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19 Avril 2005
 

Fatima: Benoît XVI donne son accord à l'ouverture de la cause de béatification de sœur Lucie

 

Cité du Vatican, le 14 février 2008  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a donné son accord pour ouvrir la cause de béatification de Sœur Lucia dos Santos, la dernière voyante de Fatima, morte le 13 février 2005. C'est le cardinal Josè Saraiva Martins, préfet de la Congrégation des Causes des Saints qui mercredi après-midi, a présidé une messe solennelle pour le troisième anniversaire de la mort de la voyante, dans l'Église du Couvent des Carmélitaines Déchaussées de Coimbra et a annoncé la nouvelle.

Les trois voyants de Fatima - Pour agrandir l'image Cliquer

Fatima: Benoît XVI donne son accord à l'ouverture de la cause de béatification de sœur Lucie

Le pape Benoît XVI a donné son accord pour ouvrir la cause de béatification de Sœur Lucia dos Santos, la dernière voyante de Fatima, morte le 13 février 2005.

C'est le cardinal Josè Saraiva Martins, préfet de la Congrégation des Causes des Saints qui mercredi après-midi, à 18h30, a présidé une  messe solennelle pour le troisième anniversaire de la mort de la voyante, dans l'Église du Couvent des Carmélitaines Déchaussées de Coimbra et qui a annoncé la nouvelle.

« L'ouverture de la cause de béatification de Sœur Lucie - réfère une note du ministère du Vatican publiée par la Salle de presse du Saint Siège - a été décidée par le pape Benoît XVI lors de l'audience du 17 décembre. Le procès de béatification pourra ainsi commencer vite ».

« Lorsque sont entrées en vigueur les nouvelles règles voulues par le pape Jean-Paul II, il y a 25 ans - explique encore la note - on ne pouvait pas entamer une cause de béatification avant un délai de 5 ansaprès la mort d'un serviteur de Dieu. Le cas de Sœur Lucie est le troisième cas de dérogation, après celui de Mère Teresa de Calcutta en décembre 1998 et de Jean-Paul II en mai 2005.

Le Saint-Père a accepté la requête faite par le Mgr Albino Mamede Cleto, Evêque de Coimbra, requête partagée par beaucoup de fidèles.

Biographie de Lucie dos Santos

Dès le plus tendre âge, Lucie dos Santos fut bercé par la récitation de l'Ave Maria que sa mère enseignait à sa sœur Caroline.
Née le 22 mars 1907, Lucie est la dernière d'une famille qui comptait déjà cinq enfants, elle fut toujours très choyée par tous. C'était une petite fille très expansive, affectueuse et franche. Bien que son petit visage bruni donnait parfois l'impression d'un caractère renfrogné, obstiné et même difficile, cette apparence était trompeuse. Elle était honnête et franche, obéissante et serviable ; sous l'influence d'une émotion quelconque, les yeux châtain clair de la petite fille brillaient, ses paupières battaient et les fossettes qui se creusaient dans ses joues donnaient à son sourire une expression charmante. Entourée de tendresse et d'affection, elle grandissait avec une passion particulière pour la danse.

Son père, Antonio dos Santos, cultivait lui-même des lopins de terre qu'il possédait en divers endroits de la Serra de Aire et il élevait des brebis. Sa femme, Maria Rosa, était une catholique fervente, sachant lire ; ce qui n'était pas courant à Aljustrel. Elle ne possédait guère que des ouvrages de piété. A l'heure de la sieste, en été et pendant les après-midi d'hiver, elle aimait enseigner le catéchisme, non seulement à Lucie, mais aux enfants du voisinage.

À cette époque, on faisait faire la première communion des enfants à l'âge de neuf ou dix ans. Lucie avait trois ans, en 1910, quand le pape Pie X rappela aux fidèles le commandement du Christ : « Laissez venir à moi les petits enfants... », et il est possible que Maria-Rosa avait eu connaissance de cette exhortation du Saint-Père ; aussi, quand sa dernière fille eut six ans, il lui sembla que le moment était venu de la préparer à recevoir le Dieu caché dans l'hostie. Aidée par Carolina, qui avait onze ans et s'était déjà approchée de la sainte table, elle apprit à Lucie le catéchisme et l'exerça à bien répondre aux questions. Quand elle jugea suffisamment préparée à l'examen d'instruction religieuse, elle l'amena à l'église. Le curé les reçut avec bienveillance et interrogea l'enfant, passant en revue tout ce que doivent savoir les petits catholiques.

Maria Rosa avait l'impression que sa fille avait bien répondu. Cependant, après un moment de réflexion, le prêtre décida que Lucie était décidément trop jeune et qu'il valait mieux attendre encore un an.
On était à la veille de la première communion et ni l'une ni l'autre n'avait escompté une telle déception. Elles quittèrent la sacristie, s'assirent sur un banc de l'église et, baissant la tète, se laissèrent aller à leurs triste pensées. Lucie sanglotait.

Le Père Cruz vint à passer près d'elles. C'était un prêtre, futur jésuite, arrivé quelques jours auparavant de Lisbonne pour prêcher le triduum préparatoire à la première communion et aider le curé, le Père Pena, à entendre les nombreuses confessions. Le chagrin de la petite fille l'émut et il s'arrêta pour lui demander la cause. Ayant écouté son histoire, il lui posa plusieurs questions et la ramena à la sacristie.
- « Cette enfant sait le catéchisme mieux que beaucoup d'autres qui communieront demain », dit-il.
- « Mais, elle n'a que six ans », objectait le Père Pena. Le Père Cruz insista. Bien que doux et humble, il était énergique et le curé finit par céder, à la grande joie de la petite. Elle devait donc se confesser pour recevoir, avec un coeur pur, Jésus-Hostie.

Le Père Cruz entendit donc la première confession de Lucie. Ce prêtre, très renommé comme prédicateur, avait aussi, dans tout le Portugal, une réputation de sainteté. Agé d'une cinquantaine d'années, sa haute taille était courbée par l'étude et les austérités.
Quand Lucie eut terminé l'accusation de ses peccadilles, elle l'entendit qui disait à voix basse : « Ma fille, ton âme est le temple du Saint-Esprit. Garde-la toujours pure pour qu'Il puisse exercer sur toi son action divine ». Elle le promit et récita l'acte de contriction ; puis elle pria Marie de l'aider à recevoir dignement le Corps et le Sang du Seigneur.

Sa soeur Carolina, emmenait tous les jours les chèvres et les brebis paître dans la Serra. Elle avait maintenant treize ans et Maria Rosa la jugeait capable de gagner quelque argent en tissant et en brodant. Lucie pouvait fort bien, pensait-elle, se charger du troupeau, car, à sept ans, elle était forte et développée. Lucie était ravie à l'idée d'être bergère, mais François et Jacinthe, désemparés, n'avaient plus personne pour les faire jouer et leur raconter des histoires. En vain, ils suppliaient leur mère de les laisser suivre leur cousine, mais ils étaient bien trop jeunes ; mais plus tard, Olimpia avait fini par céder et, tous les matins, de bonne heure, on vit aussi les deux enfants sortir en conduisant leur troupeau, François une baguette à la main, Jacinthe courant pour rejoindre Lucie près de la Lagoa où les bêtes trempaient leur museau dans l'eau saumâtre.

En 1917, alors âgée de 10 ans, elle devint la messagère du Cœur Immaculé de Marie lors des Apparitions de Notre Dame. Dès lors, sa vie sera un vrai chemin de Croix qu'elle supporta par amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, pour le Pape et pour la conversion des pécheurs.

« Je ne t'abandonnerai jamais ! »

Le 22 mars 1907, naît à Aljustrel, près de Fatima, Lúcia de Jesus dos Santos.

Le 3 avril 1919, veille de la mort de son petit cousin François, elle lui rendit visite une dernière fois. « Adieu François...! Au Ciel ! », lui dit-elle. « Adieu...! Au Ciel ! » répondit le petit garçon.

Le 1 juillet 1919, sa cousine Jacinthe quitta Aljustrel pour l'hôpital, laissant toute seule la petite Lucie comme la Très Sainte Vierge l'avait dit.

Le 31 juillet, Antonio, son père, tomba malade. Hélas, les médicaments furent sans effet sur sa santé. Voyant la fin proche, il fit appeler le prêtre afin de recevoir les derniers sacrements, mais quand il arriva, le pauvre homme avait déjà rendu l'âme au Seigneur en récitant cette prière :

« Jésus, Marie, Joseph,
Sauvez mon âme qui vous appartient;
Seigneur Jésus,
Ayez pitié de moi
par les mérites de Votre vie,
de Votre Passion,
et de Votre mort sur la Croix
Père,
entre Vos mains je remets mon esprit »

Lui, qui fut le seul à lui monter de l'affection et à être à ses côtés quand on se moquait d'elle, ne sera plus là pour la soutenir.

Décembre 1919, Sa mère tombe gravement malade, au point que la famille crut la perdre. Lucie courut à la Cova da Iria demander à Notre Dame de guérir sa maman, lui promettant d'aller 9 jours de suite, accompagnée de ses sœurs, réciter le Rosaire au pied du chêne ; et le dernier jour, de prendre avec eux 9 enfants pauvres et de leur offrir un repas. Voilà pourquoi ce geste de pénitence est devenu si familier aux pèlerins de Fatima que l'ont voit s'avancer sur leurs genoux, traversant toute l'esplanade jusqu'à la Chapelle des Apparitions.

20 février 1920, comme l'avait annoncé Notre-Dame, sa petite cousine partit pour le Ciel. Nouveau déchirement dans le cœur de Lucie exposée à la foule chaque jour plus nombreuse à la Cova da Iria. Plus que jamais, elle était adulée et considérée comme une sainte ; ce qui l'exposait à de graves dangers pour son âme.

Juillet 1920, la mère de Lucie, qui allait mieux de sa maladie grâce à l'intercession divine de Notre Dame, accepta de placer sa fille dans un pensionnat à Lisbonne afin de lui donner une instruction et de la protéger des nombreux pèlerins ; mais au dernier moment on dut la cacher chez le Docteur Formigâo car le gouvernement la cherchait.

17 Juin 1921, Mgr. da Silva obtint son entrée au collège des sœurs Dorothées, à Vilar, près de Porto. Lucie ne reviendra plus au village de Fatima !. Consciente de ce départ pour toujours, elle alla faire ses adieux à tous les lieux qui lui étaient si chers, non sans en avoir le cœur serré et plein de tristesse.

16 juin 1921, ce fut le départ. L'accueil au collège fut peu chaleureux mais l'adolescente se résigna à accepter l'attitude incrédule de la supérieure qui ne croyait pas aux apparitions. Avec ses compagnes, par contre, c'était la bonne entente.

26 août 1923, elle entre à la Congrégation des filles de Marie, à Barthas, en Espagne.

Le 24 octobre 1925 marqua son entrée dans la vie religieuse : elle prend le train pour Tuy, petite ville située en Galicia espagnole proche de la frontière nord du Portugal, et passe la nuit au noviciat chez les sœurs Dorothées. Le lendemain, elle part pour Pontevedra, situé à 60 km. au nord de Tuy où elle sera de nouveau témoin d'apparitions merveilleuses.

10 décembre 1925 : Notre-Dame et l’Enfant-Jésus lui apparaissent à Pontévédra ; il lui est demandé de faire connaître la dévotion réparatrice des cinq premiers Samedis du mois.

15 février 1926 : En revenant comme d'habitude, [pour vider une poubelle en dehors du jardin], l’Enfant Jésus lui apparaît.

16 juillet 1926, Lucie est transférée au noviciat des sœurs Dorothées à Tuy.

2 octobre 1926, elle prend le voile dans l'Ordre des sœurs Dorothées.

17 décembre 1927 : Reçoit de Notre Seigneur la permission de révéler le Secret. Elle le rédige pour son confesseur, qui le lui fait brûler.

3 octobre 1928, lors de sa prise d'habit, elle prononce ses premiers vœux comme sœur converse chez les Sœurs Dorothées, à Tuy.

13 juin 1929 : Apparition trinitaire à Tuy. Consécration de la Russie demandée.

Nuit du 29 / 30 mai 1930 : Les cinq espèces d’offenses et de blasphèmes contre le Cœur Immaculée de Marie.

Août 1931 : à Rianjo Notre Seigneur dit à Lucie : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande... »

3 octobre 1934, Lucie prononce ses vœux perpétuels et prend comme nom de religieuse sœur Marie des Douleurs.

9 octobre 1934, elle retourne à Pontevedra.

21 janvier 1935 : Miséricorde envers la pauvre Russie. Tout doit se faire comme Notre Seigneur l’a demandé.

17 novembre 1935 : Elle remercie l’évêque qui lui a envoyé la photo de Jacinta.

25 décembre 1935 : Elle termine le 1er MÉMOIRE (sur Jacinta). Revient à Tuy.

18 mai 1936 : Lettre au Père Gonçalves sur la consécration de la Russie.

28 avril 1937, Sœur Marie des Douleurs retourne à Tuy.

Entre le 7-21 novembre 1937 : Elle rédige le 2ème MÉMOIRE.

24 octobre 1940 : Elle écrit à Pie XII pour lui exposer la demande de Notre-Dame sur la consécration du monde et de la Russie à Son Cœur Immaculée.

En juillet-août 1941 elle rédige son 3ème MÉMOIRES et précise qu’elle ne dévoilera pas la 3ème partie du Secret.

7 octobre 1941 : Au chanoine Galamba lui demandant de rédiger le Secret, sœur Lucie répond qu’elle n’en a pas encore reçu la permission du Ciel.

En octobre-décembre 1941 : elle écrit dans son 4ème MÉMOIRE la dernière phrase du Secret : « Em Portugal se conservará sempre o dogma da fé, » qu’elle fait suivre d’un « etc. »

Juin 1943 : Une pleurésie la frappe qui fait craindre au chanoine Galamba et à Mgr. da Silva de la voir disparaître avant qu’elle n’ait révélé l’ultime Secret.

Été 1943 : Une entrevue mémorable à Valença do Minho avec le Chanoine Galamba où l'idée est lancée de rédiger le Troisième Secret sur un papier, enfermé dans une enveloppe cachetée.

15 septembre 1943 : À Tuy, Mgr da Silva lui demande de rédiger le Secret.

Mi-octobre 1943 : Mgr da Silva lui ordonne d’écrire le Secret. Un mystérieux empêchement la force à temporiser.

2 janvier 1944 : Notre-Dame lui apparaît à l’infirmerie de Tuy.

Entre le 2 et le 9 janvier 1944 : elle rédige le 3ème Secret dans la chapelle de Tuy.

Mai 1946, au Portugal, le troisième centenaire de la Consécration du pays à la Vierge Immaculée, par le roi Jean IV, fut solennisé par le couronnement de la statue de Notre-Dame de Fatima. Sœur Marie des Douleurs y fit pèlerinage les 21 et 22 mai, où, avec une très grande joie, elle retrouva les lieux bénis des Apparitions.
Le lendemain, 23 mai 1946, elle est transférée de Tuy à Porto, au Portugal.

23 mai 1946 : Elle est envoyée à la maison de Sardaô à Vila Nova de Gaia, près Porto.

25 mars 1948, son vœu le plus cher s'accomplit en ce jeudi saint, jour de l'Annonciation: elle entre au Carmel Sainte Thérèse de Coïbra où elle y vit toujours en recluse selon la règle du Carmel.

13 mai 1948, Sœur Marie des Douleurs prend l'habit de carmélite sous le nom de sœur Lucie du Cœur Immaculé.

31 mai 1949, en la fête de Marie Médiatrice, elle prononce ses vœux perpétuels comme carmélite déchaussée.

15 novembre 1966 : Le nouveau Droit canonique permet à quiconque de parler publiquement des apparitions, mais soeur Lucie doit avoir la permission du Vatican !

13 mai 1967 : lors d'un voyage de Paul VI à Fatima, Lucie demande à parler seule à seul au Saint-Père, mais ce dernier repousse catégoriquement ce souhait. (Pour mémoire : le troisième secret aurait dû être révélé depuis déjà sept ans).

13 mai 1991 : cette fois, c'est Jean Paul II qui se rend à Fatima et accorde une entrevue privée à sœur Lucie. Personne ne sait ce qui s'est dit lors de cette conversation. La seule constatation est que le Saint-Père est resté complètement sourd aux demandes de Notre-Dame.

19 avril 2000 : Jean-Paul II lui écrit une lettre pour lui faire part de son intention de béatifier Francisco et Jacinta, le 13 mai prochain.

27 avril 2000 : entrevue avec Monseigneur Tarcisio Bertone, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, envoyé du Saint-Père, et de Monseigneur Serafim de Sousa Ferreira e Silva, Évêque de Leiria-Fatima, dans le Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.

13 mai 2000 : elle se rend à Fatima, à l'occasion de la béatification de ses deux petits cousins.

13 février 2005 : Décès de sœur Lucie au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra. (Source: fatima.be)


Rappelons que Sœur Lucie avait participé à la célébration eucharistique au cours de laquelle Jean-Paul II a béatifié Jacinthe et François, le 13 mai 2000, à Fatima, dans le cadre de son pèlerinage jubilaire. Jean-Paul II, l'évêque vêtu de blanc

Le cardinal Bertone, aujourd'hui "premier ministre" du Vatican, a été l'envoyé spécial de Jean-Paul II auprès de sœur Lucie, la "dernière survivante". Son témoignage est donc de valeur historique sur ce qui arriva le 13 mai 1917, à Fatima. Benoît XVI présente "L'ultima veggente di Fatima" du cardinal Bertone

 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.02.2008 - BENOÎT XVI

 

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