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Benoît XVI nous parle d'obéissance et charité

 

Le 14 février 2008 - VATICAN - Au début du Carême, le Saint-Père rencontre les Curés et le Clergé du diocèse de Rome - Parmi les thèmes abordés : liturgie et participation, obéissance et charité, éducation éthique, école, dialogue

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI nous parle d'obéissance et charité

VATICAN - Au début du Carême, le Saint-Père rencontre les Curés et le Clergé du diocèse de Rome - Parmi les thèmes abordés : liturgie et participation, obéissance et charité, éducation éthique, école, dialogue

Le jeudi 7 février, dans la Salle des Bénédictions, le Pape Benoît XVI a rencontré les Curés et le Clergé du Diocèse de Rome, à l’occasion du rendez-vous traditionnel du début de Carême. La rencontre s’est déroulée sous forme de dialogue entre le Saint-Père et les participants. Dans cette deuxième partie, nous terminons la présentation de brefs extraits des réponses du Pape Benoît XVI à quelques-unes des nombreuses questions posées.

Liturgie et participation


“Un grand problème, c’est, en revanche celui des liturgies auxquelles participent des masses de personnes… Pour moi, je dois le dire, cela reste un problème, parce que la communion concrète dans la célébration est fondamentale, et je ne trouve pas en conséquence que la réponse définitive ait été réellement trouvée. Même au dernier Synode, j’ai fait surgir cette question, qui n’a toutefois pas trouvé de réponse. J’ai fait poser aussi une autre question, sur la concélébration en masse : parce que, si mille prêtres concélèbrent par exemple, on ne sait pas si c’est encore la structure voulue par le Seigneur. Mais, en tout cas, ce sont des questions. Et ainsi, s’est présentée à vous la difficulté de participer à une célébration de masse au cours de laquelle il n’est pas possible que tous soient impliqués de manière égale. On doit donc choisir un certain style, pour conserver cette dignité qui est toujours nécessaire pour l’Eucharistie, et donc, la communauté n’est pas uniforme et l’expérience de la participation à l’événement est différente ; pour certains, elle est certainement insuffisante… Mais il me semble que même dans ce cas, sachant ce qu’est l’Eucharistie, même si l’on n’a pas la possibilité d’une activité extérieure comme on désirerait se sentir être coparticipants, on y entre avec le cœur, comme le dit l’ancien impératif dans l’Eglise créé probablement pour ceux qui se trouvaient à l’arrière dans la basilique : « Elevons notre cœur ! Maintenant sortons tous de nous-mêmes, et nous sommes ainsi tous avec le Seigneur et nous sommes ensemble ». Comme je l’ai dit, je ne nie pas qu’il y ait un problème ; mais si nous suivons réellement cette parole « Elevons notre cœur », nous trouverons tous, même dans des situations difficiles et parfois discutables, la véritable participation active ».

Obéissance et liberté


« Certainement, c’est la volonté fondamentale de la nouvelle pastorale indiquée par le Concile Vatican II…, de découvrir que je sauve mon âme seulement en la donnant, comme nous l’a dit aujourd’hui le Seigneur dans l’Evangile : c’est seulement en me libérant de moi, en sortant de moi ; comme Dieu a fait dans son Fils sorti de lui-même Dieu pour nous sauver. Et nous entrons dans ce mouvement du Fils, nous cherchons à sortir de nous-mêmes parce que nous savons où arriver. Et nous ne tombons pas dans le vide, mais nous nous laissons-nous-mêmes, en nous abandonnant au Seigneur, en sortant, en nous mettant à sa disposition comme Il le veut, et non pas comme nous le pensons. C’est là la véritable obéissance chrétienne, qui est liberté : non pas comme je voudrais, avec mon projet de vie pour moi, mais en me mettant à sa disposition, pour qu’Il puisse disposer de moi. Et, en me mettant dans ses mains, je suis libre. Mais c’est un grand saut qui n’est jamais accompli de manière définitive…C’est seulement en allant avec le Seigneur, en nous abandonnant, dans la communion de l’Eglise, à son ouverture, et non pas en vivant pour moi une vie terrestre heureuse ou seulement pour une béatitude personnelle, mais en me faisant instrument de sa paix, que je vis bien et que j’apprends ce courage face aux problèmes de chaque jour, toujours nouveaux et graves, presque irréalisables souvent ».

Education éthique

La question doit toujours être celle-ci: qu’est-ce qui est essentiel ? Quelle chose faut-il découvrir ? Quelle chose est-ce que je voudrais donner ? Et là, je répète toujours : l’essentiel, c’est Dieu. Si nous parlons de Dieu, si Dieu n’est pas découvert, nous en restons toujours aux choses secondaires. Aussi me semblerait-il fondamental que naisse au moins la question : Dieu existe-t-il ? Et comment pourrais-je vivre sans Dieu ? Dieu est-Il vraiment une réalité importante pour moi ? Pour moi, il est toujours impressionnant que Vatican I ait voulu nouer ce dialogue, comprendre Dieu avec la raison… Ce peut être là un point d’attache : apprendre et rendre compréhensible l’importance, pour la cohabitation humaine, de cette éthique rationnelle, qui s’ouvre ensuite intérieurement - si elle est vécue en conséquence - à la question de Dieu, à la responsabilité devant Dieu… Il me semble donc que, d’une part, nous devons voir clairement devant nous ce qui est essentiel et que nous voulons et que nous devons transmettre aux autres, et quels sont les ‘preambula’ dans les situations où nous pouvons faire les premiers pas : et précisément, aujourd’hui, une certaine première éducation éthique est certainement un pas fondamental. Aussi, je dirais que nous devons probablement faire une interaction entre éducation éthique - aujourd’hui très importante - d’une part, même à son évidence pragmatique, et en même temps, ne pas omettre la question sur Dieu. Et, dans cette interpénétration de deux voies, il me semble que nous réussissons probablement à nous ouvrir un peu à ce Dieu qui, seul, peut nous donner la lumière ».

Ecole

« Il me semble très important que l’Eglise soit présente aussi à l’école, parce que une éducation qui n’est pas en même temps aussi éducation avec Dieu et présence de Dieu, une éducation qui ne cherche pas les grandes valeurs éthiques qui sont apparues dans la lumière du Christ, n’est pas éducation. Une formation professionnelle sans la formation du cœur ne suffit jamais. Et le cœur ne peut être formé sans au moins la question de la présence de Dieu… Faisons en sorte que, dans ce milieu varié de l’école - où l’on va des croyants jusqu’aux situations les plus tristes - la Parole de Dieu soit présente… Cet impératif du Seigneur - l’Evangile doit être annoncé à tous - n’est pas un impératif diachronique, il n’est pas un impératif continental, que dans toutes les cultures il soit annoncé en première ligne, mais un impératif intérieur, dans le sens d’entrer dans les différentes nuances et dimensions d’une société, pour rendre accessible au moins un peu de la lumière de l’Evangile ; que soit annoncé à tous l’Evangile. Et il me semble aussi être un aspect de la formation culturelle aujourd’hui. Connaître ce qu’est la foi chrétienne qui a formé ce Continent et qui est une lumière pour tous les continents ».

Dialogue

« … Cet ensemble d’un dialogue, d’une cohabitation respectueuse, en nous respectant les uns les autres, en nous acceptant les uns les autres, tels qu’ils sont eux-mêmes sont dans leur diversité, dans leur communion. Et, dans le même temps, la présence du christianisme, de la foi chrétienne comme point de référence auquel tous puissent porter leur regard, comme un ferment qui, dans le respect de la liberté est toutefois une lumière pour tous et nous rapproche précisément dans le respect des différences. Espérons que le Seigneur nous aide toujours dans ce sens à accepter l’autre dans sa diversité, à le respecter et à rendre le Christ présent dans le geste de l’amour, qui est la véritable expression de sa présence et de sa Parole. Et qu’il nous aide ainsi à être réellement des ministres du Christ et de son salut pour le monde » (2 - fin) (S.L.)

Synthèse 1e partie Benoît XVI s'exprime devant le Clergé du diocèse de Rome - 13.02.08

1e réponse Le pape confie avoir favorisé le ministère des diacres permanents
2e réponse
Benoît XVI souligne la nécessité de suivre le chemin des commandements
3e réponse Benoît XVI confirme qu'une éducation sans Dieu n'est pas une éducation


 
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Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.02.2008 - BENOÎT XVI - T/

 

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