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19 Avril 2005
 

LA PARTICIPATION A LA LITURGIE

 

Rome, le 14 février 2008 - Le Saint-Père Benoît XVI rappelle que pour que les fidèles puissent participer à la messe, il serait logiquement nécessaire qu'ils soient au sein d'une communauté pas trop importante, c'est-à-dire dont le nombre ne fasse pas obstacle à une interaction avec le Mystère célébré.

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LA PARTICIPATION A LA LITURGIE

L'idée de "participation" à la liturgie est devenue au centre de toute la pastorale qui s'est mise en place à la suite de Vatican II. Cependant, cette notion de "participation" a souvent été - et est encore - très mal comprise.

Répondant à des questions posées par des séminaristes de Rome, leur Évêque - qui n'est autre que Benoît XVI - nous donne quelques lumières sur la façon dont il faut comprendre cette idée de "participation" à la célébration de l'Eucharistie. Le Saint-Père rappelle que pour que les fidèles puissent participer à la messe, il serait logiquement nécessaire qu'ils soient au sein d'une communauté pas trop importante, c'est-à-dire dont le nombre ne fasse pas obstacle à une interaction avec le Mystère célébré.

Le pape parle ici d'expérience: il sait bien qu'il est difficile à des pèlerins qui se trouvent à l'extrémité de la Via della Conciliazione de "participer" comme il conviendrait de la faire à une messe célébrée place Saint-Pierre. Et une telle difficulté se retrouve aussi lors des grands rassemblements du style JMJ... où l'on est peut-être plus dans le cadre de la "structure eucharistique" voulue par le Seigneur.

Ces interrogations nous mettent aussi en face de la question posée par les célébrations dites "festives" que l'on organise à présent dans salles polyvalentes ou encore des hall de congrès, comme cela s'est fait au Mans, à Créteil... Peut-on être assuré que, dans ces cas-là, tous les participants puissent être vraiment concernés par le sens profond de la célébration eucharistique ?

Pour le pape Benoît XVI, la réponse est "oui". Mais à une importante condition: c'est que l'on veille à choisir un certain style liturgique permettant de "conserver cette dignité qui est toujours nécessaire pour l'Eucharistie" et non que l'on cherche vaille que vaille à "adapter" la célébration aux personnes présentes. Or on sait bien qu'en France, c'est précisément à l'occasion des grands rassemblements (synodes diocésains, pèlerinages, sacres épiscopaux... etc.) que le style liturgique voulu par les organisateurs des célébrations est le plus discutable... pour ne pas dire le plus opposé à la dignité de l'Eucharistie.

Répondant à ses séminaristes, le pape Benoît XVI fait remarquer une fois de plus combien la participation à la célébration de l'Eucharistie n'est pas liée d'abord à une activité extérieure, comme le souhaitent certaines personnes qui croient se sentir ainsi davantage impliquée dans la liturgie, mais à une disposition du cœur, comme le rappelle la très ancienne formule liturgique: Sursum corda! Ainsi, pour participer vraiment et fructueusement à la liturgie de l'Église, le premier mouvement que nous ayons à faire est d' "élever notre cœur" pour sortir de nous-mêmes. Ainsi pouvons-nous être tous ensemble vraiment tournés vers le Seigneur, que nous soyons proches de l'autel ou derrière un pilier au fond de l'église.

Voici donc à quel niveau il convient de remettre la question de l'authentique "participation active". Cette dernière peut se faire dans des situations très diverses et que l'importance d'une foule rend parfois même peu favorables. Mais pour qu'elle soit favorisée, il faut que de là où il est, le fidèle puisse avoir la certitude, à travers l'atmosphère qui règne dans l'assemblée et qu'il peut ressentir de là où il se trouve, que ce qui se fait à l'autel entraîne vraiment chacun à la prière de l'Église et au silence d'adoration.

Denis CROUAN docteur en théologie, Pdt de Pro Liturgia  

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"La crise de la liturgie commence au moment où elle cesse d'être une adoration, où elle est seulement la célébration d'une communauté particulière, dans laquelle prêtres et évêques, au lieu d'être des ministres, c'est-à-dire des serviteurs, deviennent des leaders." Mgr Nicola Bux, professeur de liturgie et de théologie sacramentaire à l'Institut de théologie de Bari (Italie), Conseiller des Congrégations pour la Doctrine de la foi et pour la Cause des saints.

A la question: "Vous êtes un partisan décidé de la réforme de la réforme de Paul VI ?", Mgr Bux répond: " Exactement. Pour la réaliser on doit reprendre les fondements théologiques de la liturgie décrits de manière systématique dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique (nn. 1077-1112) sur la base de Sacrosanctum Concilium (Conc. Vatican II, ndlr). Il faut réformer ce qui a été déformé et qui n'a jamais été voulu par le Concile. En cinq points, le prélat cite "la transformation de la liturgie en exhibition d'acteurs et en inondation de paroles, favorisé par le prêtre tourné vers le peuple", "la substitution du concept de repas à celui de sacrifice, comme une cène protestante, un repas fraternel", "la substitution totale du vernaculaire (langue du pays, ndlr), au latin", "la révolution artistique, en particulier celle de la forme de l'autel devenu une table et le décentrement du tabernacle remplacé par le siège-trône du prêtre, l'abolition de la clôture sacrée du sanctuaire et de l'installation du baptistère dans le choeur."    (Bi-mensuel L'Homme Nouveau du 2 février 2008, p.3)

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Synthèse Benoît XVI s'exprime devant le Clergé du diocèse de Rome

1e réponse Le pape confie avoir favorisé le ministère des diacres permanents
2e réponse
Benoît XVI souligne la nécessité de suivre le chemin des commandements
3e réponse Benoît XVI confirme qu'une éducation sans Dieu n'est pas une éducation

 
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Sources: PRO LITURGIA

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.02.2008 - BENOÎT XVI - T/Liturgie

 

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