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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI dans le pas de Saint Paul

 

Le 15 juillet 2008 - (E.S.M.) - Benoît XVI se fait, dans le souffle de Paul et Pierre, le témoin du Pèlerin de la Miséricorde, ce Jésus Miséricordieux insatiable de l'amour de l'homme. Par Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

Le pape Benoît XVI dans les pas de Saint Paul - Pour agrandir l'image Cliquer

Dans la Lumière de Saint Paul

L'Année Paulinienne

Le Pèlerin :

La célébration de l'anniversaire de Paul de Tarse nous rappelle que selon la parole de Jésus : "Tout péché sera pardonné, sauf celui contre l'Esprit." Le péché contre l'Esprit n'est rien de plus tragique que le refus ultime de l'amour de Dieu dans son expression la plus humble, la plus pauvre, la plus mendiante : l'accueil de son pardon !

Saül de Tarse était un zélateur du Temple alors dirigé par les pharisiens et les lévites parmi lesquels se trouvaient des justes dont Gamaliel, le maître de Saül, que la tradition orale dit s'être converti à Jésus vers la fin de sa vie, plusieurs années après l'Ascension. Saül n'exerçait son zèle avec la conviction d'accomplir son devoir envers la foi de ses pères et pour la sauvegarde du Temple selon la Loi. Dans cette droiture de conscience et d'intention, Saül s'en alla vers Damas avec mission de mettre au pas les juifs convertis au Christ et, si nécessaire de les mettre à mort.

A y regarder de plus près, on peut dire que la conversion de Paul, qui est traditionnellement attribuée à la prière de Marie, peut être considérée comme le fruit direct du martyr du diacre Etienne auquel Saül assista et approuva, portant les vêtements d'Etienne dont il avait été dépouillé pour sa lapidation.

Le récit de la conversion de Saül illustre l'intégrité de son caractère moral : "Comme il faisait route, il approchait de Damas, quand soudain resplendit autour de lui une lumière venant du ciel..." (Act. 9, 3). La conversion de Saül sur le route de Damas enseigne que Dieu adapte sa grâce à la personnalité de chacun et que l'impossible de l'homme est le naturel de Dieu.

Les voyages pastoraux de Benoît XVI doivent être posés dans la lumière de cette année paulinienne.

Le Pasteur des pasteurs nous redit inlassablement que le pécheur ne doit pas désespérer de lui-même, que l'homme est amendable, car il n'est pas sa propre mesure. Quelle que soit sa vie de pécheur, un homme, une femme, un enfant peut en appeler au secours de Dieu, surtout en appeler au secours de l'Immaculée dont le Cœur est le lieu des pécheurs qui, encore dans la nuit de leurs péchés, encore esclaves de leurs passions désordonnées en appellent malgré tout au ciel parfois, dans un souffle ténu entre deux vagues d'angoisses mortelles comme le Bon Larron. Benoît XVI, au cœur de la tourmente de certaines églises nationales, avec sa fermeté devant ces scandales, appelle à la conversion, le seul moyen radical vers une authentique guérison de l'âme et de l'esprit. ( Il est désolant de constater avec quelle indigence, quelle médiocrité intellectuelle, les médias insistent sur les déplorables déviances sexuelles de certains prêtres. Ils se repaissent inlassablement de ce qui est vil, sale, de ce qui permet d'humilier l'Église et tous ses membres. Ne faut-il pas se vendre ! Quelle différence y a-t-il entre une péripatéticienne et les médias ? une feuille de papier translucide... pour la culotte sans doute.)

Saül fut foudroyé par la Miséricorde divine sur le chemin de Damas ; Pierre crut que Jésus est le Sauveur, le Messie et, revenant sur les lieux de sa profession de foi, dans l'espérance du Temps Pascal, il reçut de son Jésus le pardon et fut confirmé dans sa mission à trois reprises (cf. Jean 21, 15-17) : "c’est la rencontre avec le Christ qui sauve et non la seule observance scrupuleuse des commandements" (ici)

Benoît XVI s'engage dans un double pèlerinage celui de Pierre et de Paul ; tous les deux firent l'expérience de leur propre misère, de leur humanité blessée mise dans cette lumière d'amour. A l'évidence, le Saint Père marque son pontificat par ce souci éminemment intérieur et au centre de toute la pastorale : Jésus source du pardon, de la réconciliation avec Dieu mais aussi avec soi même et entre les hommes. Benoît XVI se fait, dans le souffle de Paul et Pierre, le témoin du Pèlerin de la Miséricorde, ce Jésus Miséricordieux insatiable de l'amour de l'homme. Tout péché est pardonnable sauf celui qui consiste au refus du pardon que Dieu propose  ultimement dans le lieu appelé Shéol ou encore Hadès.

La conversion de Saül qui prendra nom de Paul comme celle de Simon qui deviendra Pierre découvre une lumière intérieure étonnante :

1- Il s'agit d'abord d'une rencontre avec Jésus, une personne ayant la condition humaine à partir de laquelle, on découvre la divinité, Dieu. Il faut prendre garde du danger que représente la manière dont ont posera le regard sur ce Jésus Sauveur : il ne faut pas que l'une des deux natures prédomine dans notre rencontre avec Lui. Le risque serait de se raidir, car on ne comprendrait pas le réalisme de la kénose (l'humilité et l'amour en acte) qui unit ses deux natures dans le mystère de l'union hypostatique (mystère vivant qui unit la double nature de Jésus Christ). Ce danger est bien réel, il peut subtilement alimenter un dangereux orgueil. Voilà l'une des graves raisons d'établir une dévotion réaliste et profonde envers Marie, envers l'Immaculée. C'est dans cette intention que Jésus offre sa mère à l'humanité sur sa Croix.

2 - On prend la mesure de la radicalité de ces conversions. L'expérience de la kénose vivante en Jésus est la lumière éclairant la pauvreté intérieure des deux apôtres, elle contribue à brûler les vaisseaux du passé. Il n'y aura pas de retour en arrière malgré les épreuves. (ici) Cette radicalité demeure un exemple pour nous aujourd'hui, qui devons résister aux multiples sollicitations que l'esprit du monde nous présente ; quoi de plus mortel que l'adhésion à ces petits riens qui sont autant de chaînes aliénantes... Méfions-nous de confondre la charité avec le désordre des sensibilités et des affections. La compassion n'est pas complicité. (à suivre...)


Lire la suite Benoît XVI dans le pas de saint Paul - N°2

Table : Année Paulinienne, 28 juin 2008 - 29 juin 2009
 

Sources :  lescatholiques.free.fr

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.07.08 - T/St Paul

 

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