène une vie marquée par la plus grande
austérité.
Ses vertus, connues aux alentours, lui attirent de nombreux visiteurs.
Il est accusé d'hérésie. Il se rend à Avignon et se justifie lui-même
devant le pape Jean XXII, sans difficulté.
À son retour en Italie, il fonde la Congrégation de la Sainte Vierge du
Mont-Olivet, dont les membres sont appelés rapidement les Olivétains. Il
place cette congrégation sous la règle de saint Benoît. L'objectif de sa
fondation est de développer une dévotion particulière à la Vierge.
Guido, évêque d'Arezzo, diocèse dans lequel la congrégation est fondée,
confirme sa constitution en 1319. Les papes Jean XXII, Clément VI et
Grégoire XI accordent de nombreux privilèges aux Olivétains.
Lors de l'arrivée de l'épidémie de peste dans le diocèse d'Arezzo en
1348, Bernardo et ses moines se consacrent au soin des malades. À la
suite de cet acte de charité, Bernardo et plusieurs de ses frères
succombent à la maladie.
Bernardo meurt à 76 ans après avoir dirigé son ordre durant 27 ans. Sa
mort est suivie de nombreux miracles et la congrégation olivétaine donne
plusieurs saints à l'Église catholique. Bernardo Tolomei a été béatifié
en 1634.
- Rafael Arnáiz Barón,
moine cistercien.
Nom de religion: Raphaël
(Rafael)
Naissance: 09.04.1911 à
Burgos (Espagne)
Mort: 26.04.1938
État: Frère trappiste
Note: 1934 entre au
monastère cistercien de San Isidoro
(Palencia). Doit quitter 3 fois
le monastère par maladie. Jean Paul II l'offre en modèle aux jeunes de
S. Jacques de Compostelle
(1989).
Béatification:
27.09.1992 à Rome par Jean Paul II
Fête: 26 avril
- Nuno de Santa María Alvares Pereira,
religieux carme.
(1360-1431)
Nuno Alvares Pereira, plus connu au Portugal sous le vocable de "Saint
connectable”, naquit au château de Bonjardim le 24 juin 1360.
A peine âge de 13 ans il faisait déjà partie de la suite du roi
Ferdinand I et fut ensuite fait chevalier.
Obéissant à son père, il épouse Dona Leonor de Alvim, riche dame de
Entre-Douro-e-Minho. Cette union fut bénie par la naissance d’une fille,
Dona Beatriz.
Après la mort du roi Ferdinand et, parce que la fille de celui-ci était
l’épouse du roi d’Espagne, Nuno Alvares comprit que l’indépendance du
pays était menacée ; alors il reprit une activité politique et s’allia
au Maître d’Avis qui le nomma Régent et Défenseur du Royaume.
Après les succès obtenus en plusieurs batailles et, tout
particulièrement celle d’Aljubarrota, le 15 août 1385 - tout près de
Fatima, là où campe le beau monastère de Batalha - et alors veuf, il se
lance dans la construction du couvent des Carmes, à Lisbonne.
Mais, revenons à cette fameuse bataille :
Les Espagnols, beaucoup plus nombreux que les Portugais qui n’étaient
guère que six mille, enfoncent les lignes lusitaniennes et tout porte
alors à croire que l’issue de la bataille leur sera favorable…
Nuno Alvares disparaît alors… On le cherche avec angoisse et on le
trouve derrière un rocher en train de prier Marie…
- Je viens, dit-il, ne vous inquiétez pas !
Il revint quelques instants plus tard et l’issu de la bataille fut
favorable aux troupes portugaises…
Le bienheureux « connectable » avait alors promis à la Vierge de faire
construire un sanctuaire en son honneur, si l’issue de la bataille lui
était favorable. Il fut exaucé et le monument construit : Sainte Marie
de la Batalha, près de Fatima.
En 1422 il partage ses biens et entre en religion chez les Carmes, le 15
août 1423. Encore le 15 août, jour festif de l’Assomption de Marie, à
conduire les hauts moments de sa vie…
Le voici maintenant ascète, détaché de toutes les frivolités de la vie,
occupé uniquement à l’adoration et au service de Dieu : il est alors le
héros d’une autre bataille : abandonner le monde, pour n’être plus qu’un
simple et humble moine, Frère Nuno de Sainte-Marie.
Il rendit son âme à Dieu en 1431.
Le 15 janvier 1918 la Sacrée Congrégation des Rites, en session
plénière, approuva et reconnu le culte envers le « saint connectable »
et, le pape Benoît XV, par un décret du 23 janvier de cette même année,
le confirma.
Il est fêté le 6 novembre.
- Gertrude (au siècle Caterina Comensoli),
religieuse fondatrice des Soeurs du Saint Sacrement.
Pays: Italie
Naissance: 1857
Mort: 18.02.1903 à
Bergame
État: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fondatrice des
Sœurs Sacramentines de Bergame
Béatification:
01.10.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 18 février
- Marie de la Croix (au siècle Jeanne Jugan),
religieuse fondatrice des Petites Soeurs des
Pauvres.
Benoît XVI autorise la
promulgation d'un décret concernant un miracle attribué à Jeanne Jugan.
Lire la précédente
recension du 8 décembre 2008 :
►
ici
Au 19e siècle Dieu suscita Jeanne Jugan pour nous apprendre ce qu’est la
vieillesse, quelle est sa pensée sur notre vieillesse...
►
Jeanne Jugan,
fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres, Sr Marie de la Croix
- Caterina Volpicelli,
religieuse fondatrice des Servantes du Sacré
Coeur.
Catherine Volpicelli, Fondatrice de la Congrégation des Servantes du
Sacré-Cœur, figure au nombre des "apôtres des pauvres et des
marginalisés" qui, au XIXe s., furent pour Naples un signe lumineux de
la présence du Christ "Bon Samaritain" que secourt chaque homme blessé
dans son corps et dans son esprit, versant sur ses plaies l'huile de la
Consolation et le vin de l'espérance
(cf. Missel Romain, 2, éd. Italienne, Rome 1983, Préface
Commune VIII, page 375)
Née à Naples le 21 janvier 1839, Catherine eut au sein de sa famille,
une famille de haute bourgeoisie, une formation humaine et religieuse
conséquente. Sous l'encadrement éducatif de Saint Marcelin, et avec la
direction sage de Margherite Salatino
(future Cofondatrice, avec le Bienheureux Ludovic de
Casoria, de la Congrégation des Sœurs Franciscaines Elisabethines Bigie),
elle apprit les lettres, les langues et la musique, qui la distingue
vraisemblablement des femmes de son époque.
Guidée par l'Esprit du Seigneur, qui lui révélait le projet de Dieu
moyennant la collaboration des Sages et des Saints directeurs
spirituels, Catherine, qui en effet pouvait rivaliser avec sa sœur et
chercher à briller dans la société en fréquentant divers théâtres et
spectacles de danse, renonça avec promptitude aux éphémères valeurs
d'une vie élégante et exubérante, pour adhérer avec une généreuse
décision à une vocation de perfection et de Sainteté.
La rencontre opportune avec le Bienheureux Ludovic de Casoria, le 19
Septembre 1854, à "Palma" à Naples, fut comme aimait à l'affirmer la
bienheureuse elle-même: "un traité singulier de grâce prévenante, de
charité et de prédilection au Sacré-Cœur amoureux des misères de sa
servante". Le Bienheureux l'associa à l'ordre Franciscain Séculier
et lui indiqua comme l'unique découverte de sa vie, le culte au
Sacré-Cœur de Jésus, l'invitant à rester au milieu de la société, dans
laquelle elle devait être "pêcheuse des âmes".
Soutenue par son confesseur, le Père Barnabite Léonard Matera, le 28 mai
1869 Catherine entra dans le groupe des adoratrices perpétuelles de
Jésus Sacrement. Cependant elle en sortit précipitamment à cause de
graves problèmes de santé.
Le dessein de Dieu sur Catherine était autre. Comme le lui avait bien
prédit le Bienheureux Ludovic et le lui répétait souvent "Catherine, le
Cœur de Jésus, c'est ton œuvre'".
C'est aussi par l'entremise de son confesseur que Catherine Volpicelli
découvre le feuillet mensuel de l'Apostolat de la Prière "Le Messager du
Cœur de Jésus". Elle écrit alors au Père Henri Ramière, Directeur
Général de l'Apostolat de la Prière en France et reçut de lui les
explications détaillées de la naissante association, avec le diplôme de
zélatrice, le premier parvenu en Italie. En juillet 1867, le Père
Ramière visite la place "Largo Petrone alla Salute", à Naples, où
Catherine rêvait d'établir le Siège de ses activités apostoliques "pour
faire renaître dans les Cœurs, dans les familles et dans la société
l'amour pour Jésus-Christ".
L'apostolat de la Prière sera le cœur de l'entier édifice spirituel de
Catherine, qui la propulsera à cultiver son ardent amour pour
l'Eucharistie et deviendra l'instrument d'une action pastorale aux
dimensions du Cœur du Christ et donc ouverte à chaque homme, toujours au
service de l'Église, des marginalisés et des souffrants.
Avec les premières Zélatrices, le 1er juillet 1874 Catherine fonda le
nouvel Institut des "Servantes du Sacré-Cœur" d'abord approuvé par le
Cardinal Archevêque de Naples, le Serviteur de Dieu "Siste Riario
Sforza", et, ensuite, le 13 juin 1890, par le pape Léon XIII qui lui
accorda "Le Décret de Louange".
Préoccupée de l'avenir de la Jeunesse, elle ouvrit une École pour les
orphelins dénommée "orfanatrofio delle "Margherite", fonda une
bibliothèque circulante et institua l'Association des filles de Marie,
avec le suivi sage de la Vénérable M. Rose Carafa Traetto
(morte en 1890).
En un temps record, elle ouvrit d'autres maisons, à Naples
(Palazzo Sansevero et près de l'Eglise de la Sagesse),
à Ponticelli, où les Servantes du Sacré-Cœur se distinguent dans
l'assistance des victimes du choléra en l884, à Minturno, à Meta di
Sorrento et à Rome.
Le 16 mai 1884, le nouvel Archevêque de Naples, le Cardinal Julien
Sanfelice, o.s.b. consacra le sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus,
que Catherine Volpicelli fit ériger à côté de la maison généralice de
ses œuvres , le destinant particulièrement à l'adoration réparatrice
demandée par le Pape pour le soutien de l'Église, dans une période
difficile pour la liberté religieuse et pour l'annonce de l'Évangile.
La participation de Catherine au premier Congrès Eucharistique National
célébré à Naples en 1891, du 19 au 22 novembre, fut l'acte culminant de
l'apostolat de la Fondatrice des Servantes du Sacré-Cœur. A cette
occasion, elle offrit une riche exposition d'objets sacrés destinés aux
Églises pauvres, elle organisa l'Adoration eucharistique dans la
cathédrale et fut l'animatrice de ce grand mouvement d'âmes qui se
termina par l'impressionnante "confession et communion générale".
Catherine Volpicelli s'éteignit à Naples le 28 décembre 1894, offrant
ainsi sa vie pour l'Église et pour le Saint Père.
La cause de béatification et de canonisation de l'insigne témoignage de
la charité du Cœur du Christ, après l'instruction du Procès ordinaire
pendant les années 1896-1902 à la Curie Ecclésiastique de Naples, fut
officiellement introduite près la Sainte Congrégation des Rites le 11
janvier 1911.
Le 25 mars 1945 le Pape Pie XII en déclarant l'héroïcité des vertus, lui
attribua le titre de Vénérable.
Le 28 juin 1999 le Pape Jean Paul II approuva la lecture du Décret de
Béatification.
SOURCE : www.vatican.va
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Sources : www.vatican.va
090216 (140)
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(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
16.02.2009 -
T/Église
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