Benoît XVI en Terre Sainte, c'est une
belle nouvelle ! |
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Le 16 février 2009 -
(E.S.M.)
- Aller à Jérusalem: c'est le désir de tous les israélites et de
tous les chrétiens. Le Pape Benoît XVI a donc annoncé personnellement
qu'il se prépare à aller en Terre Sainte. C'est une belle nouvelle.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI en Terre Sainte, c'est une
belle nouvelle !
Editorial du père Lombardi sur radio Vatican
Le 16 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le Pape Benoît XVI a donc annoncé personnellement qu'il se prépare à aller
en
Terre Sainte. C'est une belle nouvelle.
Aller à Jérusalem: c'est le désir de tous les israélites et de tous les
chrétiens. Les anciens israélites montaient vers elle en chantant, Jésus s'y
est dirigé de façon décidée pour y accomplir jusqu'au bout la volonté du
Père.
C'est se rendre comme pèlerin dans les lieux les plus saints, lieux de
rencontre entre Dieu et les hommes qui ont marqué l'histoire de notre salut.
Le Pape aussi porte en lui ce désir. Bien qu'auparavant il y soit déjà allé,
il sent l'importance de s'y rendre de nouveau comme chef d'une communauté de
croyants, qui puissent aller en pèlerinage en union spirituelle avec lui, et
à travers lui aux lieux des racines de leur foi.
Ce n'est pas un hasard si Paul VI initia avec la Terre Sainte la série des
voyages internationaux des Papes, et Jean Paul II en suivit les pas, posant
des signes inoubliables de réconciliation et d'espoir de paix.
Maintenant, c'est au tour de Benoît XVI. Sa décision est courageuse.
Il y a les incertitudes de la situation politique, les nombreuses divisions
internes aux divers camps. Il y a les tensions continues d'une région
parcourue de conflits et récemment marquée par une guerre qui a ravagé la
bande de Gaza et blessé profondément son peuple. Le processus de paix a du
mal à faire des pas définitifs. Des ombres, des méfiances viennent de
manière récurrente assombrir un dialogue bien entamé entre le monde juif et
l'Église catholique.
Mais il faut y aller quand même. Et même, peut-être précisément pour toutes
ces raisons il est urgent d'y aller. Pour prier dans les points les plus
cruciaux de la confrontation entre la haine et l'amour: là où la
réconciliation semble humainement impossible. Pour se rappeler que le nom et
la vocation de Jérusalem est d'être « ville de la paix », de
rencontre des peuples au nom d'un Dieu de salut, de paix et d'amour pour
tous.
Sources : benoit-et-moi
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.02.2009 -
T/Benoît XVI |