Sydney, le 14 juillet 2008  - (E.S.M.) - Appelés par Jean-Paul II les « bons samaritains de notre temps [qui] par leur présence dévouée et amicale, répètent les gestes du Christ », les accompagnants, familles et amis de ces handicapés recevront une assistance pendant le pèlerinage des JMJ08.

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JMJ de Sydney: Jean-Paul II et les bons samaritains de notre temps

Des groupes pour aider les pèlerins avec un handicap pendant les JMJ08

Des groupes australiens ont proposé leur aide pour assister environ 1 000 pèlerins handicapés pendant les Journées mondiales de la Jeunesse 2008.

Appelés par Jean-Paul II les « bons samaritains de notre temps [qui] par leur présence dévouée et amicale, répètent les gestes du Christ », les accompagnants, familles et amis de ces handicapés recevront une assistance pendant le pèlerinage des JMJ08.

« Les handicapés et leurs accompagnants ne recevront pas seulement une aide pratique pour leur permettre de participer pleinement à tous les évènements, mais seront également appelés à y prendre part de manière très spéciale », a déclaré le coordinateur des JMJ08, Monseigneur Anthony Fisher o.p.

« Nous avons invité un jeune pèlerin handicapé moteur Anthony Succar à être dans la procession des offrandes lors de la messe de clôture et à apporter l'une des offrandes au Saint-Père Benoît XVI. »

« Un autre jeune homme sera dans la même procession lors de la Messe d'ouverture présidée par le Cardinal Pell, tandis qu'une jeune personne sourde témoignera pendant la Veillée du samedi 19 juillet. »

« L'Église catholique enseigne le respect de toute vie humaine, et nous avons la responsabilité d'apporter soins et soutien à ceux qui font face à des difficultés particulières », a-t-il ajouté.

En collaboration avec la communauté de l'ARCHE, un site de catéchèse situé dans le centre de Sydney sera réservé à ces pèlerins. La communauté de l'ARCHE présentera également plusieurs événements du Festival de la Jeunesse dont un événement de deux heures appelé "Célébrer la personne avec un handicap », qui aura lieu au Town Hall de Paddington le mercredi 16 juillet.

Un autre site de catéchèse proposera une interprétation en langue des signes australienne (AUSLAN) organisée par le centre Epheta, avec la participation du père Martin Kershaw, un prêtre irlandais connaissant la langue des signes.

Des confessions en langue des signes seront proposées sur un site de catéchèse et dans certaines églises et des zones réservées aux personnes handicapées seront mises en place à Barangaroo et sur l'hippodrome de Randwick.

Tous les événements principaux sont interprétés en langue des signes australienne (AUSLAN) et en langue des signes internationale (ISL) et une navette spéciale assurera un service entre Central Station et l'hippodrome de Randwick du samedi matin tôt jusqu'au dimanche soir.

L'Ordre de Malte, ordre religieux de l'Église catholique, fournit environ 300 volontaires pour assister les pèlerins handicapés pour la Veillée et la Messe de clôture à Randwick.

Le programme d'assistance pour les personnes handicapées de la Société Saint Vincent de Paul a permis de produire 500 000 croix miniatures pour le Parcours de la Croix et de l'Icône et un million d'hosties de communion pour les messes des JMJ08.

Pour plus d'informations sur les services disponibles pour les personnes avec un handicap, visitez le site : Ici

La jeunesse et Jean Paul II

Les jeunes dynamisaient le pape. Il chantait avec eux, brandissait sa canne, et leur faisait des grimaces comiques... Si la seule présence physique des groupes de jeunes revigorait Jean-Paul II, il savait aussi répondre à leur joie. Il se coiffait en riant d'un chapeau de cow-boy, se saisissait d'une canne de hockey ou battait la mesure avec le pied quand ils applaudissaient et chantaient. Au cours de ses voyages, les rencontres avec les jeunes étaient les plus bruyantes et les plus drôles. Mais, au-delà des cris et des rires, le pape apportait un message grave, et une prière jaillie du fond du cœur. Le message est toujours identique. Vous êtes l'avenir de l'Église ; vous êtes l'avenir du monde. Et la prière est étroitement associée au message : aurez-vous la volonté et le courage de suivre le Christ en toute circonstance tout au long de votre vie.

Le pape interpellait sans cesse la jeunesse. En 1998, il invita les jeunes Cubains au courage et à l'engagement, à donner « la réponse courageuse de ceux qui ne veulent pas gâcher leur vie mais qui, au contraire, veulent être les protagonistes de l'histoire personnelle et sociale ».

Le pape demandait que l'engagement de ces jeunes, quelle que soit leur route, soit une démarche de chrétiens.

Il a inauguré les Journées mondiales de la jeunesse en 1986 pour célébrer dans le monde entier la foi des jeunes, et depuis il les a invités à Rome ou est allé à leur rencontre dans le monde entier.

Ces fêtes, qui ont lieu tous les deux ans, mêlent des concerts de rock et un temps de retraite et de réflexion spirituelle. Jean-Paul II semble apprécier cet amalgame de chants et de danses pleines d'énergie et le silence des veillées de prière. Il est convaincu que les jeunes doivent s'ouvrir aussi bien aux premiers qu'au deuxième.

Les jeunes n'ont pas seulement de l'énergie, mais aussi des idéaux, et le pape les encourage dans ce qu'il appelle leur « soif de vérité ». L'adolescence, pour lui, n'est pas une période d'abandon de la foi, mais d'adhésion à la foi. « Faites en sorte que votre jeunesse ne soit pas seulement un moment purement passager, écrit-il dans une lettre de 1984, mais réalisez-la pleinement en restant unis à la Parole de Dieu, qui est toujours jeune. »

Jean-Paul II savait bien que la jeunesse est une période de questionnement, de recherche d'un but dans la vie. Et il le clamait à pleins poumons : le Christ est la réponse. Tournez-vous vers Jésus, écoutez-le, découvrez ainsi le vrai sens de votre vie, dit-il aux jeunes, en les invitant à nourrir leur vie de prière, authentique dialogue avec Jésus-Christ.

Le souverain pontife aimait à évoquer souvent la parabole du jeune homme riche qui vient trouver le Christ, lui dit qu'il observe les commandements et lui demande ce qu'il faut faire de plus pour avoir la vie éternelle. Jésus lui répond qu'il lui suffit de vendre tout son bien, de donner l'argent aux pauvres et de le suivre. Le jeune homme s'éloigne tout triste, car il ne peut renoncer à ses richesses. Le pape dit que cette parabole est toujours actuelle, quand les jeunes considèrent que l'important c'est ce qu'on a, ce qu'on porte et ce qu'on peut acheter.

N'hésitant pas à aller à contre-courant, au nom de l'Évangile, il invitait les jeunes à délaisser les biens matériels, qui empêchent leur cœur d'être libre. L'important, c'est l'amour de Dieu et l'amour du prochain. « Vous devez refléter la lumière du Christ à travers votre vie de prière et le joyeux service aux autres », dit-il à un rassemblement de jeunes, à Saint Louis (Etats-Unis), en janvier 1999.

Pour les adolescents et les jeunes adultes, le pape est un signe d'espérance dans un monde qui, reconnaît-il, est souvent empli d'ombre : celui des enfants qui ont faim et qui meurent, celui des sans-abri, des violences familiales, des agressions sexuelles, celui de la drogue, qui détruit le corps, l'esprit et le cœur. Mais la lumière du Christ brille dans la nuit, et ceux qui sont proches de Lui dans la prière viennent vers Sa lumière, qu'ils apportent à ceux qui sont dans la nuit. Dans un monde où tant d'hommes sont esclaves de leurs passions, le Christ délivre les âmes captives de leurs chaînes.

Le pape leur promet que, à travers le Christ, non seulement ils construisent un monde meilleur, mais ils rencontrent les vérités et les valeurs qui font leur propre bonheur. « Rappelez-vous, dit-il, le Christ vous appelle ; l'Église a besoin de vous ; le pape croit en vous et attend de vous de grandes choses ! Même si vous êtes jeunes, c'est le moment d'agir !... Il est temps de faire resplendir votre lumière ! »
 

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Sources : E.S.M.

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.07.2008 - JMJ