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Exemple de désobéissance systématique à Benoît XVI et de la contestation dans l'Eglise

 

Le 16 février 2009  - (E.S.M.) - Les réactions négatives entendues après la levée des excommunications et qui étaient dirigées contre le pape Benoît XVI, ou plus exactement contre la charge magistérielle dont il est responsable, ont révélé ce que tout le monde savait depuis longtemps mais que personne n'osait dire.

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Exemple de désobéissance systématique à Benoît XVI et de la contestation dans l'Eglise

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Le 16 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les réactions négatives entendues après la levée des excommunications et qui étaient dirigées contre le pape Benoît XVI, ou plus exactement contre la charge magistérielle dont il est responsable, ont révélé ce que tout le monde savait depuis longtemps mais que personne n'osait dire: il y a, à divers échelons de l'Eglise, dans l'Eglise, des fidèles qui se disent catholiques mais qui pensent et réagissent exactement comme des protestants.

Ces fidèles sont des catholiques "libéraux" qui ne souhaitent surtout pas que l'on vienne les déranger dans la religion "soft" qu'ils se sont fabriquée. Ils sont donc prêts à contester tout pasteur - et le pape en premier lieu - qui viendrait leur rappeler que la fidélité au Christ ne se construit pas à partir d'un Evangile librement interprété et que la célébration de la foi ne se fait pas au moyen d'un patchwork de gestes et de paroles triés au fond de sa subjectivité.

Ces catholiques libéraux se comportent avec ceux qui pourraient les déranger dans la religion confortable qu'ils se sont fabriquée exactement comme le "frère aîné" de la parabole du "fils prodigue". Et parfois même de façon pire. Car ils ne se contentent pas de grommeler: ils aimeraient surtout pouvoir renvoyer le benjamin - celui qui dérange - à ses cochons.

Au lieu, en effet, d'apporter au pape Benoît XVI, dans la joie et la prière, le soutien dont il aurait besoin dans ses efforts en faveur de l'unité dans la foi reçue des Apôtres, les libéraux accusent leur "père" de ne rien comprendre, et jettent la pierre à ceux qu'ils considèrent comme des trouble-fête: les membres de la Fraternité S. Pie X, bien sûr, mais aussi les évêques que nomme le pape et qui sont plus rigoureux sur le plan de la doctrine, ayant eux-mêmes constaté que le laisser-aller de ces 40 dernières années n'avait fait que vider les églises.

La situation actuelle est donc grotesque et contradictoire: les libéraux se prévalent du Concile et reprochent aux membres de la Fraternité S. Pie X de ne pas l'avoir accepté. Ils reprochent aux fidèles traditionalistes de désobéir. Ils reprochent en même temps aux évêques nouvellement nommés par le pape de vouloir brader les acquis du Concile. Mais eux-mêmes, ces catholiques libéraux, que font-ils? Ne sont-ils pas les premiers à refuser de nombreux points du Concile? Ne sont-ils pas les premiers à donner le mauvais exemple de la désobéissance systématique et de la contestation dans l'Eglise?

Comment un pape, quel qu'il soit, pourrait-il faire confiance à des Eglise locales, qu'elles soient diocésaines ou simplement paroissiales, qui entretiennent depuis des années la désobéissance à force d'avoir été infiltrées par des libéraux?

Aujourd'hui, quand le pape nomme un évêque qui n'est pas du goût de tous, les premiers à élever la voix ne sont-ils pas ceux qui, dans les débats sur d'importantes questions de foi, dénoncent les positions de l'Eglise? Il est évident qu'ils ne sauraient accepter un évêque dont la mission est justement de défendre la foi de l'Eglise et dont la communion avec le Souverain Pontife ne doit pas laisser l'ombre d'un doute. Car un tel évêque ne peut que les déranger lorsqu'il leur rappelle que la fidélité à l'Evangile n'est pas forcément une partie de plaisir qu'on célèbre en faisant des rondes autour d'un autel.

Il y a donc un fossé à combler. Ce fossé, devenu de plus en plus profond avec le temps, met à l'écart des fidèles libéraux qui ne sont plus en accord avec l'Eglise sur toute une série de questions, qui n'envisagent même plus un tel accord puisse être nécessaire, qui ne ratent jamais une occasion de rappeler haut et fort combien la tolérance est une vertu chère à leurs yeux... mais qui ne tolèrent pas l'enseignement de ceux qui sont chargés de guider le peuple de Dieu.

Les événements de ces dernières semaines, si elles ont fait couler beaucoup d'encre, auront néanmoins fait un bien incontestable: ils auront dévoilé les pensées d'un grand nombre de fidèles, aussi bien clercs que laïcs, qui ont fini par se conduire comme des loups dans la bergerie. L'Eglise ne sortira que grandie et raffermie de cette secousse que si les questions aujourd'hui soulevées sont abordées sous un triple éclairage: celui des regrets, celui de la conversion, celui de la fidélité.

Regrets, conversion et fidélité autant pour les évêques qui, depuis le Concile, ont relâché leur mission de veilleurs, que pour les membres de la Fraternité Saint-Pie X qui s'en sont allés avec autant d'orgueil que les libéraux tentés de faire de "Son Eglise" "leur Eglise".
Dans une solution d'avenir élaborée sur une base authentiquement chrétienne, il ne pourra y avoir ni vainqueurs, ni vaincus, mais seulement d'heureux gagnants unis autour du seul Seigneur et assemblés dans son unique Eglise.

Sources : Proliturgia

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.02.2009 - T/Eglise

 

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