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19 Avril 2005
 

Benoît XVI et le dialogue interreligieux

 

Le 13 novembre 2008 - (E.S.M.) - Quelques repères depuis le début du pontificat du pape Benoît XVI sur l'avancement dans le dialogue interreligieux.

Le pape Benoît XVI et les participants au forum catholico-musulman - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI et le dialogue interreligieux

Points de repères, le dialogue en quelques dates

Le 13 novembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Pape Paul VI, dans son encyclique Ecclesiam Suam (août 1964), annonce les pistes posées par Vatican II et appelle au dialogue avec les autres religions : « L’Église doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. L’Église se fait parole ; l’Église se fait message ; l’Église se fait conversation (67) ». La Constitution dogmatique Lumen Gentium sur l’Église (Vatican II, novembre 1964) rappelle que « le dessein de salut englobe aussi ceux qui reconnaissent le Créateur, et parmi eux, d’abord, les Musulmans qui, en déclarant qu’ils gardent la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera les hommes au dernier jour » (16).

L’appel de Paul VI au dialogue s’illustre, l’année qui suit, dans la Déclaration Nostra Aetate
(octobre 1965) sur les relations de l’Église avec les religions non-chrétiennes. « Dans sa tâche de promouvoir l’unité et la charité entre les hommes, et même entre les peuples, l’Église examine d’abord ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée (Nostra Aetate, préambule) » : c’est sur ce qui réunis les hommes, et non sur ce qui les sépare, que se construit tout le dialogue de l’Église avec l’Islam et les autres religions.

La « controverse » de Ratisbonne
(septembre 2006) a suscité des réactions très vive dans une partie du monde musulman, notamment du côté de ceux qui semblaient les plus mal informés des propos exacts du Pape et du contexte dans lequel a été prononcé son discours sur le rapport entre la raison et la foi. Benoît XVI, devant un parterre de représentants du monde des sciences, « entendait seulement, dit-il, mettre en évidence le rapport essentiel entre foi et raison ». Regrettant que « cette citation a été malheureusement considérée comme une expression de [sa] position personnelle et [qu’]elle a de ce fait suscité une indignation compréhensible », Benoît XVI, une douzaine de jours plus tard, à Castelgandolfo, renoue avec les ambassadeurs des pays musulmans et pacifie le dialogue. Il rappelle que « nous avons impérativement besoin d’un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse ». Fin octobre il reçoit une lettre de 38 intellectuels musulmans pour une mise au point et un appel au dialogue et à la paix.

Le 28 décembre 2006 il entreprend un voyage apostolique en Turquie et rencontre notamment le Président pour les Affaires religieuses à qui il affirme : « Le meilleur moyen d’aller de l’avant passe par le dialogue authentique entre chrétiens et musulmans, fondé sur la vérité et inspiré par le souhait sincère de mieux nous connaître les uns les autres, en respectant les différences et en reconnaissant ce que nous avons en commun ».

Deux jours plus tard, il va de l’avant et frappe le monde par un geste fort dans la Mosquée Bleue, fait de respect et d’authenticité pour le monde musulman qui l’accueille.

Le 13 octobre 2007, à l’occasion de la fin du Ramadan, un groupe de 138 chefs religieux musulmans envoie au Pape Benoît XVI et aux responsables des autres Églises et confessions chrétiennes une lettre ouverte consensuelle intitulée « Une parole commune entre nous et vous ». Reprenant à leur compte un vocabulaire chrétien, les musulmans veulent se faire proches et le thème de la lettre, sur l’amour de Dieu et du prochain, rejoint celui de la
première encyclique de Benoît XVI. Elle invite au dialogue et, reprenant les termes de la lettre écrite un an auparavant par les 38 intellectuels, appelle chrétiens et musulmans à être ensemble facteur de paix dans le monde.

Le 21 octobre suivant, à Naples, lors de la rencontre des religions pour la paix, organisée par la communauté de Sant’Egidio, le pape reprend explicitement à son compte l’héritage interreligieux de Jean-Paul II : celui de la prière pour la paix à Assise de 1986 et de 2002.

Le 19 novembre 2007, dans sa réponse à « la lettre des 138 », Benoît XVI invite les auteurs à poursuivre concrètement le dialogue avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Une délégation de cinq des signataires rencontre les 4 et 5 mars 2008 au Vatican cinq membres du Conseil pontifical. Lors de cette rencontre est institué un Forum islamo-catholique. Son premier séminaire s’est tenu à Rome du 4 au 6 novembre 2008 : sur le chemin de la fraternité, le compagnonnage se poursuit.
(voit table dialogue interreligieux)

Dialogue, ils ont dit...

Jean-Paul II

« Abraham est pour nous un même modèle de foi en Dieu, de soumission à sa volonté et de confiance en sa bonté. Nous croyons au même Dieu, le Dieu unique, le Dieu vivant, le Dieu qui crée les mondes et porte ses créatures à leur perfection. » [...]

« Le dialogue entre chrétiens et musulmans est aujourd’hui plus nécessaire que jamais. Il découle de notre fidélité envers Dieu et suppose que nous sachions reconnaître Dieu par la foi et témoigner de lui par la parole et l’action dans un monde toujours plus sécularisé et parfois même athée.
(Voyage apostolique au Maroc, Rencontre du pape Jean-Paul II avec les jeunes musulmans à Casablanca le lundi 19 août 1985.)

Benoît XVI

« Je suis particulièrement reconnaissant de la présence parmi nous de membres de la communauté musulmane, et j'exprime ma satisfaction pour le développement du dialogue entre musulmans et chrétiens, tant au niveau local qu'international. Je vous assure que l'Église désire continuer à construire des ponts d'amitié avec les fidèles de toutes les religions, dans le but de rechercher le bien authentique de chaque personne et de la société dans son ensemble. »
(Discours du pape Benoît XVI aux délégués des autres Églises et Communautés ecclésiales et des autres Traditions religieuses, lundi 25 avril 2005, une semaine après son élection.)

« L'expérience du passé nous enseigne que le respect mutuel et la compréhension, malheureusement, n'ont pas toujours marqué les relations entre chrétiens et musulmans. Combien de pages de l'histoire évoquent les batailles et aussi les guerres qui se sont produites, en invoquant, de part et d'autre, le nom de Dieu, en laissant presque penser que combattre l'ennemi et tuer l'adversaire pouvaient lui être agréables. Le souvenir de ces tristes événements devrait nous remplir de honte, connaissant bien les atrocités qui ont été commises au nom de la religion. Les leçons du passé doivent nous servir à éviter de répéter les mêmes erreurs. Nous voulons rechercher les voies de la réconciliation et apprendre à vivre en respectant chacun l'identité de l'autre. En ce sens, la défense de la liberté religieuse est un impératif constant, et le respect des minorités est un signe indiscutable d'une véritable civilisation. »

(Voyage apostolique à Cologne à l'occasion de la XXème JMJ, Rencontre avec les représentants de diverses communautés musulmanes, samedi 20 août 2005)

Jean-Louis Cardinal Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux

« Dans ce domaine,[de la sauvegarde de la dignité de la famille] nous avons eu maintes fois l’occasion de collaborer, tant au niveau local qu’international, d’autant plus aisément que chrétiens et musulmans ont une haute estime pour la famille. La famille, lieu où l’amour et la vie, le respect de l’autre et l’hospitalité se rencontrent et se transmettent, est vraiment la « cellule fondamentale de la société  ».

« Chrétiens et musulmans, ne doivent pas hésiter à s’engager, non seulement pour venir en aide aux familles en difficulté mais aussi pour collaborer avec tous ceux qui ont à cœur de favoriser la stabilité de l’institution familiale et l’exercice de la responsabilité parentale, en particulier dans le domaine de l’éducation. Il n’est pas superflu de rappeler ici que la famille est la première école où l’on apprend le respect de l’autre, dans son identité et dans sa différence. Le dialogue interreligieux et l’exercice de la citoyenneté ne peuvent donc qu’en bénéficier  ».
(Message pour la fin du Ramadan, 19 septembre 2008)

« Je suis sûr que nous sommes tous d'accord avec Sa Sainteté sur la nécessité d'un « dialogue authentique et sincère » et que la réunion à laquelle nous participons est « authentique et sincère » et par conséquent durable et féconde. Le dialogue, comme nous le savons, est un service nécessaire à l'humanité : ce n'est plus un choix.

S’il est bien mené, avec amour et vérité, il est synonyme de compréhension mutuelle, de respect, de paix et d'harmonie entre les différentes composantes de la société, qu'elles soient ethniques, religieuses, culturelles ou politiques
».
(Conférence de Doha (Qatar) sur le dialogue interreligieux, 13 mai 2008 en Italien)
 

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Sources : Patrice Branche (Bordeaux) -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  13.11.2008 - T/Oecuménisme

 

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