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19 Avril 2005
 

Son ordination reste dans la vie de Benoît XVI un sommet inoubliable

ROME, JEUDI 14 septembre 2006. Ce matin, rencontre avec des séminaristes et diacres permanents en direct de la cathédrale où Benoît XVI fut ordonné en 1951. Il s'est adressé à eux comme un grand frère en sacerdoce.

Le pape Benoît XVI et son frère Georg

Son ordination reste dans la vie de Benoît XVI un sommet inoubliable

Une trentaine de prêtres ordonnés le même jour que le pape Benoît XVI sont aussi présents à la cérémonie. Après s'être arrêté devant les reliques de Saint-Corbinien, le souverain pontife a présidé la célébration de la parole avec les prêtres et diacres permanents de Bavière, au cours de laquelle il a prononcé un discours.

Lorsqu'on regarde ce que fait Benoît XVI et qu'on écoute ce qu'il dit, une chose apparaît évidente: le pape prend tout son temps. Et c'est bien normal: ne nous a-t-il pas rappelé que c'est Dieu qui conduit l'Eglise, les hommes ne faisant que prendre modestement part à un destin qui les dépasse ?

Mais l'apparente lenteur du pape dissimule un travail fait en profondeur, avec optimisme et confiance. Désormais, Joseph Ratinger agit en tant que Souverain Pontife: autrefois Cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, il était chargé par Jean-Paul II de veiller à la conservation de la doctrine; devenu pape, il est chargé par le Seigneur d'agir en pasteur. A-t-il pour autant changé d'avis sur les points pastoraux ou théologiques fondamentaux ? On ne peut pas le dire: ses idées sur le dogme, la tradition, la liturgies demeurent les mêmes, même si elles sont présentées de façon nouvelle. Benoît XVI reste persuadé que la liturgie authentique est le socle sur lequel peut s'appuyer la foi des fidèles et la pastorale à mener en vue de l'évangélisation des peuples; il reste persuadé que les positions de certains évêques sont trop timorées et sèment une grande confusion dans le peuple de Dieu; il reste persuadé que l'oecuménisme est une importante mission à mener, à condition qu'elle n'aboutisse pas à une sorte de magma religieux.

Ayant acquis une telle vision des choses conjuguée à une inébranlable sérénité, Benoît XVI préfère prendre son temps, ne rien bousculer: il sait - ce que nous savons aussi - que l'Eglise mène un combat qui a déjà été remporté par le Christ au matin de Pâques. L'Eglise est victorieuse: cela ne fait aucun doute. Laissons-lui seulement le temps de tracer son chemin au milieu des hommes.

Puisque Dieu est patient, Benoît XVI l'est aussi. Le pape sait bien qu'il ne lui sera guère possible de redresser la situation uniquement à l'aide de quelques décisions. Ce qu'il faut faire, c'est semer et attendre le temps de Dieu pour la moisson.

Le pape Benoît XVI revient donc à l'endroit même de son ordination sacerdotale qui eut lieu le 29 juin 1951 : Joseph et son frère son ordonnés dans la cathédrale de Freising par le célèbre cardinal Michel Faulhaber, premier rédacteur de Mit Brennender Sorge à la demande du Nonce Eugenio Pacelli (le futur Pie XII). Joseph devient vicaire à la paroisse du Précieux-Sang à Munich.

1er octobre 1952 : Il est nommé prêtre au service du séminaire de Freising comme enseignant (Institut supérieur de Freising).
Le 24 mars 1977, le pape Paul VI le nomme Archevêque de Munich et de Freising Pour marquer la continuité avec son travail de théologien, il prend la magnifique devise : « Coopérateur de la vérité » (3 Jean 8). Il est consacré évêque le 28 mai 1977.

Voici ce court passage symbolique au moment de son ordination à la cathédrale de Freising le jour de la fête de Saint-Pierre-Saint-Paul en 1951, voici ce qu'il écrit : "Nous étions plus de quarante aspirants à répondre adsum à l'appel : "me voici" par une journée d'été radieuse, qui reste dans ma vie un sommet inoubliable. Il ne faut pas être superstitieux; mais au moment ou le vieil archevêque m'imposa les mains, un petit oiseau, sans doute une alouette, s'éleva du maître-autel dans la cathédrale et lança ses trilles en chant d'allégresse; ce fut pour moi comme une exhortation d'En Haut : C'est bien ainsi, tu es sur le bon chemin."

Au début de la cérémonie, mgr. Wetter, évêque de Freising, a adressé quelques mots très chaleureux de bienvenue au Saint Père. "Nous sommes réunis autour du fondateur de notre diocèse (St Corbinien)" a t-il rapelé.

Puis le pape a adressé une prière à Saint Corbinien avant la lecture de l'Evangile de St Matthieu.

Evangile selon Saint Matthieu 9,25-38
Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité.
 Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger.
Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.


Avant de commenter l'Evangile, Benoît XVI a d'abord exprimé sa joie de retrouver tant de visages connus dans cette cathédrale riche en souvenirs. "Je suis content de terminer mon voyage avec vous - a t-il dit - et de citer cette phrase de l'Evangile de Jésus: " Je ne vous appelle plus serviteurs mais mes amis". Il a ajouté qu'il avait écrit un discours très long mais qu'il ne citerait que 2 aspects sur "La moisson est abondante mais les ouvriers peu abondants". "Nous devons prier le Seigneur, supplier le Seigneur de nous donner des vocations. Avec nos prières persévérantes, nous pouvons porter les vocations à venir au coeur de Dieu."

Particulièrement détendu, adoptant un ton familier et chaleureux, Benoît XVI a prononcé un long discours improvisé, laissant de côté le texte distribué à l'avance. Il a appelé les prêtres à la prière et à l'exercice quotidien de la vie spirituelle, dans la droite ligne d'un message précédent dans lequel il les avait mis en garde contre l'activisme et la dispersion. Il s'est adressé directement à l'assemblée, invitant à la prière pour que le Seigneur nous donne des vocations et illumine le coeur, pour que les jeunes comprennent la grandeur de la vocation.

Benoît XVI a rappelé que la question des vocations est cruelle, douloureuse, la réponse ne viendra pas du management, de l'organisation, elle viendra d'abord de la prière, a dit le Souverain Pontife.

Le pape qui a dit aussi aux jeunes prêtres qu'il n'avait pas de solution miracle à leur apporter, qu'il n'était pas là pour leur donner des conseils sur la manière d'affronter la situation qui et la leur, lorsqu'ils doivent desservir plusieurs paroisses et que la tâche semble impossible; pas de conseil à vous donner sauf celui de la lettre aux Philippiens: "Rester dans l'Esprit du Seigneur".

"C'est avec les hommes que nous pouvons bâtir le Royaume de Dieu - a poursuivi le Saint Père. Celui qui est appelé, doit proclamer l'Evangile auprès des autres. Ainsi se réalise la volonté du Père qui est dans les cieux. Nous voulons être des évangélistes, des apôtres de Dieu".(...)

"Nous pouvons donner aux autres seulement que si nous allons aux sources, la messe. Nous sommes fortifiés par la communion avec le Christ. Il est important de célébrer intérieurement la messe. Nous serons ainsi enrichis." Benoît XVI a insisté sur la liturgie des heures.

"Celui qui croit, n'est pas seul, cela est aussi valable pour les prêtres". Le prêtre est prêtre avec ses confrère, a conclu Benoît XVI. Sur ces paroles, il a été longuement ovationné.

Ensuite, tous ont entonné en latin, la divine prière de Jésus le "Pater Noster".

Puis le Saint Père a donné cette célébration en donnant  sa bénédiction et un chant en l'honneur de St Corbinien, fondateur et premier évêque du diocèse, a suivi. Lors du chant final, le pape a salué Mgr. Michel Dubost, évêque d'Evry-Corbeil-Essonne (France), dont le diocèse a vu naître saint Corbinien (680-730), ainsi que de nombreuses personnes connues avec qui il a pris le temps d'échanger quelques mots, visiblement heureux de les retrouver. Ils étaient 42 à être ordonnés prêtre avec lui, 30 sont présents aujourd'hui.

Texte intégral du discours du saint Père, dès traduction

Tous les articles concernant le voyage du Saint Père en Bavière: Benoît XVI

 

Sources: E.S.M. - Radio Vatican en direct - Pro Liturgia

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 14.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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